« Le printemps qui charme la bergère
Le printemps ne dure pas longtemps
Tire à rire à rire, il vaut mieux en rire )
Frères venez donc ) bis
Danser le rigaudon )
Fraîches fleurs seront bientôt fanées
Fraîches fleurs vont perdre leurs couleurs
Nous passons rapides comme un rêve
Nous passons ainsi que nos chansons
Cette chanson, c’est madame Martin, institutrice à l’école des Hérauts qui nous l’a apprise. Elle s’attachait à joindre les chansons à l’étude géographique… Rigaudon pour l’Isère, Ma Normandie, montagnes Pyrénées… Grâce à elle, j’ai découvert qu’il existait des chansons profanes. Qu’elle en soit remerciée !
Oh ! bien sûr ! il arrivait à un ou l’autre des hommes de la maison de chanter à la grande désapprobation des femmes «
la Madelon » voire, et cela m’a toujours posé question , par mon grand-père que j’ai toujours cru « politiquement de droite », le premier couplet de l’internationale …(ce n’est que longtemps après sa mort que j’ai imaginé, sachant qu’il était en Serbie pendant la guerre de 14 , qu’il avait peut-être côtoyé les soldats russes … Encore que… Il se vantait d’avoir planté le tilleul de la ferme un dimanche de 1936 pendant que les femmes étaient à la messe…
Il y avait aussi ces chansons en patois qui ressortaient de temps en temps pour faire sauter les petits sur les genoux, mais elles ne rentraient pas pour moi dans un répertoire important. La radio, elle, n’était ouverte que pour les informations et pour suivre les démêlés de « la famille Duraton »