ainsi que le dit « LE GORAFI »:
Comme l’exige son rôle, G….d D…..in ira chaque soir lire une histoire à N…..s S…..y
Ce n’est pas une petite affaire
Qui incombe au garde des sots
Pour chaque fragile loupiot
Que de venir le distraire:
L’a si peur des quatre limiers
Qui guettent tout geste suspect
Surveillé pour son aspect?
De crainte l’est si coutumier…
Lui raconter une histoire
D’avion qui explose en vol?
On voit de suite rougir son col
Et monter colère noire…
Dans d’anciennes leçons d’histoire,
Faut-il douter? Faut-il le croire?
On expliquait que les « barbares »
Ces gens qui déferlent sans crier « gare »,
Détruisaient tout sur leur passage.
Les armées ne sont pas sages:
On ne demande pas au reitres
De préserver le bien-être
Des populations envahies …
Mais ce sont les traces antiques
Que les soldats hérétiques
Surpris par leur vue, ébahis,
Par simple ignorance rasent.
Ainsi font de ville à campagne,
Les déferlants méprisants:
Fi des cloches, qui les arragnent!
Fi des coqs, le matin, chantant!
Et ces troupeaux sur la route,
Pour aller d’un pré à un autre,
Les traces de bou.es qui font croûte,
En voulez-vous? A la vôtre!
Quand Gilles entra dans la maison,
Sa toute nouvelle acquisition,
Il eut une impression bizarre…
Il explora de son regard
Chaque recoin, chaque placard:
Un animal, sans crier gare
En aurait-il pris possession?
Il parcourut de large en long
La cuisine, le petit salon,
Aucune bête à l’horizon!
Pourtant subsistait la sensation
D’être épié, sous surveillance,
Quoi qu’il fasse, une présence
Affirmait son existence…
Gilles chercha dans tous les coins
D’être vivant, il n’en vit point,
Même pas une grosse araignée
Rien non plus, dans la cheminée.
Pourtant de vagues craquements,
Des sensations de frôlement,
Perturbaient sa sérénité…
Gilles n’était pas tombé
Du ciel, par la dernière ondée.
Il était beaucoup trop sensé
Pour se laisser impressionner
Par toutes les fariboles
De revenants, d’éons qui volent…
Ah! Voyons, pourtant, cette lueur
Sous l’escalier, cette vapeur
Imperceptible, impalpable
Ce n’était sûrement pas le diable…
Il y avait explication
Une source, une raison!
Il s’avança sans hésiter
Les spectres n’allaient pas le manger!
Il se glissa dans le réduit
Avec une lampe frontale
C’est là qu’il découvrit un puits
Où il tomba, chute fatale!
A la tombée de la nuit,
Ma petite voisine, si jolie,
(Deux ou trois ans de moins que moi)
Revenait de son emploi.
Elle montait à pied des Hérauts*, *lieu-dit de Lans en Vercors
Avec une copine, chaque jour…
Avant d’arriver au hameau,
Elles s’arrêtaient au carrefour,
Pour bavarder comme des pies…
On entendait leurs voix joyeuses
Se moquant gentiment de celui-ci,
Raillant les femmes envieuses…
J’étais ce soir-là chez mon père,
Et une envie de faire la fête
Me suggéra ce que je pouvais faire…
Un vieux drap sur la tête,
Et une chaîne tintant au pied,
Sur le talus je me dressai…
Elles partirent comme fusées
Sans que je puisse les détromper!
Ce n’est que longtemps plus tard
Qu’elles surent la vérité…
Et cinquante cinq ans plus tard
Hier, elle m’en a reparlé!
Cet article a été posté le Dimanche 3 novembre 2019
Pas la peine de leur chercher des poux!
Devant la créativité prière de plier les genoux
Qui sont ces X qui dérobèrent les cailloux?
Ces gens c’est sûr, nourris au pain de seigle
N’eurent loisir d’étudier des « ou » les règles !
Pendant que tous nos politiques
Cherchent à combler des trous
Faux chantier c’est pathétique
Permit de rafler les bijoux
Pauvres, pauvres, pauvres, pauvres choux
Ululent dans le bois tous les hiboux.
Et l’écho railleur des oiseaux « hou! Hou! HOU!
L‘univers amuse beaucoup!
(inspiré par « Presquevoix Canalblog 25 /10 2025)
Le développement des évaluations fractionnées quantifiables lambeau par lambeau, que je vois prendre de l’ampleur, me fait craindre à terme la disparition du rôle civilisateur de l’école…
De modernes Ivan Illich, en recherche d’économies ne tarderont pas à voir le jour.
SOUVENIR
Ce fut la mode, à une époque de convoquer pour une semaine, en formation accélérée, informatique en particulier, les instituteurs de primaire .
Pour aussi courte période, se glisser dans les rites de la classe, c’est se vouer aux catastrophes: les élèves tentent d’enfreindre les habitudes liées au Maître ou à la Maîtresse titulaire. Les cahiers sont sabotés.
J’avais donc pris coutume de demander quel domaine était le moins creusé dans la classe…(je ne risquais pas grand’chose: le seul domaine où je suis NUL ET ARCHI NUL et pas volontaire EST LE SPORT).
