(Souvenir réveillé par « Presquevoix Canalblog » 14 novembre 2024)
Cet homme, dès le matin,
Assis au café derrière son journal
Ne buvait même pas de vin
Restait seul, ce n’était pas banal…
Les habitués se méfiaient
Etait-il de Moscou l’agent secret?
Nouvelle cinquième colonne?
Le mari de cette conne
Qui arrivait comme un chancre:
A l’école ne voyait cancres
Mais de possibles lycéens
Et en avant le baratin!
Bon! Elle faisait lire les gamins,
Mais lui… Ne FAISAIT RIEN
L’école avait pourtant un jardin
Envahi par le plantain…
En plus, je vous le donne en mille
Que croyez-vous donc qu’il buvait?
Ni vin, ni café, ni tisane sénile
C’était de l’eau qu’on lui servait.
Et dans son petit carnet
Que pouvait-il bien écrire?
Ce temps qu’il mettait pour lire
Le journal des chiens écrasés!
Toutes les rumeurs sur lui basées
N’arrêtaient pas de circuler…
Chut! Ne le dites à personne
Il était professeur retraité
Devenu partiellement aphone
Cause à l’époque mal détectée.
Eh bien, étonnant !
Le mari de mon institutrice
Salvatrice!
Elle força les réticences des parents en leur apportant des dossiers de candidature à des concours correspondant aux désirs exprimés par ses élèves (ce qui gêna les projets de ceux qui ne rêvaient que de main d’oeuvre gratuite jusqu’à l’appel sous les drapeaux!