Synopsis
Jean Monier, avocat pénaliste a renoncé à défendre des criminels, depuis qu’il a obtenu l’acquittement d’un assassin, récidiviste.
Un père de famille paisible et affectueux, Nicolas Milik, est placé en détention, accusé du meurtre de sa femme, alcoolique. L’affaire émeut Maître Monier, convaincu de l’innocence de l’accusé. Un deuxième accusé est son meilleur ami, celui-ci meurt en prison.
Monier s’engage avec humanité dans la défense de l’accusé, contre l’avocat général, intraitable, qui cherche à établir la preuve de la culpabilité de Milik.
Durant le procès, le fil de la vérité se dévide, entre innocence et culpabilité3, explorant la construction de l’intime conviction.
Si « Le fil » est vraiment issu d’un fait réel, alors il est de nature à détruire toutes les illusions sur l’humanité et la justice.
Voilà un homme à qui « on donnerait le Bon Dieu sans confession » que, pourtant, sur un indice infime la justice va condamner…
Dans le courant de la TROP longue attente du procès, on voit des manoeuvres à peine à la limite de la légalité de la part d’un avocat…Puis, après procès, on découvre la pernicieuse action d’une juge au huis-clos…dénoncée contre toute légalité par un(e) juré(e)…
Et, pour finir, deux coups de théâtre viennent à bout de la dernière des illusions: celle de la bonté intrinsèque de l’humain comme aurait voulu l’enseigner Rousseau…
On n’en sort pas indemne!
Un synopsis qui donne l’eau à la bouche !
Tant mieux!