Radotage cimetiéres

 

En parcourant le jardin commun 

On lit des mots pleins de tendresse 

On s’emplit les yeux de tristesse 

 « Mort pour la France à Verdun » 

« Honte à ceux qui t’ont peiné » 

« Qui gît ici ? C’est moi 

J’aimerais mieux que ce fût toi » 

« Tu resteras dans nos pensées » 

Je ne veux pas de place étroite 

Dans un jardin sous une croix 

Je veux mes cendres sans leur boite 

Répandues à l’orée des bois.

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