Archive pour mai 2024

Ulysse (ballet)

Mercredi 15 mai 2024

Ulysse est une œuvre de danse contemporaine du chorégraphe français Jean-Claude Gallotta,

. Elle est considérée comme l’une des pièces les plus imp ortantes de Gallotta

et constitue une pierre angulaire de la nouvelle danse française 

qui se développe au début des années 1980 (Wikipédia)

Même quarante cinq ans plus tard, les choix de danse de Gallotta continuent à me surprendre…

Tant les costumes que la musique choisie déroutent.

Je ne suis pas fan de danse, pas assez intello pour comprendre, si on ne me donne pas de repères,

au moins affiché dans un coin pour suivre de près l’épopée sublimée dans le ballet « Ulysse »

J’ai donc apprécié les performances, très proches des exhibitions de cirque…

Admiré les ensembles.

… Mais senti un peu … dépassé!

 

Radotage

SCHEN YUN

C’était à la « cité internationale » de Lyon,

un spectacle que le quant à soi

intello parisien juge « un peu kitsch »(les Echos)…

Certes chargé de nostalgie voire de critique acerbe contre le pouvoir

en place en Chine…

Dans un décor 3 D, par tableaux suffisamment courts,

des danseurs viennent présenter

_ la conception est pédagogiquement efficace_

des traditions de danses  chinoises.

Des danses régionales,

des contes ancestraux sublimés dans la danse.

Pas le temps d’être fatigué, juste celui d’être émerveillé!

Un chant…

Une démonstration d’instrument traditionnel…

L’orchestre assemble, présente, des instruments traditionnels

qui s’accordent avec d’autres, plus modernes.

Le bouseux que je suis a été ébloui.

 

Cet article a été posté le Vendredi 19 avril 2024 

Radotage: pour remonter dans les légendes…

Mercredi 15 mai 2024

L’origine de la guerre de Troie

Vendredi 8 avril 2011

  

Toute l’Olympe était en émoi 

On s’agitait de partout à la fois 

Les dieux, les demi-dieux et même les humains  

Etaient invités pour le festin. 

Car Erato s’était si bien évertuée 

Que les vers que Thétis recevait de Pélée 

L’avaient enflammée. 

Clio, la muse de l’histoire 

Avait ouvert le grand livre doré 

Pour conserver dans les mémoires 

Le souvenir de l’hyménée. 

Cérès avait déposé une gerbe de blé 

Aux pieds des jeunes mariés.  

Calliope, muse de l’éloquence 

Avait inspiré au président de séance 

Ses plus belles envolées,  

Afin que son discours 

Enflamme les cœurs de la cour. 

Leto, même un instant, 

Dans la foule cachée, 

Avait osé arrêter  

Sa fuite devant le serpent ; 

Et son fils Appolon 

Faisait darder sur l’assemblée 

Les plus chauds de ses rayons. 

Minerve avait inspiré 

Aux millions d’artistes 

Dont elle tenait la liste 

Les peintures les plus recommandées 

Pour former le décor souhaité. 

  

  

Jupiter siégeait à la place d’honneur. 

A sa droite, on avait placé 

En signe de respect et peut-être de peur 

L’aveugle destin. 

Les Corybanthes couraient 

Gambadaient, s’agitaient, 

Frappant sur des boucliers d’airain, 

Comme les enfants turbulents 

Qu’elles étaient en tous temps. 

Des acteurs, inspirés par Thalie 

Avaient, dans la soirée, joué la comédie. 

Grâce au feu de Vulcain 

On avait déjà rôti 

30 000 bœufs venant de l’Erythie 

De ces bœufs que Géryon avait contre son gré 

  Cédé au preux Hercule venu pour les chercher. 

10 000 descendants du sanglier d’Erimanthe 

Avaient aussi, en hurlant, donné leur chair succulente. 

Bacchus, depuis le matin 

Avait déjà versé 

Sans jamais mesurer 

Dans des coupes d’étain 

Son nectar sacré. 

Mercure prit sa flûte et se mit à jouer  

Une marche nuptiale plus jamais égalée. 

Euterpe et son orchestre lui prirent le relais 

Pour enchanter les cœurs et jouer un ballet. 

Terpsichore inspira aux millions d’invités 

Les danses les plus esthétiques, 

Même les plus osées 

Les plus acrobatiques. 

