Tous les interdits apportaient le bonheur
De la transgression, du péché, la saveur,
Et la sévérité de l’époque
Préparait aux rigueurs
Des tyrans équivoques
Aux belles apparences
Pour tromper l’entourage
Mais d’une violence
Secrète pour partage.
Combien de malheureuses
Toute leur vie
Mais valeureuses
Avec le mari
Qu’on leur avait choisi
Combien de naïves dans l’ignorance
Enfermées en prison, silence,
Pour la « bienséance »
Combien de bébés abandonnés
« Pupilles de la Nation »
Par les mères désarmées
Face à l’horrible pression
De la famille et de la religion?