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Archive pour juillet 2024

En lambeaux, après un deuxième tour peu glorieux

Mercredi 10 juillet 2024

Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet appelle la gauche à « respecter le Parlement » et s’inquiète du 49-3

Article de Romain Herreros

En lambeaux, après la bataille,

Elue  finalement

Grâce au secours des « rien qui vaille »

Qu’elle méprisait allègrement

La voilà qui crie « respectez! »

A qui elle disait:  » la fermez! »

Si elle avait un peu de fierté

Elle éviterait de s’épancher

Sur  des façons de gouverner

Qu’elle a plus qu’approuvées.

 

 

On disait hier bonimenteur…

Mercredi 10 juillet 2024

(inspiré par « Presquevoix »Canalblog 5 juillet 2024)

On disait hier bonimenteur

On parle maintenant d’influenceurs…

Des diseurs de bonne aventure

Dont autrefois en saine nature

On se repaissait à la foire

En souriant de leurs histoires…

Grâce à la bénie technologie

Ils pénètrent dans les logis

Certains parfois

Sur leur minois

Avec leurs souliers bien cirés

Font un instant chavirer

Dans un affolement d’éoliennes

Des girouettes très anciennes

Et ces nouveaux moulins à vent

Brassent l’air un certain temps…

Période de présence incertaine

Lundi 8 juillet 2024

S’ouvre pour un certain temps une période de présence irrégulière…

Merci à mes visiteurs pour leurs visites si nombreuses

Si la Parque me laisse cette liberté, je reprendrai mes radotages quotidiens à… la rentrée

Joyeux été à tous!

Parasite?… Colonisation?…

Lundi 8 juillet 2024

Vous connaissez ce phénomène:

Sur un arbre un peu vieillissant

Peut-être est-ce le vent qui l’amène_

S’accroche comme innocemment

Minuscule fragment de mycélium

Qui ne dérange pas pour le moment

Mais venant boire sève-sérum

Se développe secrètement.

L’arbre qui vieillit ne se rend compte

Que sa branche végète curieusement

Pendant ce temps, la fièvre monte

Le champignon étonnamment

Prend toutes ses aises, envahit:

Il a créé sa colonie!

J’ai lu récemment documentaire

Sur la façon dont certain militant

D’une branche peut-être sectaire

D’un parti qui hier fut puissant

Manoeuvra pour faire sienne

Un fleuron de modernité naguère

De proche en proche, le coloniser,

Jusqu’à en faire arme de guerre

Contre l’idéal jadis visé.

Se l’approprier

 

Comment on m’a appris ce qu’est la colonisation

Lundi 8 juillet 2024

Radotage:

C’était après la fin de guerre

Avec ses raretés

Chacun cherchait enfin

Après tant de misères

A rétablir des liens

Parfois bien oubliés.

Venant des colonies

La nouvelle arriva :

Les cousins d’Algérie

Jeunes, inconnus jusque là,

Viendraient une semaine

De cousine en cousin.

Le grand oncle d’abord

Fut ravi de l’aubaine :

Connaître les neveux lointains

De suite fut d’accord.

Il leur trouva,  non sans peine

Chambre à peu près décente

Pour le temps du séjour.

L’arrivée sur la scène

Lui parut étonnante

N’attendait, non,  pas d’amour…

Son frérot, incapable

Au pays natal, de réussir

Qu’avec tous ses frères

En mouvement d’ensemble

Ils étaient allés établir,

Pour rassurer leur père…

Le repas préparé

Comme pour fils prodigue

Du bout des dents fut à peine

Grignoté

Attendaient des agapes sans digue

Etre là,  Roi et Reine.

Du café d’orge et de chicorée !

De grâce servez-nous

Un bon verre de thé !

Circulèrent ainsi

Selon les rendez-vous

De fermes en taudis…

Avec la même moue…

 

Ainsi dix ans plus tard

Quand ce fut temps de fuite

Peu de parents ringards

Leur ouvrirent un gîte.

Radotage: une autre époque

Lundi 8 juillet 2024

 

Il me souvient de cette histoire

Au temps d’autres migrations

De retour, période noire

De porte ouverte, bonne action.

Logez, logez dans l’annexe

Vous qui n’avez donc plus de toit

Non ne payez, cela me vexe…

Prirent leurs aises ma foi…

Mais le portail, toujours ouvert,

Dorénavant, fut refermé.