Echauffées par les sons  

Et les divins breuvages, 

Les Bacchanales entrèrent en action 

Ce fut le remue-ménage. 

On croyait voir partout  

Le généreux Priape 

Prêt à combler les trous  

En divine soupape. 

Toute l’assemblée haletait 

S’agitait et miaulait 

Dans des ébats féroces et cependant très doux. 

Dans la confusion des mains et des genoux 

Des jambes et des bras, des pertuis agacés, 

Des phallus érigés, des langues affairées 

Nul ne se souciait de ce que faisait l’autre 

L’Orgie n’avait jamais eu de si bons apôtres. 

C’est alors qu’elle surgit. 

Elle, La Discorde, fille de la Nuit,  

Le visage livide et les yeux pleins d’éclairs. 

Ses cheveux étaient de serpents hérissés 

Et sous ses haillons brillait le fer 

D’un poignard à la lame acérée. 

AH ! On l’avait chassée 

Ah ! On l’avait oubliée 

Ah ! Elle n’était pas invitée ! ! ! 

Alors, les dés étaient jetés ! 

Fille des Parques et de la Mort 

Elle allait jeter un sort. 

N’était-elle pas la mère 

De famine et de misère ?

la Bataille de ses yeux de colère 

Ne naissait-elle point ? 

Le Mensonge et le Meurtre ses deux benjamins 

Sauraient bien livrer pour l’affront de céans 

Les plus horribles tourments…. 

Son visage livide  

Contempla un moment 

L’orgie qui sévissait…au plus crucial instant 

Et d’un geste rapide 

Elle lança 

Au milieu des ébats 

L’une des pommes d’or que le géant 

Le géant Atlas au jardin de famille 

Avait sans vergogne dérobées à ses filles 

Pour permettre à Hercule d’accomplir son travail. 

Sur la pomme Aie ! Aie ! Aie ! 

Etait l’inscription : « A la plus belle ! » 

La fête prit alors une tournure nouvelle. 

Toutes les invitées la voulurent pour elles. 

« Cette pomme est à moi, déclara 

D’un ton ferme la déesse Héra 

L’épouse de Jupiter 

Premier Dieu de l’univers 

Est nul ne peut en douter 

La plus belle déité. 

Ah ! non! dit Athéna 

 Fille de Jupiter 

Dussions-nous croiser le fer ! 

Si, beau est le pouvoir, 

Bien plus beaux sont le savoir 

La science et la sagesse ! ! ! 

Si la vraie beauté on doit récompenser 

Qu’à moi elle échoit en vitesse : 

Veuillez me la lancer ! 

Foin de vos jérémiades 

Dit Vénus à son tour 

La beauté fait battre la chamade 

La beauté, c’est l’amour ! 

La plus belle c’est sûr 

Est celle qui enflamme 

Qui abat tous les murs 

Qui, des hommes prend l’âme ! 

  Convenons toutes trois de qui nous départage 

Confions à Pâris cet heureux avantage 

Pâris, le beau Pâris, hésita un moment 

 Il contempla les belles…enfin, se décidant, 

Entre les deux genoux de la douce Vénus 

Il vint déposer 

La pomme convoitée. 

Jugez dans quel courroux 

Entrèrent les déesses évincées 

  C’est ainsi que Troie fut à la guerre livrée 

Mais ne faut-il pas voir dans ce conte sacré 

La preuve que l’amour 

Au-delà des puissances 

Des rois et de la cour 

L’amour doit triompher?   

Sortez couverts !

A la fortune du pot

Mercredi 15 mai 2024

Dans l’idée conspirationniste

Les membres des pouvoirs en place

Ont des relations élitistes

Des amitiés de leur classe…

Ce sont moultes invitations

Que reçoivent certains députés

A de jolies réceptions

En toute impartialité.

Bien sûr, à la fortune du pot,

Que les homards bien cuisinés,

Messagers de choix cruciaux

Côtoient des crus réputés…

Ce sont menteries, voyons!

Leur rigueur est si flagrante

Que honnies soient ces suspicions

Totalement indécentes.

Jusqu’à cet instant morose

Où on découvre le pot aux roses!

