• Accueil
  • > Archives pour novembre 2024

Archive pour novembre 2024

Radotage Parce qu’il faut parer les ânes…

Mercredi 13 novembre 2024

Quillot, Calife avaient des ongles

Qui avaient tendance à s’étaler

Comme sauvages dans la jungle

En tire-bouchon olé olé!

J’ai appelé la belle Aurore,

Pour équidés, esthéticienne.

C’est une jeune que j’adore:

De comptable à magicienne,

Elle a muté sur une pulsion,

De ces élans qui épanouissent

Les fleurs encore en bouton

Afin que l’avenir surgisse.

Elle doit venir dans quelques heures

Il faut que les « clients » soient proches.

Je les rabats avec bonheur

Grâce aux carottes dans ma poche.

Elle s’annonce, vite aux attaches!

Qu’ils soient prêts pour l’intervention,

Que la belle puisse faire sa tâche.

Sans la moindre irritation.

Dans le parc, je cherche, je fonce

Vers les deux aliborons,

En me méfiant près des ronces:

La dernière fois, faisant un bond

Quillot, ce grand  facétieux,

Par surprise, dans les épines

M’a traîné, fallait voir le vieux

Plein de griffures sur la bobine…

 

Cet article a été posté le Lundi 17 octobre 2022

Prendre garde!

Mardi 12 novembre 2024

(inspiré par « Presquevoix Canalblog 10 octobre 2024)

Il est des êtres dont il faut se méfier

Ils se vautrent tant dans la fange vulgaire

Sur le sens commun se plaisent à ch…

Leurs mots, leurs gestes, leurs manières de faire

Peuvent contaminer un peuple en galère

Leurs éjaculations ne sont que pus, misère!

Même de parler d’eux, la bouche se sent sale

Ils glorifient le mâle, erreur juste le mal!

Fantôme

Mardi 12 novembre 2024

A une poétesse de quinze ans:

Oh! quel poignant poème!

On espère pourtant

Que la terreur qu’il sème

Ainsi s’exprimant

Par la faveur sublime

De la Muse Erato

Lové parmi tes rimes

Ne sera plus bientôt

Qu’un triste souvenir.

Qu’un nuage léger

 

 

 

Dans le vestiaire

Lundi 11 novembre 2024

C’est là que les belles victoires

S’épanouissent à l’extrême

C’est sûr que dans la grande foire

La recherche du trophée suprême

Est sûre d’être couronnée

Avant la plongée…

Regard circulaire sur les lieux…

On juge, on toise la concurrence

On se sent prêt(e) à faire mieux

On se dérouille, on se lance…

 

 

Tu pars tu quittes le troupeau

Dimanche 10 novembre 2024

Serein, le troupeau te regarde:

Il part, il part , il est donc parti…

Serrons les rangs, les patous de garde

Refont le tour du pâtis.

On a ôté les clôtures

On a replanté des haies

Soi-disant pour la Nature

Mais voyons …  C’était

Pour que le loup qui dévore

Vienne égorger dans les prés

Malgré les bla-bla qui redorent

Les faits sont là avec la mort.

Question de date…

Samedi 9 novembre 2024

Ah! Parfois dans ma tête

Se mélangent les temps

Je sais bien que c’est bête

Que c’est attristant.

Au début d’un chapitre

Je lis « Il y a 80 ans »

Et la suite du titre

Me renvoie y a longtemps…

De Gaulle dans Grenoble

J’y étais, j’en suis sûr:

Une parade noble

Où rangés comme un mur

Tous les services d’Etat

Les pompiers les écoles

Obéirent au diktat

« Et pas de fariboles »

On entendit pourtant

Léger comme un murmure

Vercors encore attend

Des armes pures et dures…

Tu étais trop pressé

A Paris de parader…

Soudain je me secoue

(T’avais deux ans mon pote

Ce défilé beaucoup

Plus tard a eu sa cote

Tu étais normalien!)

Dangereux!

Vendredi 8 novembre 2024

(inspiré par Presquevoix Canalblog 6 novembre 2024)

Cet homme est dangereux

Pour êtres en formation

Cet homme est dangereux

Pour son institution.

Il lui suffit d’un instant

Une phrase sublime

Pour semer à tous vents

Un trésor richissime.

Apprendre à penser

Sans béquille et sans bible

Laisser l’esprit danser

Barrières amovibles

Critique autorisée

C’est un opéra bouffe

Leurs murs vont se briser

Les ultras s’étouffent

« Et la loi des ancêtres? »

Sera, la leçon d’un moment

Gravée au fond des êtres

DEFINITIVEMENT.

 

 

 

 

A une poétesse

Vendredi 8 novembre 2024

Chacun de tes poèmes

Qui l’euphorie sèment

Donne aux autres l’envie

De chevaucher Pégase

Pour cueillir à l’envi

Ces mots porteurs d’extase

Et par toi sublimés

Dans un écrin rimé.

Brasier

Jeudi 7 novembre 2024

(Inspiré par un texte FB)

Surtout ne pas s’y fier

Ne pas se méprendre,

Car après le brasier,

Il ne reste que cendres.

Vestiges d’incendie

Peuvent avec tendresse

Au moment de midi

Sembler encore jeunesse…

L’âge nous a appris

Que le feu débridé

Finit avec la pluie

Du matin déridé.

 

 

Où vas-tu sorcière?

Jeudi 7 novembre 2024

(inspiré par une image F B)

Où vas-tu sorcière,

A cheval sur ton balai?

Te voilà bien fière!

Vas- tu à Calais?

Toi, le vilain curieux,

Aux grands yeux écarquillés

Tu n’aurais pas mieux

A faire, que m’épier?

Je vais au sabbat

Dans un coin de la forêt

Tu ne sauras pas

Qui je rencontrerai.

Nos fameux ébats

Que tu ne peux imaginer

Auront tant d’éclat

Que tout sera illuminé.

 

12345