Bonnes raisons? Vue à travers:

Etre à l’abri des mal inspirés…

Puis un matin, la serrure,

Dans la nuit, changée, avait été

Pour une bien plus dure,

Soi-disant pour sécurité.

Puis ce fut toute une famille

Jusqu’à troisième génération

Qui vint établir ses billes

Qui vint cloitrer l’ancien patron…

Quand il finit par perdre la tête

Et à coups de fusil vengeurs

Voulut faire place nette

Le monde entier cria horreur!

Pour comprendre…Ne pas perdre de vue!!

Lundi 8 juillet 2024

Cinquante ans d’occupation illégale en Cisjordanie : comment la colonisation n’a cessé de s’étendre

Malgré les résolutions internationales, l’Etat hébreu continue d’encourager la colonisation des territoires occupés depuis la guerre des Six-Jours, en 1967.

Par Pierre Breteau

Au début de l’été 2023, le gouvernement israélien, dirigé par la droite nationaliste et l’extrême droite, a pris plusieurs décisions présageant d’une possible annexion totale de la Cisjordanie. Dans ce territoire peuplé de 3,3 millions de Palestiniens, occupé depuis cinquante-six ans par l’Etat hébreu, les colonies de peuplement israéliennes se multiplient au fil des années, malgré les critiques répétées de la communauté internationale.

 

 

Depuis 1967, l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a voté pas moins de onze résolutions condamnant l’occupation de la Cisjordanie et les atteintes aux civils : 242 (1967), 338 (1973), 446 (1979), 452 (1979), 465 (1980), 476 (1980), 478 (1980), 1 397 (2002), 1 515 (2003), 1 850 (2008) et 2 334 (2016). En février 2023, le Conseil de sécurité de l’ONU a encore déploré le non-respect de ces résolutions et « l’expansion des colonies de peuplement ».

Ce texte date de juillet 2023!!!

Radotage: formation des jeunes

Dimanche 7 juillet 2024

Ces projets sont-ils viables? Se demandent les commentateurs…A QUI LA FAUTE?

Ah! Si on avait écouté Jargot!
J’ai le souvenir, dans ma jeunesse

D’avoir participé à des réflexions

Où la principale question

Etait apprendre avec hardiesse

A tous milieux, toutes conditions,

Le B A ba de la gestion

Des communes affaires.

Le tout premier échelon

Se trouvait à l’école primaire :

La coopérative scolaire

Première marche démocratique.

Le projet des MJC, pour la liberté

Voulait la formation civique

La préparation aux responsabilités…

Paul Jargot, maire de Crolles

Militait pour ce dessein

Trop soucieux de (dé)former leurs poulains

Les politiques parlant de fariboles

Firent échouer cette perspective

Et assignèrent aux « maisons pour tous »

Des ambitions beaucoup plus douces:

Des activités sportives

A l’abri de la réflexion

Des divertissements futiles

Afin que le pouvoir reste tranquille!

Expérience:  

A la MJC

Bi-centenaire de la révolution

 

C’était grand remue-ménage

Dans toute la Nation

Deux cents ans c’était grand âge

Pour notre révolution…

C’était période électorale

Pour élire un président

La gageure était totale

Entrainer chaque habitant.

Au milieu des divergences

Il fut décidé posément

Que toutes les connivences

Au vestiaire, ben on les pend….

On recense les compétences

Les volontés déclarées

A la bibliothèque on pense

Des faits locaux déceler…

Tiens! Cet ancienne gargote

Qui dura encore cent ans

Voilà une idée qui nous botte

C’est le décor évidemment….

 

 

Imaginons une fête

Veille de mariage, pourquoi pas?

Quels types de jeux étaient vedettes?

Trouvons qui les animera.

Pour les costumes, le groupe « couture »

Bien à l’écart des jeux bruyants

Est à convaincre de coudre des bures,

Des sans-culottes, les vêtements.

Pour les chansons en vogue alors

Chorale des vieux, évidemment

Négocier pour avoir l’accord

C’est que des mondes concurrents….

Toutes ces « associations »

En rivalité avec la jeunesse

Pour fêter la révolution

Demandaient beaucoup de « caresses »

Et maintenant, il faut écrire

Les phrases sans personne brusquer

A déclamer, déclarer, dire

Quarante « acteurs » souhaités.