Pots cassés

Mardi 14 mai 2024

Quand c’est la guerre dans la famille

Que les parents s’entre-déchirent,

Que chacun cherche la moindre vétille

Pour faire tanguer le navire…

Quand la mère, à la maison,

Enferme les gosses à la cave,

Pour suivre ses déraisons

Alcool, drogue ou client pourrave,

Quitte avant retour du papa

A les combler de caresses,

Leur faire promettre de ne pas

Raconter au vieux leur détresse…

QUI paye les pots cassés?

QUI paye les pots cassés?

Quand, dans un moment serein,

Le père soudain débarque

Rouge de colère et de vin,

Renverse tout à la moindre remarque,

Cogne sur la mère et les mômes,

Fais retentir de cris odieux,

Ce qui l’instant d’avant était home

Devient l’antre d’un furieux,

QUI paye les pots cassés?

QUI paye les pots cassés?

Quand les parents séparés,

Autour de la garde de leurs mômes,

Se battent comme chiens enragés,

Hissant leur haine sur le dôme

De leurs frustrations de naguère,

Cherchent la moindre occasion

Pour  entretenir leur guerre,

Fruit de leurs néfastes pulsions…

QUI paye les pots cassés?

QUI paye les pots cassés?

 

Ah! Le théâtre!

Lundi 13 mai 2024

(Inspiré par « Presquevoix » Canal blog 12mai 2024)

Ah! Le théâtre!

Trouver le moyen de sublimer

Une tentation opiniâtre

En s’obligeant à la mimer…

Quel merveilleux remède

Pour le jeune recroquevillé

De briller par cet intermède

De s’épanouir, de briller!

On est surpris bien souvent

De découvrir qui s’y soigne

Qui, par touches, imperceptiblement

Se trouve le Maître à poigne…

Ah! Le théâtre!

Quel merveilleux exutoire!

Pour le jeune bellâtre

Dans une scène aléatoire

Sous les hourrahs exaltés

Séduire la prof refoulée…

Comment ne pas chanter ses mérites?

dure d’oreille

Lundi 13 mai 2024

Quand on est un peu dur d’oreille**

On ne comprend que ce que l’on croit

On ressent l’amour qui sommeille

Même caché par désarroi…

Elle était sourde comme un pot

N’entendait même plus l’intensité

De ses mots

Qui tantôt

Etaient hurlés puis chuchotés.

Pourtant, elle aimait parler,

Rencontrer, pour  « bavarder »

Des amies d’autrefois

Tout le pays traversait parfois

Car c’est sûr, elle gardait bon pied…

En la voyant arriver,

Je vois encore ma grand mère

Eclopée

Soupirer: « chacun sa misère »

Et s’asseoir pour l’écouter…

**(inspiré par « Entrenous »Canalblog »

Sur les bancs

Dimanche 12 mai 2024
Ne sommes pas sur bancs de l’école
Suspects d’avoir des idées folles…
Quitte à se trouver
Au banc des accusés,
Faisons comme les amoureux
Dont parlait Georges Brassens
Bécotons-nous à qui mieux mieux;
Laissons mentir ces bons princes
Qui pour conseil d’Europe en pincent.
Au banc d’essai ces cuistres
Seront-ils autres que bancs d’huîtres?
Ils ne sont qu’au banc d’épreuve
Mais rêvent d’être au banc d’oeuvre
Pas sûr que leur banc de nage
Soit suffisant pour leur courage;
Pour ce qui est de  l’Assemblée, les bancs
Sont paraît-ils durs pour leurs séants…
Certains paraît-ils sont absents…
SOUVENT!

Rodotage: (en pensant à Freud » et ses disciples)

