C’est l’histoire d’une oiselle
Qui refusa mes avances
Ma cage n’était pas belle
Elle professait les distances.
Quand je voulus la contraindre
A grands cris, elle s’échappa
Pourtant n’avait guère à craindre
Que sécurité n’est-ce pas?
A l’abri des prédateurs
Avec de copieux repas
Pour pondre, chanter le bonheur…
De cela ne voulut pas…
Libre à toi jeune demoiselle
Tu verras bien à l’avenir…
Dans un fort battement d’ailes
Elle partit sans revenir.
Des voisins catastrophés
Ont trouvé au fond de leur haie
Les plumes de l’insurgée
Le renard? Je le savais!
De ma leghorn dorée
Bien peu en sera resté!
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