Le bûcheron montagnard

Il est entré dans les broussailles

A sorti serpe et cisailles

Au ras du sol a raccourci

Plantes voraces qui créaient soucis

Il a saisi la tronçonneuse:

Pour les besoins, l’élagueuse

Sans trop toucher aux baliveaux

Eclaircirait le tableau.

A débouché sur la scierie

Tous les troncs a équarris

Rognés, râpés, à coups de varlope,

Les a fait fondre comme clope.

Epuisé de porter sa croix,

Cela faisant s’est retourné:

« Qui veut faire mieux dans la journée »?

Je compte jusqu’à …….. …. trois

L’assistance suffoquée

Eut beau crier: « On est choqués »

Ne réussit pourtant pas

A bloquer la marche au trépas.

 

 

Bonimenteurs d’autrefois

Autrefois, dans toutes les foires

On entendait les bonimenteurs

Tous vous prenaient pour des poires

Tous étaient de foutus menteurs…

Les ratés de l’usine voisine

Présentés comme des oeuvres d’art

Bien emballés j’imagine

Etaient vendus par ces renards.

La poudre de perlin pin pin

Qui devait faire miracle

Dans leurs discours souverains

Etait montée au pinacle…

Des soigneurs  hautement déclarés

Par mains radiantes calmaient les maux

D’autres dans une tente fermée

Avec les tenailles à chevaux

Après un joli boniment

Vous arrachaient les dents…

…………….

Ah! les foires d’aujourd’hui

Sont ouvertes, évidemment,

Mais oui! Mais oui! Mais oui!

Par notre gouvernement.

Quand vient l’automne (film)

Synopsis

Tout public

Michelle, une grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude. A la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu.

Le film bouscule un certain nombre de croyances.

Même alors qu’ils sont adultes, les vieux que certains aimeraient racornis sur leurs petites misères, se questionnent se mettent en cause: « Est-ce de ma faute si.. Ai-je bien fait? Je suis responsable »

Certaines rivalités, certains comptes, certains reproches de leurs descendants sont évoqués de façon dure. Ce qui était un temps, le mieux, était-il erreur? Certains descendants qui considèrent que « tout leur est dû dès maintenant »

Les parti-pris

 

Accident

La suspicion automatique

 Le drame.

LA MORT

Avouerai-je que j’ai utilisé mon mouchoir?

La Lulu (radotage)

« LULU »

Depuis plus de quarante ans

Elle fut fidèle au poste

Apportant incessamment

Du plaisir à qui accoste.

Ses cheveux longs, blond platine

Toujours coiffés impeccablement

Avaient blanchi au fil du temps

Mais elle restait « à la turbine ».

Debout quelque soit le temps

Dans le coin de la forêt

Elle attendait le client

Au tapin et puis après.

Elle a disparu un jour

Sans qu’on sache trop pourquoi

Je n’étais pas de ses amours,

Mais elle manque au coin du bois.

Cet article a été posté le Jeudi 3 octobre 2013

Bravo, la France!

J’ai entendu un certain Tavares

Vanter très haut nos grandes écoles

Qui fournissent avec largesse

Des ingénieurs du Nord au pôle…

 

Est-ce la grandeur de la France

De les fournir à très grand coût

Sans en retour exiger redevance

Pour son image au monde , c’est tout????

Tous ces Français, colons étranges!!!

Dans pays plus riches que nous

Quel retour a la France en échange

Sinon mépris du pays à genoux???

Si de loin, leur bulletin de vote

Pour les nantis, de grand recours

Choit dans l’urne sans payer les notes

Ah! Robespierre au secours!

 

 

STATISTIQUES

Interrogé par Europe 1, un conseiller de Bruno Le Maire à Bercy explique la situation : « En réalité, il y a eu une erreur statistique, car notre modèle de prévision est obsolète. Depuis le Covid, la croissance génère moins de recette fiscale ». Et ajoute : « On s’en est aperçu début 2024, on a alerté, on a demandé un projet de loi de finances rectificatif, mais nous n’avons pas été écoutés », conclut-il.

