Archive pour avril 2024

A propos de peur: L’aventure de Mehdi

Vendredi 12 avril 2024

Radotage
MEHDI était un petit garçon qui n’avait jamais peur de rien.
Chaque fois que sa maman lui faisait une recommandation, il se hâtait de la transgresser.
En plus, il adorait faire gronder ses sœurs chaque fois qu’elles faisaient une sottise.
Ce jour-là était la journée des contes.
Sa maman l’avait emmené à la bibliothèque où elle avait rendez-vous avec ses amies conteuses. Mehdi est bien resté un moment avec sa maman, mais, rapidement, l’envie de jouer s’est emparée de lui…La bibliothèque regorgeait de recoins où se cacher pour faire des farces…Maman écoutait une belle histoire, elle était très attentive…Mehdi se glisse dans l’escalier…Va-t-il sortir dans la rue ? C’est trop dangereux : la dernière fois un policier municipal l’a pris par la main et l’a entrainé jusqu’à un bureau où il a été obligé d’attendre que sa maman vienne le rechercher…Se cacher sous l’escalier ! Voilà l’idée !
Mehdi se glisse derrière une poubelle….sa maman lui avait bien recommandé de ne pas jouer vers les poubelles, ce n’est pas propre, mais des poubelles de bibliothèque, ça ne contient que de vieux papiers.
Mehdi regarde : on peut le voir !
Il s’enfonce derrière la deuxième, c’est trop étroit…il remue un peu pour être plus à l’aise..CLAC !
Une porte s’ouvre derrière lui. Un escalier ! quel beau terrain d’aventures ! Mehdi n’hésite qu’un instant.
Il descend une marche…regarde…rien ne bouge ! deux marches…trois…quatre…Alors d’un seul élan, Mehdi descend jusqu’au bas de l’escalier. A l’instant où son pied touche la dernière marche, CLAC ! ! ! Mehdi est enfermé dans le noir !
Mais Mehdi n’est pas de nature à se laisser impressionner. Il remonte l’escalier à quatre pattes et cherche, cherche vainement la poignée de la porte : Il sent bien une grosse serrure, Mehdi la sent bien sous sa main, mais pas de trace de poignée. Il serre de toutes ses forces cette grosse boite qui doit être la serrure, il s’accroche, mais il s’arrête bientôt : ses ongles cassés saignent et la porte reste fermée. De ses petits poings, Mehdi frappe très fort contre la porte, il crie, mais qui va venir le chercher là ?
En se retournant, Mehdi voit une petite lumière, comme un œil qui le regarde. Une énorme voix tonne :
« JE SUIS LE RAT-DIEU, BIENVENUE CHEZ NOUS ! »
Mehdi voit alors une forme, une forme arrondie avec une lumière brillante à la place de l’œil… Cette forme bouge…Elle s’avance , s’avance vers lui en dansant. C’est un énorme rat qui murmure des mots en cascade et qui vient lui serrer la gorge si fort que Mehdi croit qu’il va mourir…Alors Mehdi se débat frappe de toutes ses forces, ouvre grand ses yeux pour fusiller du regard ce rat qui vient l’empêcher de respirer. Vaincu, le RAT-PEUR, va se blottir dans un coin. Mehdi n’a peur de rien !
Au fur et à mesure que Mehdi le regarde, le RAT-PEUR diminue jusqu’à devenir minuscule ? Et comme par magie, la cave s’illumine.
Mehdi est au palais des rats de bibliothèque.
Il voit d’abord une salle où des rats à longs nez sont réunis gravement autour d’un minuscule bout de papier : ce sont les RATS-CHERCHEURS.
Plus loin, planté dans son sol comme une mauvaise herbe et vociférant, il voit le RAT-CISTE.Le palais est agencé comme une ville : une multitude de petites maisons au toit arrondi se regroupent le long de rues : Rue des RATS-HISTORIENS à l’opposé de la rue des RATS –NEGATIONNISTES. …Rue des rêveurs sur une butte en forme de nuage…Rue des poètes toute couverte de fleurs…Rue des érudits, rats un peu difformes dont la moitié droite de la
tête est différente de la moitié gauche. Au fond, se trouve une piscine, c’est le domaine des RATS-BAINS. Mehdi adore faire des ronds dans l’eau, il se saisit d’un caillou et veut le jeter …il sent une morsure terrible : le RAT-PIERRE n’aime pas l’eau : il coule aussitôt ! Mehdi s’attarde un peu devant une maison bizarre : couverte de tiroirs : c’est la demeure du RAT-COMMODE. De la musique filtre par la fenêtre du RAT-COR.A l’école, Mehdi voit un rat à genoux sur un morceau de bois fendu : c’est le RAT-COLLE ! dans un coin un jouet traîne : le RAT-TISSE Pour apaiser sa faim, Mehdi tend la main vers un fruit qui pend à une branche, « CANNIBALE ! » crie le RAT-BAIE en roulant le plus loin possible. Dans la rue des artisans, Mehdi avance lentement en regardant travailler le RAT-VISSEUR en train de fermer une prison dont le RAT-BACHEUR ne cesse de suggérer qu’on doit en couvrir la cour afin d’éviter les évasions par hélicoptère.
« Je m’occuperai des évadés ! » proclame le RAT-BATTEUR.
« Qui es-tu ? nous ne te connaissons pas , viens boire un coup avec nous ! »
lui disent ensemble le RAT-VIN et le RAT-THE
« Je suis un enfant perdu dit Mehdi, j’ai voulu explorer la cave de la bibliothèque et la porte s’est fermée je n’ai pas pu ressortir… Pouvez-vous m’aider ?
–Si tu es là, c’est que tu es un RAT ! Quel genre de rat es-tu ?
–Je ne suis pas un rat, je suis un enfant ! N’avez-vous pas compris ce que je vous ai dit s’énerve Mehdi.
–Nul ne peut être ici s’il n’est pas un rat !…Réfléchis ! »
C’est alors que Mehdi s’est rappelé qu’il répète toujours à papa les bêtises de ses sœurs, IL EST UN RAT-PORTEUR !
« Je ne veux plus être un rat ! Je veux sortir ! JE VEUX SORTIR !JE VEUX SORTIR !

