Archive pour avril 2024

L’humour noir ne me fait pas rire

Vendredi 5 avril 2024

J’ai sans doute mauvais esprit,

Mais il est des cas où je n’ai pas envie

De rire!

Ignorer la souffrance

Partagée dans toute la France

Et pire…

Jouir

A brandir

Le CRANE d’un tout petit

Dont on ignore comment il périt…

Beurk!

Beurk!

Certes, je veux comprendre

Que ce qu’ils voulaient pendre

Etait la curiosité

De médias exacerbés…

MAIS…………..

Effacement de souvenirs

Jeudi 4 avril 2024

(inspiré par « presquevoix » Canalblog 3/04/2024)

Il est, dans le temps de l’enfance,

Des cas vraiment particuliers,

Où l’on encaisse comme offense

Des faits trouvés irréguliers…

L’enfant solide en apparence

Ne comprend pas les attentions

Prodiguées à un autre en outrance.

Jalousie s’en suit, malédiction!

Pulsions violentes, voeux morbides

Que l’on se reproche plus tard:

C’est que différence tord le bide,

On ne vit plus devant tant d’égards…

Puis le temps passe,

L’autre, fragile, s’efface.

De sa confusion, on fait l’impasse.

Mais les blessures ne trépassent…

Elles sont juste presque douces

Car la vie sait recouvrir

D’une garniture de mousse

Les plaies qui ne doivent se rouvrir.

Carnage au poulailler

Jeudi 4 avril 2024

La nuit tombait

Cris de panique

Voire de fureur du coq Nestor

 

Je fermais les volets

Sortie tragique

L’agitation règne encore

 

Parterre de plumes

Près du grillage

Je comprends: renard est passé.

 

Pauvre, je présume

Poule pour carnage

En peu de temps a trépassé…

 

Mais ce matin à l’appel

Toutes présentes

Suis ahuri

 

Il y a des plumes à la pelle

Histoire démente

Quelle folie…

 

Je pense à la jolie faisane

Qui vient parfois

Au poulailler

 

Renard, lui n’est pas vegan

Saisit n’importe quoi

A « grailler »

 

Les poules vivaces

Sont dans l’arbre

La nuit pour fermer les yeux

 

Hier soir ont eu grâce

Chance pas de marbre

Garder confiance dans les dieux.

Volonté de servir ?…

Jeudi 4 avril 2024

Il a prétendu vouloir être utile…

Fit de longues etudes neurologiques…

Mais pour une raison futile

Préféra la politique…

Déçu lors du remaniement

Fidèle à servir volonté

Il décida on ne sait comment

De rester dans la continuité

En bifurquant vers l’esthétique.

C’est, voyez-vous, entre autre

Que ce qui comptait pour lui

N’était point de s’occuper des autres

De rendre service à autrui ,

Mais de se faire un magot!

 

Que cherchait-il?

Mercredi 3 avril 2024

Disparition inquiétante en Dordogne : un châtelain recherché

par les gendarmes retrouvé dans une grotte

Article de Le Parisien

 

Ne cherchait pas Mélusine:

Les fées ne l’attiraient guère!

S’est retiré dans une grotte

Quelle pouvait être sa combine?

Peur d’explosion nucléaire?

Ou la victime d’une marotte?

Espérait-il apparition,

Comme dans Lourdes sanctuaire?

Ou cherchait-il solution

A un problème héréditaire?

Il avait laissé une lettre

Inquiétante pour certains

Mauvaises pulsions peut-être

Quel était donc son destin?

Resté dans château des ancêtres,

La justice, dans ses attendus,

L’avait déclaré « occupant sans titre »…

Lui, cramponné au droit d’ainesse,

N’avait, bien sûr, pas entendu.

Alors, dérision digne de pitre,

Symboliquement, avec hardiesse,

Avait eu cette idée tordue.

Que, témoin, le monde entier,

Comprenne son désarroi,

Que témoin, le monde entier

Apprenne la chose avec effroi.

