Chat chat chat

26 janvier 2025

tcha tcha tcha

Au chalet

C’était un chat

Vraiment très laid

Qui organisait le chahut

(Peut-être un chat huant?)

Sur la console du bahut

Pour chaparder son content:

Chapelet de saucisses

Haut hisse!

Charcuterie

C’est pain béni 

Le chapeau de Marie

Sera bientôt démoli

Le châle de mamie

Deviendra de la charpie.

Rêves récurrents

26 janvier 2025

(inspiré par « Presque voix » Canalblog 22 janvier 2025)

Au travers de rêves récurrents,

Rêves lancinants, alarmants,

C’est du fond de l’inconscient

Que de vieux, très vieux tourments

Se manifestent bruyamment…

Sont-ce questions du passé récent?

Ou, comme le supposent certains croyants

D’angoisses ancestrales resurgissements?

Certains s’en défont en parlant,

D’autres les subliment en écrivant.

Mystère des êtres pensants!

Urineurs

25 janvier 2025

(inspiré par « Certes! (l’oeil dukrop 13 janvier 2025)

Quand on cumule les privilèges:

Pouvoir seules porter la vie

Et n’être pas victime, je galège

D’une prostate qui crie sans préavis,

On peut porter sur les hommes

Des jugements de sévérité

Tout cela comme si, en somme,

Les vespasiennes n’avaient été

Par la conquête de l’égalité

Transformées en sanisettes

Puis finalement fermées. 

 

Radotage

Voyage d’école, voyage du village

Jusqu’à la fin des années 60, il était coutume, en juin, d’organiser un voyage pour terminer l’année scolaire.
Dans les villages, cette sortie revêtait une importance capitale : c’était le voyage du village.
Le départ se faisait aux aurores, c’est qu’il fallait compter avec les nombreux arrêts indispensables pour « vidanger » les estomacs remués par les odeurs de gas-oil du car et les secousses de la route. Il fallait aussi compter avec la soif inextinguible d’hommes habitués à trimer aux champs et dont la mesure habituelle avoisinait les six litres de piquette… Un bistrot= un arrêt !…Soif, mais aussi besoin de trouver le long de la route un lieu bordé d’arbres pour que ces messieurs puissent aller décharger leur vessie. Les femmes buvaient moins. Elles étaient moins gênées par l’absence d’arbres : elles se tiraient un peu à l’écart, écartaient les pieds, tiraient légèrement le haut de leur longue jupe vers l’avant sans desserrer la ceinture et pissaient DEBOUT : elles ne portaient pas de string, ni de culotte ! (J’ai compris tout petit pourquoi les belles dames à une certaine époque avaient choisi les crinolines : pour ne pas risquer de mouiller le jupon).
La visite, elle n’avait de l’importance que dans l’esprit de l’instituteur ou de l’institutrice choqués souvent quand le surlendemain, les élèves, parlant de ce qu’ils avaient vu, attribuaient plus d’importance aux couleurs des vaches dans les prés qu’au site exceptionnel visité.

Cet article a été posté le Mercredi 5 février 2014 

 

Grâces soient rendues à cette évêque!

24 janvier 2025

Dans le concert du triomphant

Recul

Vers des sentiments

Par trop violents

Acculs

Loin de suivre le grand Satan

Courage!

Forte de sa foi,  suprêmement,

Dans un sermon combattant

Message

Rappelle à l’amour les croyants

Charité

« Nous devons être cléments

Au nom du Dieu Tout Puissant. »

 

Au revoir … Déception

23 janvier 2025

C’est toujours grande tristesse,

Quand une gente et jolie dame

Me quitte avec politesse:

Un au revoir qui fend l’âme.

Je questionne:, « Où? Et quand? »

Mais jamais elle ne précise,

Même si, sur l’instant, surprise… 

Il paraît que c’est insolence…

Les codes de la bienséance

Condamneraient à lourde sentence…

Pourtant… »au revoir » c’est l’espérance,

Ce n’est pas un triste « A Dieu »

Ce pourrait être le ciel bleu.

Un parcours semé d’étoiles,

La félicité sans voiles…

 

A votre bon coeur….

22 janvier 2025

Assis à la sortie de la supérette

Tu as déposé ta casquette

Et dans le froid , jambes couvertes

Par une vieille couverture verte,

Tu attends, tu espères une piécette.

Le soir souvent grâce à ta quête,

Tu peux acheter morceau de pain…

Quand tu partis un beau matin

De ton pays d’origine, lointain,

Tu n’imaginais pas , c’est certain,

Ce qu’est, ce jour, ta condition.

Tu avais vu les Français, bien habillés,

Entourés d’objets qui font briller…

Et quand bien même dans ton idée,

Pas de crainte de la pauvreté:

Il était DEVOIR de charité…

Seules quelques vieilles dévotes

Quelque vieillard qui radote

En souvenir d’un autre temps

Lâchent une pièce en passant… 

Caricature

22 janvier 2025

(inspiré par « Presque voix Canalblog 19 janvier 2025)  

 Après le discours

Pour illustrer sa manière

Un peu vieillote un peu grand-père

De négocier avec prudence

En sécurité, telle qu’il le pense

Un caricaturiste célèbre,

Sans crainte de punition funèbre   .

En couvreur l’avait dessiné

Non par un harnais assuré,

Mais par une ceinture attaché….

Devinez où!

Autour du cou!

Chassez le naturel…

21 janvier 2025

Chassez le naturel, il revient au galop.

L’habitude de la traitrise

Pour certains parvenus pâlots

Ne peut passer quoi que l’on dise…

Car si , au cours de la détresse,

Au fond du puits

A l’agonie,

 Pour survivre, ils pressent

La main amie, à eux tendue…

Ensuite, d’une bouche goulue,

Ils la mordent volontairement,

Dès que, le danger s’éloignant,

Honteux de leur faiblesse,

Dans leur orgueil d’altesses,

Ils se redressent…

Tristesse!

Vocation

20 janvier 2025

Tu as senti la vocation

De soigner avec ferveur

Chercher ainsi avec passion

A faire reculer la douleur

De rendre à l’être en souffrance

Joie de vivre et bonheur.

Nul ne le sait, mais je pense

Qu’au travers d’eux c’est ton horreur

De voir une personne triste

Qui guide ton choix pour l’avenir

J’ai confiance: ton instinct altruiste

De tous bientôt te fera bénir. 

 

 

 

Comme les voyous dans les cités

19 janvier 2025

Pour obliger un môme honnête

A reconnaître qu’il aurait chuchoté,

Qu’il aurait joué à la vedette,

Quelques exactions raconté 

Appliquant la loi d’omerta

De la mafia,

Ils le convoquent, le traquent courent,

Le coincent le bloquent,  l’entourent,

Dans un feu roulant de questions,

Mille accusations lui lancent

Les uns accusent, les autres tancent,

Les doigts brandis dans sa direction:

« Tu mens! On SAIT

Ce que tu as fait »

Véritable passage à tabac…

Mais cela, messieurs, mesdames,

Sans le moindre témoin du drame,

Ni vu ni connu bla bla bla

Dans un coin un peu reculé,

Sans avocat, sans défenseur

Comme les chiens des chasseurs

Se préparant à la curée …

Je viens de voir à deux reprises

Une scène qui m’y fit penser,

Mais dans des émissions de télé

Avec des  »chèves »* gérant la prise      

Sur un vieux quasi oublié.

 *grammaire: les noms masculins en « f » font leur féminin en « ve »

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