JE VEUX SORTIR ! ! !
–Tu ne pourras sortir qu’en te rendant chez le RAT-CHAT… MAIS…prends garde ! il pourrait bien te manger !Mehdi, la mort dans l’âme va frapper chez le RAT-CHAT, mais au moment où il se prépare à pousser le heurtoir, il reçoit
trois grands coups de poing sur l’épaule, il se retourne, et voit le seul rat qui pouvait l’aider : le RAT-CLE ! qui l’entraîne jusqu’au sommet de l’escalier et lui ouvre la porte à l’instant où maman commençait à appeler : « MEHDI ? OU ES-TU ? »
Mehdi ne racontera pas son aventure à maman, il ne racontera plus à personne les bêtises de ses sœurs, ni les siennes non plus : cela ne lui plairait pas du tout de se retrouver au pays des rats

 

Cet article a été posté le Lundi 7 mars 2011

La peur

Vendredi 12 avril 2024

(inspiré par « Presquevoix » Canalblog 11/04/ 2024)

Afin de régner sur la torpeur,

Le pouvoir qui veut bien oppresser

N’hésitait pas sur la frayeur

A faire semblant de se presser…

MAIS…

La peur qui vous tord le ventre

Etait distillée savamment

Des réflexions était le centre

Afin d’en devenir tourment…

A en avoir peur de son ombre,
 Honteusement!
De quoi se tapir dans l’ombre…
Crainte du moindre mouvement,
Avoir peur pour son épouse
………
Trembler aussi pour ses enfants,
…….
Redouter aussi la loose…
…………
Dans des histoires effrayantes
……..
Laissées courir vers les comptoirs
Sentir les âmes flageolantes
Quel bonheur pour le Pouvoir
Qui n’ayant pas peur des mots
Prétend ramasser à la pelle
Sur un camion ce défaut
Occasion vraiment trop belle!
Mais les citoyens verts de peur
N’avoueront pas sur l’honneur
Préfèrent à l’opprobre vulgaire
Se taire.

Raide comme la justice!

Jeudi 11 avril 2024

 

Jeudi 4 avril, lors d’une audience au tribunal judiciaire de Paris,

une avocate enceinte de 8 mois a perdu les eaux,

 

 

Ah! Mais drapée dans son pouvoir

La Présidente s’était entêtée

A surtout ne pas surseoir

A l’audience décidée…

 

C’est vrai que submergée

Par les affaires

Ce n’est pas facile à gérer

Compréhension n’a guère…

 

Voilà un parquet ciré

Qui gardera pour longtemps

La trace de l’entêtement

La preuve de cette rigidité!

 

 

MERCI à mes visiteurs

Jeudi 11 avril 2024

A 7h30 ce matin, déjà

1046 hits

1029 visites pour ce jour

Je me sens très flatté.

MERCI! MERCI! MERCI!!!!!!

Dormir en classe

Jeudi 11 avril 2024

J’ai entendu tout à l’heure

Un artiste raconter

Que l’un de ses professeurs

N’était pas offusqué

De le voir s’endormir en classe.

