Archive pour juin 2024

Cauchemar

Samedi 22 juin 2024

Les nostalgiques de l’OAS

Ce jour-là, à force de de promesses

Avaient envahi tous les pouvoirs…

Le sang coulait dans les couloirs…

Bien encadrés par armée étrangère

Les nuits ressemblaient à un enfer

Les médias depuis longtemps complices

Sur les avis de la police

Accusaient la gauche des préjudices

Causées par turpitudes de milices…

 

article 16 de la Constitution

Vendredi 21 juin 2024

Certains ont prétendu que le Président aurait envisagé de recourir à l’article 16…Même si cela n’a pas été confirmé.

Voilà ce que prévoit l’article 16 de la Constitution : “Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances (…).”

Le texte pose ainsi 2 conditions pour mettre en oeuvre les pouvoirs exceptionnels du Président de la République :

  • 1re condition : une menace grave et immédiate des institutions de la République, de l’indépendance de la Nation, de l’intégrité de son territoire ou de l’exécution de ses engagements internationaux
  • 2e condition : une interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels

Si l’une de ces conditions n’est pas réunie, il n’est pas possible de recourir à l’article 16 de la Constitution.

Le recours à l’article 16 de la Constitution est un pouvoir propre du Président de la République : aucun contreseing ministériel n’est nécessaire.

Par ailleurs, si le Président de la République souhaite recourir à l’article 16, il doit obligatoirement consulter le Premier ministre, les présidents des assemblées (président de l’Assemblée nationale et président du Sénat). Il doit également consulter le Conseil constitutionnel.

En outre, il doit informer la Nation par un message.

Enfin, en cas de mise en oeuvre de l’article 16 de la Constitution, le Parlement se réunit automatiquement (“de plein droit”)

Les pouvoirs exceptionnels de l’article 16 de la Constitution

Si l’article 16 de la Constitution est mis en application, le Président de la République peut prendre toutes les mesures exigées par les circonstances, mêmes des mesures qui relèvent normalement du domaine de la loi. Le Président de la République va bénéficier de “pouvoirs exceptionnels” qui vont lui permettre de régler la situation de crise. Certains auteurs parlent de “pleins pouvoirs” du Président de la République.

Rappel : le Président de la République ne peut normalement agir que dans le domaine réglementaire (art. 37 de la Constitution). Il ne peut normalement pas agir dans le domaine de la loi (matières mentionnées à l’article 34 de la Constitution), lequel appartient au Parlement (titulaire du pouvoir législatif). Grâce à l’article 16 de la Constitution, le Président de la République va pouvoir empiéter dans le domaine de la loi afin de prendre les mesures qui s’imposent au regard de la crise.

⚠️ Toutefois, la Constitution de 1958 prévoit certaines limites aux pouvoirs exceptionnels du Président de la République :

  • Le Président de la République ne peut pas dissoudre l’Assemblée nationale
  • Le Président de la République ne peut pas engager une procédure de révision de la Constitution
  • Le Président de la République ne peut pas interdire au Parlement de se réunir

 

 

Radotage:

Vendredi 21 juin 2024

Ils croyaient avoir trouvé,

Trouvé la poule aux oeufs d’or,

Alors ils avaient ramassé

Tout ce qui était leur trésor.

Avaient investi

Leurs économies

Dans cette occasion si belle,

Parfois lui sans dire à elle,

Parfois elle, en secret de lui…

Et voilà qu’aujourd’hui…

Jamais, jamais, n’auraient pensé

Que ce grand monsieur en cravatte

Pourrait simplement les voler,

En faillite leur couper les pattes.

Jamais n’auraient imaginé

Que l’entreprise était fantôme

Pas possible! Un si bel homme!

Un être si raffiné

LUI? UN ESCROC?

Que cric me croque!

LUI? UN SALAUD?

Vous êtes sinoques!

Cet article a été posté le Vendredi 10 mars 2017

Radotage…

Vendredi 21 juin 2024

Les vêtements et moi (1)

Chemise blanche et cravate 

Je ne sais pas pourquoi, je suis allergique aux cravates /chemises blanches… 

Est-ce parce que la plupart de mes inspecteurs en portaient ? NON !Je détestais déjà ce type de vêtements bien avant… Est-ce parce que cela représentait la tenue du dimanche ou des grandes occasions ? Il ne me semble pas : je n’ai pas de mauvais souvenirs de ces moments-là. 