Sortaient souvent deux domaines : expressions écrite ou musique…
Avez-vous dans vos souvenirs les histoires de « Martine »? Je proposais que la classe se choisisse un doudou d’aventure puis que chacun propose une page de sa prose … Cela faisait en bout de semaine, après mise en accord des titres, un livre bien spécifique à photocopier relier pour que chacun aie son exemplaire. Certes ce n’était pas du Modiano,,Munro, Saramango voire Nadine Gordimer… Mais la rédaction, la lecture aux camarades, les corrections la préparation pour reliure et la fierté finale valaient bien le travail énorme que cela pouvait représenter dans le support logistique.
Partant du principe suivant (AIE! blasphème!) Victor Hugo aujourd’hui écrirait certainement du rap, mon mélodica prenait du service en classe pour la partie solfège… Il fallait créer une rengaine et la chanter, solfier ,maîtriser…
Et, dans la cour mon magnétophone apportait des airs traditionnels _ ébauches de danses folkloriques _
Tout ceci en opposition à la tradition nombriliste de l’apprentissage pour chacun a souvent fait grincer des dents.
Ecoeuré par la manière dont les textes étaient bafoués, j’avais sollicité un poste de remplacement…
J’arrivai pour le temps d’un stage, prendre la classe d’une jeunette, imbue de sa découverte d’une méthode de lecture faramineuse…
Même pas titulaire, elle se croyait pouvoir contrôler chacun de mes actes…
Pour fonctionner sa méthode aurait exigé un manuel par enfant…ZERO exemplaire dans la classe!!!
Chaque jour, il fallait photocopier la photocopie de la page suivante…
Avec…
Avec du papier qu’une maman « récupérait » au bureau de son entreprise…
Je fis le sacrifice de 8 francs prix d’une ramette de papier: je ne voulais pas être complice de détournement de biens privés…. (j’avais toujours dans mes réserves du papier pour les activités sortant des habitudes des classes dans lesquelles j’intervenais) et j’achetai de ma poche un exemplaire du manuel pour moi.
En fin de mission, ayant refusé de me rendre à sa convocation, Elle avait rédigé un rapport fort négatif sur mon passage… En réponse duquel je signalai toutes les malhonnêtetés dont elle aurait voulu que je fusse co participant….
Quand les femmes s’arrogent du pouvoir, la tentation naturelle _ comme pour les hommes _ (beaucoup d’abord en ont douté) est de tenter d’en abuser.
Après que subrepticement,
Se détériora la confiance
Dans les confesseurs d’antan
Ayant abusé de leur influence,
Dans un élan scientifique,
Beaucoup confièrent leurs pulsions
A des médecins spécifiques.
Pour sauver leur âme de perversion.
Dépositaires de pouvoir suprême,
Certains régnèrent longtemps
Sans être atteints par l’anathème,
Sans rendre compte (étaient savants)!
Mais , quelle tentation qu’un divan!
A frôler pour « guérison » l’extrême limite
De l’incongru émerveillement
On peut virer, passion spirite,
Vers le néant!
(inspiré par « Presquevoix Canalblog 22/10/2025)
1970 Héritée de très longue date, la règle de nomination des instituteurs interdisait aux hommes la nomination et la direction d’écoles de filles, et d’enseigner à l’école maternelle; les femmes ,épouses du directeur pouvaient oeuvrer en école de garçons…
Cette année-là, à Feyzin, le directeur de l’école de garçons fut remplacé… Par une Directrice! Mon séjour à l’armée (PC BASE) m’avait formé au respect des textes en vigueur. Au grand dam de l’institution j’osai formuler protestation… D’autant plus que, voulant faire du zèle, la gestion ne fut pas de tout repos. La volonté de mettre sous clé tout appareil dans un lieu clos amenait à lui demander l’autorisation d’utiliser notamment le magnétophone propriété de la coopérative de ma classe… Quelques mois plus tard, l’école fut cambriolée et tout était envolé _ elle était au moins sûre que nul ne travaillerait autrement que selon ses principes archaïques.
Ce fut seulement en 1972, que grâce à un certain Fontanet, l’école leva l’obligation de l’écriture à la plume, les écoles devinrent mixtes, hommes et femmes purent postuler sans limites.
Comme je suis HEUREUX, quand je vois la joie dans la classe maternelle de mon petit-fils instit. (Oups !Professeur des écoles)
Voyez-vous, sur les pelouses,
L’éclat brillant des stylets?
Plus d’étalon coureur de loose
Les juments l’ont fait mulet…
Mais pour prendre les commandes
Pour tenter le saut sublime
Les hennissements s’étendent
Chaque jument pour elle estime…
Pouvoir mieux que sa voisine
Mériter plus, au nom de justice,
Jusqu’à montrer des dents équines
Lever des sabots sans fers factices.
D’autres voyant la lutte ouverte
Vont choisir ce temps d’alerte
En pure perte. Comme toujours
Au nom de l’héritage lourd
Qui brandira le panache
Sera qui on veut qu’…. se crashe!