Dimanche 12 mai 2024

Séisme pédagogique

Louis monta dans sa deux CV , dans le brouillard du matin. Il sortit du lotissement, légèrement inquiet : il savait qu’un coup tordu avait été fomenté. Cette convocation comminatoire, URGENTE, par lettre recommandée, s’il avait pu la recevoir, c’était par un curieux concours de circonstance : il ne devait pas rentrer la veille avant le soir, mais les parents avaient fait grève… Sans élève pas de classe…Il était rentré manger chez lui et avait trouvé à midi l’avis de passage du facteur . Personne l’après-midi, il était rentré avant cinq heures, pour chercher cet objet recommandé…Il était convoqué le lendemain à 9 heures (sans ces circonstances favorables, il savait qu’il n’aurait pas eu le fameux document, et il se doutait bien que c’était largement prévu, prévue aussi l’intervention de la gendarmerie pour l’emmener sur le lieu du rendez-vous où il ne se serait pas rendu, puisque pas prévenu)
Louis traversa le village, s’engagea sur la nationale, négligea l’autoroute, traversa ST FONS.
Le long mur de l’établissement s’allongeait au bord de l’avenue. Louis en repéra l’entrée, mais ne s’y engagea pas. Il se gara à moitié sur une entrée de villa, laissant un large passage, mais gênant légèrement. Il avait eu le temps de cogiter toute la nuit. Les heures qui allaient suivre risquaient d’être dangereuses. Sur le siège, bien en vue, il posa une enveloppe en kraft avec un papier qui dépassait. Il ne ferma pas la voiture, claqua seulement la portière, et revint vers le portail où il était convoqué. Il était 8 h45. Une longue allée d’arbres le conduisit jusqu’à l’accueil où il présenta sa convocation…
On le conduisit jusqu’à une salle d’attente, où il resta peu de temps : un monsieur jeune à lunettes, l’emmena dans un bureau. On le pria de s’asseoir, ce qu’il fit bien calmement… (à suivre)

Cet article a été posté le Jeudi 22 mai 2014

On le pria de s’asseoir, ce qu’il fit bien calmement… SURTOUT NE RIEN LAISSER PARAITRE ! Louis avait appris cela au lointain temps où il militait pour la paix en Algérie. Il savait qu’ici, le pire ne serait pas un passage à tabac comme au poste de police d’antan. Depuis près de trois ans, Louis allait d’école en école, bouchant un trou par-ci, par-là. Il avait une façon bien à lui d’intervenir au pied-levé. Louis savait que les ruptures sont des moments très fragiles au cours desquels les élèves tentent d’enfreindre les rites. Cela se traduit immanquablement par des ratures, des sabotages, des fantaisies peu appréciées du maître au moment du retour. Il avait donc, dès le début, pris certaines habitudes : pour quelques jours d’absence, il proposait à la classe des exercices différents sur des supports autres que les cahiers. Aux grands, il proposait d’écrire un livre en une semaine… Oh ! ce n’était pas « Les misérables » ! Juste les aventures d’un enfant dans le quotidien du quartier… Des concours de conjugaison, des jeux sur les opérations et pour finir en récréation, il sortait son magnétophone pour diffuser des airs de danses folkloriques et danser avec les enfants. A d’autres il proposait de créer ensemble une chanson : des paroles qui chantent, c’est cela de la poésie, puis on essayait de chanter phrase à phrase les paroles. On étudiait le clavier sur son mélodica, et peu à peu, de proche en proche, on finissait par donner une partition au texte… Ce n’était pas, certes du Bach, mais les enfants étaient contents. Ainsi le maître, en revenant, n’avait qu’à frapper dans ses mains pour finir la « récréation » parenthèse. Parce qu’après la surprise inquiète, il avait ainsi acquis une popularité incongrue, l’administration avait cherché à lui tendre quelques pièges : (Tiens ! Il ira dans ce village, connu pour son intransigeance, qui a contraint à démission deux instits en quatre ans !… Et pour réussir la manœuvre, on jettera la suspicion sur lui : on lui demandera en douce des nouvelles de sa santé mentale dans une réception officielle) Louis n’était pas dupe ! Il avait compris la manœuvre. Mais il avait hérité de la citadelle natale la dureté du roc pour résister à toutes les entreprises de déstabilisation. Au lieu d’être restreinte dans l’enceinte d’un village, sa popularité avait rayonné sur un rayon de 50 kilomètres. En le voyant arriver, les enfants se massaient au portail, on lui faisait un peu trop fête … … …On lui faisait un peu trop fête sans qu’on puisse le prendre en faute. C’est vrai que Louis, de son grand-père, avait hérité la passion des lois, des textes, des édits, et qu’à la moindre observation il citait le texte avec ses références….Finalement, ceux qui s’étaient frotté les mains en le voyant devenir ZIL (Zone d’Intervention Localisée) trouvaient que c’était ennuyeux, car il avait un défaut : Louis PARLAIT, Et Louis, pour avoir côtoyé en d’autres temps d’autres cercles, connaissait quelques secrets, qu’on voulait aux oubliettes .Pourtant, Louis ne donnait pas trop de détails : il laissait planer l’incertitude, ce qui fait que les interventions *sous le sceau du secret* « Faites attention ! C’est un perturbateur »se retournaient finalement contre ceux qui les proféraient.
C’était la troisième fois qu’on l’invitait ainsi …