Pourtant, le simple fait de rencontrer un porteur de cravate et surtout de l’ensemble chemise blanche/ cravate me met immédiatement sur mes gardes…Cela m’a même amené parfois à des attitudes inconsidérées ( ?!) comme faire campagne pour une candidate, plutôt que pour un homme aussi compétent mais… trop bien habillé à mon goût ; 

A force d’y réfléchir, j’ai fini par penser que cela remonte à ma petite enfance (freudien, bien sûr !!) : Mon grand-père était adjoint au maire, président du syndicat agricole… et conseiller personnel de beaucoup de gens qui venaient le consulter. Parmi les personnes qui déferlaient chez nous puisque quatre générations vivaient sous le même toit (dans trois pièces d’habitation, mais peu séjournaient longtemps dans les lieux en dehors des repas) il y avait des paysans, des artisans, des gens simples qui ne dérangeaient pas la vie de la famille, et puis, il y avait « les autres » ceux pour lesquels ma grand-mère handicapée et ma mère fragile devaient se démener pour recevoir avec les honneurs ces personnes importantes. Bien entendu, pendant que ces messieurs (candidats à élection, députés… patrons de fromagerie…) étaient là, notre place, à nous les petits, était à l’étable…Oh ! ce n’était pas désagréable : nos animaux faisaient un peu partie de la famille, et l’étable était le lieu le plus chaud de la maison… Mais nous devions attendre qu’ils partent… Moment où mon grand-père souvent, en nous retrouvant disait : « encore un qui cherche à nous entuber » 

LE COCHET, LE CHAT ET LE SOURICEAU

Vendredi 21 juin 2024
Un Souriceau tout jeune, et qui n’avait rien vu

           Fut presque pris au dépourvu.

Voici comme il conta l’aventure à sa mère :

 » J’avais franchi les monts qui bornent cet État,

Et trottais comme un jeune rat

Qui cherche à se donner carrière ,

Lorsque deux animaux m’ont arrêté les yeux :

L’un doux, bénin et gracieux,

Et l’autre turbulent et plein d’inquiétude .

Il a la voix perçante et rude,

Sur la tête un morceau de chair ,

Une sorte de bras dont il s’élève en l’air

Comme pour prendre sa volée,  ;

La queue en panache étalée.  »

Or c’était un Cochet dont notre Souriceau

Fit à sa mère le tableau,

Comme d’un animal venu de l’Amérique .

 » Il se battait, dit-il, les flancs avec ses bras,

Faisant tel bruit et tel fracas,

Que moi, qui grâce aux Dieux de courage me pique,

En ai pris la fuite de peur,

Le maudissant de très bon cœur.

Sans lui j’aurais fait connaissance

Avec cet animal qui m’a semblé si doux.

Il est velouté comme nous,

Marqueté, longue queue, une humble contenance,

Un modeste regard, et pourtant l’œil luisant :

Je le crois fort sympathisant

Avec Messieurs les Rats ; car il a des oreilles

En figure  aux nôtres pareilles.

Je l’allais aborder, quand d’un son plein d’éclat

L’autre m’a fait prendre la fuite.

- Mon fils, dit la Souris, ce doucet  est un Chat,

Qui sous son minois hypocrite,

Contre toute ta parenté

D’un malin vouloir est porté.

L’autre animal tout au contraire,

Bien éloigné de nous mal faire,

Servira quelque jour peut-être à nos repas.

Quant au Chat, c’est sur nous qu’il fonde sa cuisine.

Garde-toi, tant que tu vivras,

De juger des gens sur la mine.

La Fontaine n’a jamais été aussi « in »

EHPAD…???

Jeudi 20 juin 2024

(inspiré par « Presquevoix Canalblog 19 juin 2024)

Dure dure étape avant extinction…

Certains,

Un temps certain,

Gardent gravée en eux leur éducation…

N’ayant nulle envie d’une accélération

Ils cherchent paix

Comme dans un mini palais

Choisi comme hôtel en station…

Mais l’accueil de la vieillesse

Par la rareté des installations

Crée des cohabitations

Dépourvues de tendresse.

S’il suffisait

D’un rabais

Pour rendre supportable

Une situation intenable…

Pas de baguette magique,

Pour ce genre de clinique!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Radotage:

Jeudi 20 juin 2024

Ultime promenade

Le vieillard arrêta son incertaine marche
D’un mouchoir à carreaux extirpé de sa poche,
Il épongea son front en ôtant sa casquette.
Sur la pierre, tout près, les mots dansaient claquette
Mais son esprit savait ce qu’ils dissimulaient…
Ne plus le laisser seul, voilà ce qu’on disait…
Depuis dix mois déjà, elle l’avait quitté
Combien elle lui manquait ! C’était l’éternité !
Le jour était venu du déménagement
Demain il s’en irait dans un grand bâtiment
Où tout serait prévu pour sa sécurité,
Son confort, sa santé et sa tranquillité
Il s’assit lentement sur le petit muret,
Pour lui c’était le jour de son petit secret,
Jalousement caché aux religieux briquets
Aux curés, aux bigots et leurs ultra valets.
Sa jambe tiraillait, il lâcha avec peine
La longue protection de sa veine saphène.
Gonflée, démesurée, pelotonnée en vrille,
Là se trouvait l’issue au creux de cheville.
Un coup d’ongle suffit à entrouvrir la porte
Au flot libérateur qui menait à la morte.