Il lui en était reconnaissant.

Situation plus cocasse,

Il y a cinquante cinq ans,

Notre bébé pleurant des nuits entières,

Il m’arriva, à mon bureau,

De sombrer, n’en suis pas fier…

Les gamins, voyant le tableau,

Surtout ne s’inquiétaient guère.

Disaient: « Chut! Le Maître dort »…

Après cette sieste légère,

Ayant trouvé du ressort,

Leur  travail étant terminé,

Comme si rien ne s’était passé,

Nous pouvions le corriger.

 

 

 

 

 

« L’erreur est humaine »

Mercredi 10 avril 2024
Selon le huffington post 

En Normandie, la BRI cible par erreur une famille innocente :

les parents et leur fils sont traumatisés

On pouvait espérer

Que, passée l’occupation,

Le déferlement de policiers

A l’aube, dans la population

Qui n’a rien à se reprocher

Ne pourrait plus jamais exister…

ERREUR! Voilà que, malédiction!

Le cauchemar des intrusions:

Porte forcée, femme au lit menottée

Sans vérifier d’identité…

C’est que, c’est grave, vous comprenez

Des dégradations chez un milliardaire

Il n’y a pas à hésiter

Canons braqués sur prolétaires

Trompés d’adresse !!!

Regardez-les avec tendresse

Comme si ce genre d’agression

N’avait aucune répercussion

On déclare sans moindre gêne

Que « l’erreur est humaine »

 

Du temps à tuer….?

Mercredi 10 avril 2024

Projets bousculés pas de panique

On s’adapte

On s’adapte.

Voiture au contrôle technique…

 

Oups! L’hyper presqu’en face

Ouvre plus tard…

Ouvre plus tard????

Il y a un banc dans l’espace.

 

Des gens font laver leur tire

On va blaguer

On va draguer

Un chauve n’a pas grand chose à dire…

 

Arrive une femme décidée

Sans peine

Démonte l’antenne

Grosse envie de taquiner…

 

Oh! les choses dressées

Maltraitées

Doivent trembler

Elle sourit, vient discuter.

 

Je lui radote une histoire

En a une à raconter

Mais rouleaux  arrêtés

Ne reviendra plus s’asseoir

 

Le temps s’étant écoulé

Fin d’aventure

Ma voiture

Je reviens chercher.

 

Jolie déesse est installée

Avec un roman

Pour tuer le temps

Dans un recoin de l’allée

 

Je lui déclame à la volée

Deux, trois poèmes

Que j’aime

Elle sourit étonnée

 

Bonne journée!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Radotage

Mercredi 10 avril 2024
C’était un vieux grand-père
Alerte et travailleur
Savant de savoir faire
Avec grande douceur.
On le voyait tout droit
Devant sa paire de vaches
Il leur parlait patois
La seule langue qu’il sache.
Il allait au pacage
Bien loin de l’écurie
S’adonnait au pansage
Brosse avec minutie.
Les choses qui parfois
Auraient dû le gêner
Il en riait ma foi
Il était toujours gai.
Prenait encore la daille
Pour faucher aux lapins
Et criait « à la caille »
Quand arrivait la fin.
Nous, les enfants voisins,
Ouvrions grands les yeux:
« Ratée! Cette canaille!
C’est-y pas malheureux! »

Souvenir: les frontières

Mercredi 10 avril 2024

Au temps de mon enfance, lorsque pour les faire travailler,

nous préparions le joug des vaches, juste devant l’entrée de l’étable,

Au sol, devant nous, posé, le joug nu attendait. Les « joucles »,

longues lanières de cuir, déployées… Et, pour les travaux durs,

pour chaque bête un coussinet rembourré que l’on placerait sur le front

afin qu’aucune douleur ne vienne perturber l’effort. On appelait cela des « frontières.

En cuir solide, pleines de bourre, elles étaient souvent décorées

quand le sellier était artiste.

Il y eut de faux gendarmes…

Mardi 9 avril 2024

Pour protéger l’État, des policiers et des gendarmes agiront

sous un faux nom (le Figaro)

Décidément, on aura tout vu!

Un faux flic allant rosser

Des manifestants mal venus…

Afin de toujours fausser

Ce décennat aura brillé

Rappelez-vous Benalla!

On eut des milices chargées

De vérifier oh! Là! Là!

Des suaires codes sur des papiers…

Par le haut exemple encouragés

Des truands de bas quartiers

Sont allés des vieux racketter

Sous des costumes de policiers…

Voilà qu’ils veulent instituer

Des faux civils gendarmes!

 

1...345678