 

 

C’était la troisième fois qu’on l’invitait ainsi, mais les deux premières fois, c’était par simple lettre. Il y avait de l’affolement chez ceux qui cherchaient à le (liquider) neutraliser. Quand il regardait derrière, outre l’examen probatoire au concours d’inspecteur, il avait passé l’obstacle et cela à deux reprises de l’écrit du concours. A trois reprises ses élèves avaient été élus par leurs pairs pour représenter le département à des congrès de coopérateurs. Deux années de suite, ils avaient gagné le concours de monographies. Une année, ils avaient même lancé une campagne de sauvegarde des sapins à l’époque de Noël sur 23 départements… Avant que cela ne soit la mode, ils avaient dans le village lancé une opération « rivière propre »…
C’était avant… Avant qu’il ne devienne celui qui ne veut pas se taire.
SURTOUT NE RIEN LAISSER PARAITRE ! L’homme est là qui le dévisage…

La première fois, à Lyon, en septembre, il s’agissait d’une dame, jolie, courtoise, qui l’avait interrogé vaguement, en tournant autour du pot : ses supérieurs s’inquiétaient… Il fallait lui disait-elle savoir s’adapter, car voyez-vous, les dinosaures ont fini par disparaître faute de capacité d’adaptation… Vous êtes sûr de rester sur vos positions ? Ce n’est pas faillir que changer d’avis… Un obstacle, il faut le contourner plutôt que de tenter de le démolir…Vous devriez réfléchir ! Rien n’est perdu !

L’homme ne bouge pas. Un long silence à la limite du supportable…

La deuxième fois, c’était un mercredi de novembre. A Villeurbanne. C’était un homme déjà assez âgé, la cinquantaine bien sonnée qui lui avait fait le coup du questionnaire d’identité :
Nom ?
Prénom ?
Date de naissance ? lieu de naissance ?
Diplômes ? Profession ?
Nom , prénoms, date et lieu de naissance de votre père ?
Nom , prénoms, date et lieu de naissance de votre mère ?
Nom et prénoms des grands-parents paternels ? Maternels ?
Quelles écoles avez-vous fréquenté ?
Puis avait suivi une longue discussion, au cours de laquelle on lui demandait des précisions, on objectait, on cherchait à le faire sortir de ses gonds…A la fin, l’homme avait fait une moue dubitative avant de le congédier…

L’éphéméride marquait 5 février.
Louis savait bien qu’aucun esclave patenté de l’administration ne serait allé chercher dans les textes de loi les règles qui régissent la fonction d’Inspecteur de l’Education Nationale. Louis savait qu’ON n’avait pas apprécié, mais PAS DU TOUT APPRECIE , qu’il ait eu l’audace de demander au député de sa circonscription de questionner le Ministre sur la règle de l’éloignement qui interdit à un enseignant d’être nommé inspecteur dans son département pendant dix ans afin d’éviter tout favoritisme… Et s’il était normal qu’un Conseiller Pédagogique fasse fonction d’inspecteur sur SA PROPRE CIRCONSCRIPTION … Louis savait qu’ON n’avait pas apprécié, mais PAS DU TOUT APPRECIE la réponse du ministre au journal officiel du 31 août 1983 selon laquelle il devait y avoir éloignement….Louis savait qu’aucun larbin n’aurait refusé un avantage qu’on lui octroyait au motif qu’il n’était pas légal*. Louis savait qu’aucune serpillière n’aurait quitté un poste de direction d’école important, ne se serait mis sur la touche sur un poste de remplacement en exigeant que tous les actes d’un illégitime inspecteur (ref =J O) soient désavoués pour reprendre ( ?) des responsabilités.
Louis savait enfin que peu de gens auraient comme lui assuré qu’ils iraient jusqu’au bout, méthodes militantes des bonzes au Vietnam comprises…. ( A suivre)
*Pour les perspicaces : voir « A propos de passe-droit » ibid 28 avril 2014

Cet article a été posté le Vendredi 23 mai 2014

 

