Je voulais qu’elle monte en voiture
Ne voulait pas!
Qu’en dirait la magistrature?
Valait trépas?
D’un bond, les pieds, m’a ligotés
Et puis voilà:
Sur le bitume m’a projeté
Comme un fatras.
Mon crâne a sonné creux…
Je suis trop vieux!
Mon sang a taché la chaussée
Jusqu’au fossé…
Etais-je donc coupable
De l’emmener chez le véto
Pour une visite raisonnable
D’ignorer son veto?
(inspiré par Presquevoix Canalblog 3 novembre 2024)
S’ils avaient la sagesse des pharaons,
Ils feraient graver sur du marbre
Leurs utopies, leurs aspirations
Cela préserverait les arbres.
Dans mille voire dix mille ans
Les héritiers de Champollion
Se démèneraient grandement
Pour déchiffrer leurs déjections….
Dès qu’ils ont un peu d’ambition,
De s’imposer voient l’occasion,
Ils veulent attirer l’attention
Par un livre sur leur pure fiction.
Ils n’ignorent pas, pourtant
Que les bois sont importants!
O combien de forêts rasées
Pour canaliser leur diarrhée!
On parlera ensuite d’inondation
Se gorgeront de recommandations!
« La mort de cet homme que j’ai tant désiré »
« La mort de cet homme que j’ai tant désirée »
D’où l’importance de l’accord:
Question, pour moi, un peu futile:
Dans les désirs versatiles
De certains éléments humains
Qui peuvent désirer soir et matin
Un homme d’un amour vorace…
La deuxième version a sa place
Quelques jours, quelques années plus tard
Le pauvre objet cessant de plaire
Malheureusement devient tricard
Et on rêve, on prie, on espère
Très fort
Sa mort!
(inspiré par « Presquevoix Canalblog 30 OCTOBRE 2024)
Dans l’alchimie des vies de couples
Mieux vaut ne pas chercher à comprendre:
Ce qui, ici, vaut pis que pendre,
Ailleurs n’est que limite souple.
La jouissance du secret
Peut différemment être cultivée
Ce n’est pas forcément benêt
Que de se préparer à l’arrivée
A un combat K.O. surprise
Un soir de franche dérivée
En s’assurant une forte prise
Impossible à desserrer.
D’autres chevauchent autre cheval
Vont se glisser pour susurrer
Au conjoint de la rivale
La réalité viciée…
Comme équilibristes sur un câble
Ayant oublié leur balancier
Les couples vivent c’est notable
Une douce félicité!
(inspiré par « Presquevoix »Canalblog 27octobre 2024)
Chèvres sous un abribus
Elles se questionnaient l’une l’autre:
« Pourquoi nous avoir attachées là?
Et ce collier n’est pas le nôtre
Que nous arrive-t-il, là…là…là?
Ces gens qui tournent autour de nous
Qui viennent presser notre tétine
Le monde est-il devenu fou?
Voilà l’angoisse qui nous mine »
Les villageois interloqués
Quand ils ont visité la ferme
De celui qu’ils disaient toqué
Voyant qu’il avait mis un terme
A son existence extravagante
En baissant les yeux ont soufflé
« Qui? Laquelle était son amante?
Allez! L’important c’est le blé! »
Il est bien naturel de souhaiter
Que les élus puisque les lois doivent voter
Soient au-dessus de tout soupçon…
Il n’y aurait pas de raison
Qu’à chaque trimestre on contrôle
Leur parfaite condition
Par analyse ce n’est pas drôle…
Ah! J’entends les protestations
Vouloir combattre les addictions
Les fournisseurs de certains breuvages
Seraient de suite en grand ramage!
Oups! J’allais oublier, ceux qui, la loi
Sont chargés de faire respecter
Il serait normal aussi ma foi
_ Je vois vos yeux exorbités_
Qu’ils ne soient pas intoxiqués!
De vérifier leur sobriété
Deux cheveux tous les trois mois…
Ma petite étoile filante,
Qui ne vécut que souffrante
L’arbre planté jadis au cimetière
Qui fut transplanté naguère
_ Résidence champêtre _
Sur la terre de tes ancêtres,
Est toujours là!