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Archive pour septembre 2025

Vous avez dit :Jeux Olympiques

Mardi 30 septembre 2025

Qu’aucune voix ne manque au concert de louanges effrénées

Pour aussi belle réussite, si bien conduite, si bien menée!

Celle qui en eut la charge, bien supérieure à tous PDG ,

A cru un temps, chose accessoire, sur l’Education Nationale régner

(Sauf que son culte de l’entre-soi déclencha tempête méritée)…

Imaginez une entreprise, dans une option ayant engagé,

Presque sept millions d’euros, malgré des milliers d’emplois bénévoles

(D’esclaves volontaires non évalués), ne récoltant, comme à pigeon vole, 

En retour que moins de trois cents millions…

Le capital? Parti en ripailles? Chantons! Chantons!

Aux échos des trompettes fausses ,des torses bombés.

Des premiers prix, feux de paille !!!

Audit tombé!

 

 

Il n’empêche que le message renvoyé est celui d’un événement qui a coûté 6,65 milliards d’euros d’argent public, selon la dernière addition des magistrats financiers, pour seulement 293,6 millions d’euros de recettes publiques fiscales et commerciales.

 

La Cour des comptes alourdit la facture de Paris 2024 à 6,65 milliards d’euros

Bonjour ,faisan

Lundi 29 septembre 2025

On ne te voyait plus depuis le printemps…

Tu batifolais dans les fourrés,

Bonjour faisan!

Mais les chasseurs ont tiré

Des coups de feu,

Pan! Pan! Pan! Pan!

Ouh! Ce n’était pas un jeu!

Tu es revenu prudemment.

La renarde et les renardeaux

Qui ont croqué ta compagne

N’auront donc pas eu ta peau,

Dans tes refuges de campagne.

L’hiver , les chiens courants,

Ne laissent rien inexploré ,

Mais les fermes des habitants

Sont, pour eux trop bien gardées

Vers poulailler te revoilà

Tu es le bienvenu là. 

Radotage Le Toine

Dimanche 28 septembre 2025

De grands syndicalistes paysans ont largement oeuvré pour éradiquer leur espèce:
voici un siècle de paysannerie à travers la vie d’un des leurs en Vercors.
LE TOINE