Lumière… autrefois

Mercredi 3 avril 2024

Coupure de courant d’une journée

C’est un petit peu la panique

Allons! Voyons, soyons logiques

Le pain n’attend pas d’être enfourné!!!

RAPPELLE -TOI!

Pour combattre la nuit,

Plus compliqué qu’aujourd’hui:

Jour de panne de courant,

Pas d’arrêt des travaux pour autant:

Une jolie lampe de porcelaine

Venait soulager notre peine:

Posée au milieu de la table…

Accrochée au milieu de l’étable

Pour nous occuper des bêtes

Il y avait la « lanterne tempête »

Alimentée par de l’alcool,

Voire, peut-être du pétrole?…

Elle donnait une faible lueur

Mais de crainte donnait des sueurs.

 

 Retrouve donc tes bougies

Les bougeoirs ne seront plus décors

Secoue-toi et agis

La nuit n’est tout de même pas la mort!

 

 

 

CHANTIER: gravier

Mardi 2 avril 2024

Pour survivre hors de la boue

Qui séjourne reste partout

Pire même qu’on imagine,

Dès que les pluies dégoulinent,

Ma moitié

Voulut du gravier

Un  camion a commandé.

Le livreur nous a regardés

Avec ma pelle et son râteau

A pensé « sont un peu zozos »

A fait couler  en tas allongé….

« Mais il faut au moins un tracteur,

Avec une lame répartiteur  »

J’ai haussé l’épaule… Les con… seils

N’atteignent pas mon oreille…

L’est reparti

Bien surpris

Sûr que les vieux seraient perdus

Deux heures plus tard est revenu

Epoustouflé de découvrir

Que sur le tas à répartir

La moitié déjà était étalée!

 

 

Des paroles qui dérangent…

Mardi 2 avril 2024

Tu déranges par tes paroles

Y a des fâchés

Y a des fâchés

Tu déranges par tes paroles

Ignore ceux

Qui font gros yeux.

 

Tu n’es pas dans leurs conceptions

Mais rien n’avance

Mais rien n’avance

Tu n’es pas dans leurs conceptions

Leur bain mollet

Noie les follets.

 

Tu n’es pas sûr d’avoir raison

Mais la censure

Mais la censure

Tu n’es pas sûr d’avoir raison

Mais si censure

Alors t’es sûr.

 

N’oublie pas que dans l’Occident

On crucifia

On crucifia

N’oublie pas que dans l’Occident

On crucifia

Qui « mal » parla!

Fini le printemps (des poètes)!

Mardi 2 avril 2024

J’avais étalé

Entre les noyers

Des poèmes affichés

Pour l’occasion…

Le vent s’est levé

Triste potion,

Se sont envolés

Dans la vallée.

Sûr que les faisans

Vont en profiter.

J’entends leurs chants

Pour d’autres appeler.

Les lièvres

Les liront avec fièvre.

Seuls les aïkus

Rigides

Ont tenu le coup…..

Solides!

 

Boum!

Lundi 1 avril 2024

(inspiré par « Presquevoix canal blog 31/03/2024)

N’est plus, de quatorze, le temps

Où les pacifistes se faisaient

Assassiner  brutalement.

Finie l’époque où on chantait

Te Deum après la bataille…

Va-t-en guerre à Paris meurt

Symptôme de soldats de paille.

Les idées viriles de bombes

De conquêtes, de revanche,

De leçon brutale et franche

Sont noires images de catacombes .

Les parades en grandes fanfares

Ont fait place aux danses douces

Dans un mouvement qui s’égare

En volutes de pas sur mousse.

La dérision dans le grand BOUM

De soirées d’ados en dérive

Chante avec le nain Atchoum

Un autre monde qui arrive.

………CAR…………

« Tout cela pour des altesses

Qui, vous, à peine enterrés,

Se feront des politesses

Pendant que vous pourrirez » (Victor Hugo)

 

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