(…jusqu’au bout, méthodes militantes des bonzes au Vietnam comprises)
« VOUS ETES FOU !
_ Si je suis fou, prouvez-le ! »
SURTOUT NE RIEN LAISSER PARAITRE !
Le silence était pesant. L’homme semblait absorbé par on ne sait quel document qu’il feuilletait lentement… En l’observant du coin de l’œil.
Cela dura une éternité, puis relevant la tête, d’un ton ferme et décidé l’homme dit : « Je suis là pour vous protéger : vous êtes un danger pour vous-mêmes et pour les autres. Je vois que vous avez déclaré que vous désiriez abattre votre ancien inspecteur… ?… » Louis comprit l’affolement : n’avait-il pas susurré que « déclaré OFFICIELLEMENT IRRESPONSABLE il abattrait le responsable de ses ennuis ». Chacun sait bien qu’en sortant une phrase de son contexte, on change totalement son sens. Il avait subi deux expertises mentales pour essayer de le faire taire…Il en attendait les résultats… Qui ne venaient pas… ????
Très calmement, Louis rectifia, il rétablit le texte entier. S’ensuivit une passe d’armes que jamais il n’aurait supportée s’il n’avait connu les « gardes à vue » ( avant l’heure?) quand on voulait en 1960,au commissariat lui faire cracher qu’il connaissait des réseaux de désertion. Le psy le laissait parler un peu puis reprenait en changeant le sens des paroles prononcées. Sans montrer le moindre agacement, il savait que c’était vital, Louis rectifiait la déclaration. Le débat féroce dura plus d’une heure jusqu’à ce que le psychiatre finisse par laisser Louis raconter sa version sans l’interrompre. Il était presque midi quand Louis, à qui on venait de déclarer qu’on ne voyait pas, pas plus que le précédent psy, de raison de l’interner, que l’Inspection Académique devrait régler autrement ses problèmes, sortit.

La France n’est pas l’URSS.

Et il y a des psychiatres honnêtes.

Louis regagna sa deux CV qui n’avait pas bougé de place. L’enveloppe sur le siège était toujours là… Louis relut le message qu’il avait laissé pour la personne qui trouverait sa voiture trop gênante : « J’ai été convoqué en face, si ce soir la voiture est encore là, c’est qu’on m’aura interné pour cacher une saloperie administrative. Merci de téléphoner au numéro xxxxxx pour faire récupérer la voiture. »
Vingt trois mois plus tôt, à celui (messager de l’Inspection Académique) qui lui affirmait que les lianes du temps recouvrent tout, et que bientôt plus personne ne se rappellerait de ce qui s’était passé, Louis avait fixé deux ans pour que ce qui l’avait « tué » ne soit plus jamais possible…
Mais après l’effort surhumain qu’il avait fourni pour ne rien laisser paraître, Louis sentit monter en lui une colère inextinguible. Puisqu’on employait des moyens malhonnêtes pour tenter de le neutraliser, il allait à son tour sortir de la réserve : il n’avait plus rien à perdre ! Dans l’après-midi, un tract, distribué dans toutes les écoles dans lesquelles il était connu et reconnu : celles où il était intervenu, mais aussi celles des classes coopératives qui avaient naguère délégué ses élèves pour les représenter aux congrès nationaux, racontait en détail ce qui venait de se passer. On était à J _ 30 !
Bien avant tweeter, le papier créa le BUZZ !
Les caniches du syndicat voulurent rattraper au vol l’os une situation qu’ils n’avaient SURTOUT PAS VOULU CONNAITRE.
L’Académie dépêcha chez les maires des communes concernées (on questionnait régulièrement les enseignants) des émissaires chargés de rechercher qui aurait pu avoir à se plaindre de Louis…
On ( ?) soudoya même une armée de belles déesses, prêtes, lui disaient-elles à se livrer à tous ses caprices s’il renonçait.
Mais voilà que, effet inverse, les parents questionnés, traduisirent : « On doute de sa lucidité, mais on lui a confié nos enfants » le boomerang se retournait contre le lanceur !
On dépêcha chez sa femme une « lourde » inspectrice pour exiger, menacer, supplier de demander de son côté un internement INDISPENSABLE ! INCONTOURNABLE ! On lui promit … !!!!….
Louis vit ses anciens collègues lui tourner (ostensiblement) prudemment le dos…
Mais les enfants qui le voyaient arriver se massaient toujours à sa rencontre, on dansait toujours sous les préaux…
Les amis, (ceux qui ne joignirent pas leur voix à celle de l’inspectrice) il les compta sur moins des doigts d’une main.