L’avait six ans, le TOINE, quand le siècle a pris fin
Il gardait les moutons là-haut , dans la montagne,
Debout avant le jour, car le pain, ça se gagne
Et couché à la nuit dans un sommeil sans rêves,
L’a travaillé, le TOINE, sans arrêt et sans trêve.
A la vogue de LANS buvait bien son canon
Et il roulait parfois derrière les cuchons
Une fille bien douce avec des gros nichons.
L’était content, le TOINE, il était déjà grand
L’était pas bien causant…Pensait qu’après son temps,
Il reviendrait marier la bien jolie ROSINE
Qu’était encore trop jeune pour lui faire sa cuisine.
Un jour, il est parti, il n’avait que vingt ans
Une fleur au fusil et à la bouche un chant
Pour flanquer la râclée à tous les ALLEMANDS,
Pour rendre à la patrie ses provinces amputées
Que son maître à l’école coloriait en grisé.
L’était un bon soldat, le TOINE, avec NIVELLE,
Il a vu un beau jour sa jambe, en javelle,
Fauchée par un obus qu’on n’avait jamais vu…
On l’a soigné, le TOINE, l’était pas tout foutu. :
Avec une béquille, la jambe comme bois,
Il a pu revenir habiter près des bois.
La ROSINE était là, au jour de l’armistice,
Elle l’a regardé, a vu son sacrifice,
« POUR TRAVAILLER, dit-elle, IL FAUT QUELQU’UN D’ENTIER »
Il a voulu, le TOINE , s’acharner à montrer
Que malgré sa béquille Il pouvait travailler.
Il s’est levé, le TOINE, chaque jour à l’aurore,
Et il ne se couchait que quand la lune dort.
Il le fauchait, le foin, le fanait, le rentrait,
Enjavelait, liait, clochait*, rentrait, battait,
Comme si un beau jour, sur le CHEMIN DES DAMES
Il n’avait rien perdu, mais vous voyez le drame :
Car pour être admiré quand on vient de la guerre,
Il faut être un héros que l’on a mis en terre….
L’a bien pleuré, le TOINE, le jour où
la ROSINE
A épousé BERTRAND du fond de la ravine…
S’est calé un moment contre le mur de grange,
A bu un bon canon, a oublié qu’on mange,
Caressé
la PARISE,
la CHALAISE,
la CHARMANTE
Trait la chèvre, mis son veau sous
la FROMENTE.
Les malins du pays lui ont porté un saule…
Il a bu avec eux un bon litron de gnôle…
Et il a travaillé, le TOINE , travaillé,
Le dos un peu courbé, la jambe tiraillée.
Les années ont passé sans qu’il ait ralenti
Comme si besognant, il n’avait rien senti.
Les BOCHES ont reparu sur la scène des armes.
Il a rien dit, le TOINE, il a caché ses larmes.
Son destin de labeur, un ! deux ! clopin-clopant,
Il a continué en serrant bien les dents.
Il a vu les enfants sur le pont fusillés
Il a su les bébés sur les portes clouées
Il a appris les femmes par les chiens dévorées
Il a connu le feu, sur son foin allumé.
Mais il est courageux, le TOINE, vous pensez !
Ca fait plus de vingt ans qu’il travaille éclopé
Les malheurs du pays, les horreurs de la guerre
Et
la France vaincue patrie de la misère,
Ne sont rien comparés à la noire gangrène
Qui envahit l’esprit : ce n’est pas de la haine,
Non ! c’est solitude, dont les barreaux étroits
Etendent la prison, prison que nul ne voit.
A la reconstruction, mettre les bouchées doubles,
Il lui a bien fallu…Et en avant la couble* !
Du travail le matin et du travail le soir
Du travail chaque jour, ça tue le désespoir !
Y avait bien quelques fois quelque bartivelle*
Qui disait que des sous, il avait à la pelle.
Il disait rien, le TOINE, le TOINE,il travaillait.
Son pas était plus court, alors, il clopinait.
Comprenait pas, le TOINE, lui qui maniait la daille,
Les tracteurs, les lieuses, et la mode des jailles…        (vache pîes)
On lui a dit un jour où il perdait courage :
« Vous pourriez arrêter, faire place, à votre âge
A un jeune qui doit nourrir une famille.
Vos sous, vous les placez de peur qu’on ne les pille….
Voyons, que disions-nous ? Ah ! oui ! le FASASA*
A soixante-dix ans on peut bien avoir ça ! »
Il s’est planté, le TOINE , et il a regardé
Les parcs de barbelés, talus jamais fauchés.
Il s’est tu, le TOINE, il était pas causant…
Quelquefois, le matin, quand il était vaillant,
Il décrochait sa daille* et fauchait un moment….
Et puis il a vieilli, il a pris son parti
Des haies tellement larges qu’elles sont des taillis…
Et puis on a parlé, il a bien entendu
Que l’on parle partout de quotats, de surplus,
Il a vu son voisin qui jetait ,SACRILEGE,
Du lait à ses cochons,Quel était ce manège ?
On lui a annoncé depuis l’année dernière
Que ses champs sont choisis pour porter la jachère
Il s’est couché, le TOINE, sans un mot, tristement,
Il a traîné des mois ressassant, remâchant
Et puis un jour de juin, dans le soleil levant,
Il s’est dressé, le TOINE, comme un jeune fervent
Il a sorti sa faux enchaplée* de longtemps
Et puis s’est avancé, clopinant, clopinant,
Est entré dans le champ bien subrepticement
A donné un bon coup, un autre, et un troisième
A FAUCHE UN ENDAIN D’UNE LONGUEUR SUPREME
S’est penché doucement pour caresser le foin :
Le trèfle, l’éparsé, la fenasse : LE FOIN ! !
S’est couché brusquement sur le bord de l’endain
Et a lâché son âme
POUR NE PAS VOIR DEMAIN

*enchaplée=battue *daille=faux *FASASA= indemnité de départ
*bartivelle= pipelette *couble= plusieurs paires de vaches attelées
*clochait=dressait les gerbes pour les faire sécher

 

Cet article a été posté le Mercredi 16 février 2011 

Coupures théâtre

Dimanche 28 septembre 2025

Parmi les nombreuses troupes de théâtre amateurs dont je raffole des spectacles, il en est une qui porte haut l’ambition d’apporter le théâtre partout où il ne va pas.

Elle a pour nom « Les tréteaux de la Cumane ».

Tant dans les choix des pièces, que dans la justesse des jeux d’acteurs, leurs spectacles ne m’ont jamais déçu.

Hier, ils présentaient « COUPURES » de Samuel Valensi et Paul-Eloi Forget.

Le système compliqué des échelons de l’Administration et des tiraillements autour de l’écologie,

de l’agriculture, des règlements européens….

et des « progrès  » qui sont imposés à une population qui finit par ne plus rien comprendre 

était brillamment interprété . MERCI !  MERCI!  MERCI ! 

MALEDICTION!

Samedi 27 septembre 2025

Après le bienvenu scandale

Du compte caché d’un socialiste

Dans la frénésie de mandales

Dont certains allongeaient toujours la liste

A appliquer aux délinquants,

Voilà qu’un grand tribunal

Malgré moultes avocats dominants

A condamné un ancien Président.