Ah! Comme c’est bien, les statistiques

Cela permet de manière automatique

De fermer la bouche aux questionneurs

En gardant la main sur son coeur!

Une armée de très hauts spécialistes

Issus des plus hautes et coûteuses écoles

Engagés sur leurs foutues pistes

Dans leurs bureaux _  chut! _ somnolent.

Ils sont chargés de rendre audible

En la noyant dans  groupes indistincts

Toute vérité indicible

Que politiques ont sur leur chemin!

Ambition

(inspiré par « Presquevoix » Canalblog 13/10/2024)

Laisser son nom!

Laisser son nom!

Il fut un temps où progéniture

Pour combler le vide sans fond

Par la grâce de la Nature

Réglait l’affaire pour de bon…

Mais vite, malédiction!

Hiérarchie fit apparition

Chacun voulut dans les échelons

Dominer l’autre: ambition.

Ah! Ambition?

Jolie formule

Comme une contagion

Tous les ânes toutes les mules

En sont victimes à l’unisson.

Compétition!

A qui écrasera l’autre

Pour reluire sous les lampions

Quitte à devenir l’apôtre

Du pire pour l’occasion.

Pour le sommet tous les moyens

Toutes les pires façons

Afin d’écraser qui n’est rien

Comme s’il s’agit de pions…

Pour combler leur ambition

Déments, politiques, régicides,

Despotes, tyrans, caïds,

Voire martyrs intrépides

TOUT EST BON!

Radotage

Sauvetage d’un jour

 

Je l’avais prise à un rond-point ,

L’était montée sans faire de foin

Dans le camion plein de gravats :

Juste une place assise, là !

« Je ne peux pas rentrer chez moi

(Heureusement qu’il ne fait pas froid)

Ma mère est avec son amant,

Elle a peur que mes dix-sept ans

Donnent des idées au pervers,

Ma vie est un peu à l’envers.

Pour ce soir, c’est dans un refuge

Que je m’abriterai du déluge…

Ce sera encore, pour moi, le mieux.

Je sens parler mon ventre creux

N’auriez-vous rien à grignoter ?

Je rentrais de faire un chantier :

_ Dans le sac, je n’ai pas fini

Mon casse-croûte de midi,

Prends-le si cela te convient

_ Merci, monsieur ça ira bien. »

Mais quand j’ai vu la donzelle

Dévorer la chaude mortadelle

Mordre dans le gruyère suant

Je compris l’appétit urgent.

Au risque de faire bavasser

Toutes les pies dans le quartier

L’ai emmenée à l’Intermarché

Pour nourriture lui acheter.

Puis  jusqu’au plus près l’ai montée

De la cabane de berger…

« Tu aurais du  me l’amener

Dit ma moitié à mon arrivée

Un lit on aurait bien trouvé »

Ben , je n’aurais pas osé !

Cet article a été posté le Jeudi 15 janvier 2015 

Radotage: mon miroir

Quand je passe devant la glace,
Un instant fugace
Je ne reconnais pas
L’homme que j’y vois :
Ce vieillard qui est là
Est-ce bien moi ?
Mon cœur d’adolescent
A chaque fleur bondissant,
Que fait-il donc
Derrière ce vieux barbon ?
Cette barbe blanche
De quelle avalanche
Ressort-elle teintée?
Ces cheveux clairsemés
Qui les a implantés ?
Ce front tout ridé
Qui l’a mal repassé ?
Et ce ventre tombé
Comme coussin ballant
Contient-il un enfant ?
Non ! c’est dans mon esprit
Qu’est l’enfant que je suis
Ce que les autres voient
Et parfois aussi moi
N’est que faux semblant
Ce n’est pas l’important !

Visite matinale

Ce matin , juste levé,

Encore en chemise,

Soleil pas encore arrivé

Légère brise,

J’entends frapper…

C’est la jeune voisine,

Presque encore une gamine,

Avec son bébé

Qu’elle vient de promener.

Souhaite non  des baisers,

Mais veut vite m’alerter:

Mon  âne s’est sauvé…

L’a rencontré …