 

 

Un groupe de cinq rédacteurs

Se réunit maintes semaines

Pour prévoir le jeu des acteurs

Les tirades, il était à la peine…

Au bout d’un certain nombre de soirs

Ayant groupé mille propos

J’emportai le tout pour voir

Comment articuler le topo…

Il me fallut cinq nuits complètes

Pour rédiger, mettre même en vers

Un premier projet global de la fête

A en avoir la tête à l’envers…

 

Enfin, après moultes corrections

Maint geste, maint cri incongru

Nous fûmes en accord pour répétitions

Difficulté que je n’aurais jamais cru.

Certains toujours à s’exprimer

Pour aligner deux phrases simples

Pour dans le texte se couler

Ne furent vraiment pas des exemples.

 

 

Vint enfin le grand jour

En faisant le bilan final

Avait travaillé autour

De ce projet monumental

Une grosse moitié des habitants

Avec réelle coopération

Entre les locaux de cinq générations

Et les nouveaux des lotissements.

 

Hélas! voyant le mouvement,

Les politiques du moment

Prenant peur de ces troublions:

Donner responsabilités aux jeunes, voyons

Otèrent à cette association

Trop fédératrice à leur gré

De leur local la gestion

Pour une maitrise plus « policée »

Radotage: Au nom des fils

Samedi 6 juillet 2024

 

(Présentation piochée sur internet)

Voici 17 ans, de jeunes scouts et un plaisancier ayant tenté de les sauver périssaient noyés au lage de Perros-Guirec, en Bretagne. La responsabilité de l’abbé Cottard qui avait en charge la surveillance des adolescents, était mise en cause. Un drame dont est tiré le téléfilm Au nom des fils, diffusé ce mardi 17 mars à 20h50 sur France 3.

Christian Faure s’est inspiré d’un fait divers breton pour le téléfilm Au nom des fils : la mort en mer de quatre jeunes scouts et d’un plaisancier qui tentait de leur porter secours, au large de Perros-Guirec en 1998. L’abbé Cottard, religieux traditionnaliste, avait été jugé responsable du drame. Les scouts, de jeunes adolescents, avaient en effet pris la mer, seuls, sans être accompagnés du prêtre, et ce malgré des conditions météorologiques très défavorables.

Le téléfilm met au cœur de l’histoire le destin de deux femmes : la mère de l’un des enfants, campée par Léa Drucker, et la mère du jeune sauveteur disparu, jouée par Isabelle Gélinas, qui vont chacune à leur manière affronter le deuil de la perte d’un enfant. Celles-ci devront faire face à leur entourage lorsqu’elles décident de saisir la justice, tandis que l’omerta règne dans la communauté religieuse, y compris chez les parents des autres jeunes victimes. La recherche de la vérité que ces deux mères doivent à leur enfant va peu à peu les rapprocher.

Mardi soir, sur fr3 passait le film : « Au nom des fils »

 

En dehors du drame sur lequel est bâti le film, ce qui peut frapper des gens non avertis des comportements de personnes qui pratiquent leur religion comme une secte, c’est la négation du prix de la vie. On peut comparer la manière dont l’entrainement de ces jeunes est conçu aux conceptions des généraux de 14-18… Et on est forcé de penser qu’il n’y a pas loin dans l’extrémisme, entre cet  entrainement et celui des enfants utilisés par DAESH.

Certains penseront que le film a forcé le trait…

L’année précédant le drame, j’avais eu maille à partir avec ce genre de « scouts », installés sur un terrain voisin, qui s’étaient présentés chez moi, pour « m’inviter » à assister chaque matin à leur messe en latin … Comme je leur avais répondu que cela ne m’intéressait pas ils avaient eu l’audace de me répondre : « ce sera de gré ou de force ». Bien entendu, je les ai jetés dehors, mais, chaque matin, à sept heures cinquante cinq, ils sont venus faire une manœuvre de rassemblement de type militaire devant ma porte.

Ma foi, je travaillais dans la banlieue lyonnaise, les jeunes zonards étaient moins désagréables.

 

PS : Je précise que je parle bien ici des « scouts d’Europe » et non des scouts de France avec qui le voisinage a toujours été correct voire sympathique.

Cet article a été posté le Jeudi 19 mars 2015

Farcies!

Samedi 6 juillet 2024

Mes oreilles sont farcies

Du bruits de moteurs débridés

Dans les bois, les routes aussi

C’est paraît-il un rallye

Les collines sont perturbées…

Pour une fois, un samedi,

Où l’école intégriste

Ne hurle pas ses « veni vidi vici »

Voilà qu’une bande de puristes

Des pétarades à profusion

Vient coloniser les pistes

Avec ses accélérations.

 

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