(inspiré par un poème de Raoul Harivoie)
Ah! Mais on te connait:
Tout au fond des forêts
Tu sèmeras au vent
Les vers que tu sublimes
Les oiseaux entendant
Un chant si magnanime
Aux quatre coins du monde
S’en iront le porter
Les enfants dans leurs rondes
En feront leur caté!
C’est chaque fois cela
Quand un poète amer
Rêve de l’au-delà
De flotter dans la mer
De parler aux requins
Chanter comme sirène
Ses vers les plus coquins
Qui lui valurent peine
Tout au fond de l’abîme,
Il veut baisser les bras,
Changer de paradigme,
Mais il s’arrête là!
Rêver de l’au-delà, flotter dans la mer, parler aux requins, quels beaux voyages se font à travers les mots en poésie ou en prose. S’arrêter certes, mais d’autres reprennent ce voyage avec leurs yeux qui modifient les mots et en font d’autres vers ou phrases et ce, jusqu’à la fin des temps…
C’est la magie de la poésie!
Vindiou quel titre !
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C’était le sentiment d’un poète fatigué…