Subitement certains y voient du mal…

Le moyen des riches ouvrant le bal

D’appel en appel de reporter

A la St Glin-Glin la sanction méritée,

A cause d’un « truc » prévu pour les gueux

Pourrait AUSSI s’appliquer pour eux!

 

Vous dites intelligence?

Jeudi 25 septembre 2025

Toute ma vie je me suis posé la question :

Mais en quoi donc réside l’intelligence? _

Répondre juste à la bonne interrogation

Me répondait-on dans l’enfance…

Mais avec l’âge et l’expérience,

Force me fut de réviser ,de réviser encore

La certitude basée sur une faible évidence

Je douterai donc jusqu’à ma mort.

Il paraît que les progrès des techniques

Ont fait surgir dans ce domaine,

Au-delà du maximum de la capacité théorique,

Réponse à tout… Voilà qui peine

Ceux qui finalement préfèrent doute

Dans les hésitations de leur route.

(inspiré par Presquevoix Canalblog 24 septembre 2025)

BRAVO Madame Pecresse!

Mercredi 24 septembre 2025

Grâce à vos calculs éclairés,

Vous avez déduit sans risque d’erreur,

Qu’à votre région limités,

Même si vous déclenchiez leur fureur

En fonction du pourcentage

D’handicapés dans vos4,8% de suffrages

Les manifs de cul de jatte, d’aveugles

Voire même de muets qui beuglent

Ne pourraient point vous déranger.

Radotage: Il est certaines portes où je vois toujours la scène

Mardi 23 septembre 2025

Donder les bauilles

 Vers l’âge de deux ans, on « dondait les bauilles » entendez par là qu’on habituait les génisses au joug. Il y avait toujours un peu de suspens au moment de cette opération délicate. Certes, nos bêtes étaient dociles : de bonnes villardes, mais fières. Plus que les forcer, il fallait les convaincre. Le joug était posé en travers des portes de l’étable. On détachait une des vaches de premier joug qui venait se placer sans rechigner devant. Une personne entourait les cornes de la génisse d’un petit lien, la détachait de la crèche et l’amenait juste à côté de la vieille, devant le joug. On attendait un petit moment pour laisser le calme s’établir, puis, dans un mouvement d’ensemble, on élevait le joug qu’on liait d’abord d’un tour provisoire aux cornes de la grosse vache. C’est alors que, doucement, sans cesser de lui caresser le nez, on posait l’autre partie du joug sur le cou de la génisse, et qu’on entourait la première corne avec la joucle, puis la deuxième… Cela se faisait généralement sans trop de mal. On finissait la ligature pour les deux bêtes, on se reculait…La vache dressée suivait. Il n’en était pas toujours de même pour la génisse : certaines se tortillaient dans tous les sens, bondissaient comme dans un rodéo, ou, pire, se couchaient et refusaient de bouger. Cela durait parfois un grand moment, puis, en désespoir de cause, la jeune recrue se décidait à avancer. On lui faisait faire un petit tour, puis on ramenait l’attelage. On distribuait une poignée de sel à chacune, avant de, délicatement, délier d’abord la génisse qu’on laissait courir pour se détendre. Le lendemain, la même opération devait avoir lieu, mais cette fois, on faisait sauter un timon de char, et reculer(épreuve difficile !) Chaque jour, on ajoutait une nouvelle épreuve jusqu’à ce qu’enfin, sans besoin de lien préalable la génisse vienne s’arrêter devant le joug pour attendre d’être liée.

 

note: la joucle est la lanière de cuir du joug

Bien loin des fantasmes, voire de l’histoire!

Lundi 22 septembre 2025

Quoi qu’aimerait sa cour dévote,

Il n’égalera pas le « vert galant »

Il aurait beau les soirs de ribote

Bousculer tous les « convenant »,

Tenir grâce à police fervente

Silence absolu sur double vie,

Emerveiller par actions ardentes

(« Trois minutes tout compris « )

Ne parlons pas , ado en escapade,

De la vespa du prédécesseur

Les bavardages restèrent en rade

Pour avoir épousé son professeur…

Ratée aussi la « fake news »

Montée par amerlo barbouses…

Même une rumeur exotique

Démentie, c’est le hic …

Les histoires de c.l des gouvernants

Ne font plus rêver les manants! 

Apéro de poésie

Samedi 20 septembre 2025

Je vous envie, dame hirondelle .

Je vous salue sire Sterne.

D’un instant d’attente en berne,

Que vous avez rendue belle,

Les moments fades et mornes

Grâce à votre ingénuité

Pourront pleins de joies sans borne,

Sans la moindre fatuité

Illuminer la vie de ceux

Qui savent de poésie

Le nectar voluptueux

Faire jaillir Eden d’harmonie

(inspiré par Presquevoix Canalblog 20 sptembre 2025)

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