(inspiré par « Presquevoix » Canalblog 26février 2025)
Il est de terribles expériences
Qui mettent fin aux appétences.
C’est ce qui arrive à l’enfant,
Fier de son dessin du moment,
Quand d’un regard méprisant:
« Tu as vraiment perdu ton temps »
La maîtresse castratrice
Tue à jamais l’envie créatrice.
Tous les mâles plastronneurs,
Dans assemblées de crâneurs,
Frêles ados qui sommeillent
Alors qu’ils se croient merveilles,
Sur une réflexion mortelle,
Comme tranche de mortadelle
Peuvent sentir que se recroqueville
Ce qu’ils pensaient sûre quille.
Bien sûr que la médecine
Peut apaiser leur déprime,
Mais si l’enfant doit « tuer le père »
Pour aboutir à ce qu’il espère,
Pour ce qui est de l’insecte
Ils ont raison de créer secte
Pour (moralement) l’éradiquer
De leur cerveau intoxiqué.
Il y a maîtresse et maîtresse, c’est certain et le monde de l’enfance n’est jamais loin de celui de l’adulte. Rien n’est sûr dans la vie, même pas les quilles
Ce n’est pas innocent que le même mot recouvre des fonctions différentes! Il suffit d’un regard méprisant de maîtresse pour que l’orgueil se débande.