Cet article a été posté le Dimanche 27 février 2011 

Terreur de vieux paysans

« SURTOUT! Ne pas faire parler »

Telle avait été leur façon

De vivre, de se comporter.

Surtout ne pas donner de raison

Aux forts, aux puissants initiés

De venir fourrer leur nez

Dans leur manière de subsister.

z’avaient vraiment mal supporté

Au temps où ils avaient un bébé

Qu’une assistante sociale

Se ramène et tout déballe

Et dans la situation

Vérifie que les biberons

Avaient bouilli avant tétée,

Que les langes étaient bien lavés.

Ne voulaient pas être « assistés »..

Quand la Marie un jour sentit

Que son bras ne se levait plus

Que sa jambe semblait bouillie

Qu’elle ne parlait presque plus,

Malgré la peur qui la tordait

Elle ne voulait surtout pas

Du médecin qui l’enverrait

Dans un bicêtre et pis voilà.

L’André non plus point ne désirait

Ouvrir les yeux sur la question:

« De l’arthrose que c’était

Un avécé qu’est-ce que c’est donc? »

Si la Marie chaque pas tangue

Si les gens la voient éclopée

Il y aurait de bonnes langues

Pour dire qu’elle l’aura mérité,

Que le Bon Dieu l’aura punie

Et puis… Et puis… Et puis…

Allez savoir ce que feraient

Les abrutis de la mairie?

Ils pourraient bien, ils pourraient

Décider que c’est bien fini

Qu’il faut rentrer à l’hospice!

Alors, quels que soient les sacrifices,

Surtout que personne ne voie

Qu’elle ne peut plus suivre sa voie.

Et l’André, comme si rien n’était

Soigne les poules, range sa grange

Et va au bois pendant qu’elle dort.

La Marie voyant qu’il sort,

Veut préparer le déjeuner

Et s’étale sur le pavé

Sans réussir à se relever…

Au retour de son mari

C’est la grande discussion:

Surtout n’en rien dire aux amis

Ni aux jeunes pas question!

Ils placeraient ce téléphone

Qui devrait en cas de besoin:

Juste un bouton et pis ça sonne

Chez l’un des fils, s’il n’y est point

Chez le second et par défaut

Chez les pompiers ça point ne faut!

On saurait qu’il faut des soins

Ce serait vite à l’hôpital

Plutôt que partir si loin

Mieux vaut mourir, c’est moindre mal.

Cet article a été posté le Lundi 31 août 2015

CHUTE…

Mercredi 19 juin 2024

Me suis cassé la margoulette

Oh! Lala que c’est bête!

Ne croyez pas que je dégoise:

Je voulais cueillir des framboises…

Sans hésiter, malgré

Les orties formant fourré.

Ai voulu les arracher

Le bloc de traitresses a lâché

A la renverse, suis tombé…

DIFFICILE de me relever

Bras, visage couvert de piqûres,

N’étais pas beau, ben c’est sûr!

Tout seul, me suis inquiété:

Devant le miroir me suis placé.

Je n’ai pas la gueule de travers…

Mes membres ne sont pas hiver

Je peux parler mais suis-je

Bon juge?

Si demain j’ai fermé le parapluie

Certaines à l’aéroport resteront sous la pluie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’agonie de l’irremplaçable

Mercredi 19 juin 2024

(inspiré par « Presquevoix Canalblog » 16 juin 2024)

Ils avaient vécu quelques années

D’amour lentement estompé…

Elle, de plus en plus, avait régné.

Lui se sentait trop étouffer…

De commun accord, séparés,

Elle continuait à le surveiller…

Un rideau fut le grand suaire

De sa certitude millénaire

N’avait jamais imaginé

Elle la Maîtresse incontournable

Qu’elle pourrait être remplacée

Par une quelconque « consommable »

Elle le croyait redevable…

S’en suivit une crise épouvantable

Faire plaisir pour dominer

Pour devenir irremplaçable

(Hélas! Quand cela va culminer,

Ce sera toujours irrespirable!)

Forgée en elle, depuis l’enfance,

Cette certitude infinie

Face à la vie et ses errances

Se trouvait donc à l’agonie.

Détente

Mardi 18 juin 2024

Après les pérégrinations,

Bien besoin de se reposer.

Une table pour s’appuyer

Un siège pour mon séant caser…

Une place seule est libre

Juste en face sur le côté.

Une jolie voyageuse (je vibre!)

Vient s’ y poser comme un oiseau

« Grâce à vous le coin est illuminé »

Dans un élan, dis-je aussitôt.

Elle sourit, fatiguée,

Je lui déclame deux poèmes.

Son regard me dit qu’elle aime

Mais je ne veux point l’accaparer

Elle a son portable à consulter…

Merci pour l’instant agréable!

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