Louis découvrit la différence entre « épouse » et « moitié »…

Mitterrand avait, entre-temps, dissous l’Assemblée Nationale, les candidats en campagne électorale furent interpelés dans leurs réunions…
Cependant, affiché sur la 2CV, le nombre diminuait…

A J _ 1, une circulaire de l’Inspection Académique précisa que dorénavant tout travail fait en équipe serait évalué collectivement.
Sur la place Bellecour où trois cars de CRS attendaient, on ne sait jamais, LOUIS pour trouble à l’ordre public, on distribua copie de la nouvelle consigne.

L’édifice de l’inspection individuelle avait tremblé !

Cet article a été posté le Samedi 24 mai 2014

Discrimination dans le sport?

Samedi 11 mai 2024

Ah! La belle découverte!

N’est-il pas, par nature,

Discriminant?

 

Utilisation du temps, à perte

Mépris de basse roture

Muscles crânants!

 

Ecraser de force l’adversaire

Prime au plus fort

Vanité folle

 

Hélas! Pour faire l’inventaire

De  tous ses  travers

Manque de vers!

 

 

 

Radotage : ma flamme à moi!

Samedi 11 mai 2024

Serial killer

 

Il est un sérial killer que personne ne dénonce. Il tue bon an mal an 800 à 1000 personnes .

Pourtant, on continue à l’encenser !!!

EH ! OUI ! le sport est le pire des sérials killers puisque nul ne songe à l’interdire !!

Le sport, c’est l’opium du peuple !!!

Cet article a été posté le Samedi 23 juin 2012 

Encore une victime des conseils…

Macabre découverte, ce lundi 1er avril 2024,

sur un sentier de la commune d’Hennebont (Morbihan),

où un homme de 34 ans a été retrouvé mort.

Une enquête a été ouverte, confiée au commissariat de Lorient.

Allez! Marchez! Faites du sport

Voilà la preuve évidemment

Que ces conseils sont conseils de mort

Donnés par de GRANDS SAVANTS!

Bien sûr que j’ai mauvais esprit

Diront les profonds croyants

Son destin était écrit…

Mais alors à quoi bon vraiment

User ses forces, son temps

En activité inutile?

En fatigue futile…

Pardon? Il suivait son désir?

L’envie eût pu être bien pire

Et il y trouvait son plaisir?

Dans ce cas je n’ai rien à dire

Qu’à pleurer avec sa famille!

Qu’à pleurer avec sa famille!

Cet article a été posté le Lundi 8 avril 2024

Que le « sport » montre son vrai visage

Sportifs! Ayez l’esprit civique!

Au lieu de perdre votre énergie

En courses, en shoots, en escalades,

En pédalages à l’envi,

En haltères, en estocades,

Ayez au moins l’esprit civique

De servir la société,

Par transformation physique

Des efforts en électricité,

De quoi mieux vivre, sans épuiser

Les ressources de la planète!

Que chaque agrès _ obsolète _

En générateur soit transformé!

Cet article a été posté le Samedi 6 mai 2017

 

Le sport, c’est bon pour la santé!!

Oups! quel étourdi je suis! J’ai été très injuste dans mes précédents avis:
Mais c’est vrai que le sport est bénéfique à la santé!
A « l’activité économique santé » bien sûr:
A chaque rentrée des classes, tous ces certificats d’aptitude pour chaque inscription dans une association sportive
Tous ces petits soins après effort: des liniments, des crèmes, des pansements spécifiques car ce n’est pas le même sur une ampoule que sur une microcoupure… et je ne parle pas des petits analgésiques absorbés parfois après, mais bien souvent avant pour améliorer la performance et ne pas perdre la face devant les copains.
Cela s’ajoute aux recettes prises en charge par les assurances
Toutes ces petites choses mises bout à bout finissent par faire un joli chiffre d’affaires
Alors, quand ce sont des membres de la chaîne « santé » qui l’affirment, comment ne pas traduire « marketing »
???

Cet article a été posté le Lundi 10 décembre 2012

Patinage, ski de bosses, géant, slalom et combiné

 

Critiques et insultes

A l’égard des vaincues

La soi-disant activité culte

Dont on ne tarit plus

Les bienfaits

Montre sa dureté

Elle me fait

D’écoeurement hoqueter.

Cet article a été posté le Samedi 19 février 2022

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