Archive pour avril 2024

Au château de Robert le diable

Samedi 20 avril 2024

(Inspiré par Presquevoix Canalblog 19/04/2024)

Au château de Robert le diable

Ce fut moment mémorable

Les araignées du plafond

Suscitèrent lames de fond.

Sans peser des oeufs de mouche

Chaque coin fut une couche.

D’araignées-crabes, les pinçons

Accompagnèrent à l’unisson

De solides filets de toile

Pour des plaisirs sans voile…

Kamasutra dans toutes ses phases.

Les cris, les soupirs d’extase,

Se mêlèrent aux chants d’oiseaux

Les souris

Endormies

En firent des rêves très beaux…

 

panne

Vendredi 19 avril 2024

Ce n’est pas une petite épreuve

Après  bouchon pendant des heures

Voir s’afficher comme une preuve

De mauvais traitement _malheur_

Stop! Moteur trop chaud…

Se garer aussitôt…

Il doit, bien sûr, manquer de l’eau…

Mais le bac est plein c’est donc ailleurs

Qu’il faut chercher  l’erreur…

Comble de malchance

Le bidon de surveillance

Faute de place fut déchargé…

Et les voilà bien embêtés!

Heureusement que des routiers

Pour une étape rassemblés,

Une solution ont trouvé

SAUVES!!!!!!!!

SCHEN YUN

Vendredi 19 avril 2024

C’était à la « cité internationale » de Lyon,

un spectacle que le quant à soi

intello parisien juge « un peu kitsch »(les Echos)…

Certes chargé de nostalgie voire de critique acerbe contre le pouvoir

en place en Chine…

Dans un décor 3 D, par tableaux suffisamment courts,

des danseurs viennent présenter

_ la conception est pédagogiquement efficace_

des traditions de danses  chinoises.

Des danses régionales,

des contes ancestraux sublimés dans la danse.

Pas le temps d’être fatigué, juste celui d’être émerveillé!

Un chant…

Une démonstration d’instrument traditionnel…

L’orchestre assemble, présente, des instruments traditionnels

qui s’accordent avec d’autres, plus modernes.

Le bouseux que je suis a été ébloui.

 

Obésité morbide

Jeudi 18 avril 2024

Orange : Un mur cassé et une dizaine de pompiers engagés

pour évacuer le corps d’une femme de 350 kilos

 

Comme elle a du souffrir

Avant de mourir!

La pauvre devait avoir

Bien du mal à se mouvoir:

Trois quintaux et demi…

Comment était le lit?

Quel forgeron rustique

Pour un fauteuil valable

Mit en oeuvre sa pratique

Qu’elle puisse se mettre à table?

Ceci c’est pour les meubles.

Si elle était valide,

Il fallait que l’immeuble

Soit sacrément solide

Pour ne pas s’écrouler

En la sentant marcher.

Elargir une fenêtre

Voilà qui va peut-être

Le fragiliser encore

En dernier ressort.

Sortir au bout d’une grue

Voilà qui est incongru!

Après cette épopée

Que la paix de l’éternité

Veuille bien l’entourer!

RIP

Une flamme ?

Jeudi 18 avril 2024

Lyon renonce au passage de la flamme olympique

La Savoie et l’Isère,  ont choisi, eux aussi, de se passer de la flamme.

Au risque de centrer

Sur moi mille critiques

Je vais haut affirmer

Serait-ce héroïque?

Que je comprends très bien

Que ce grand gaspillage,

Quand on serre les liens

Des dépenses d’usage,

Paraisse trop onéreux,

De coût, de dérangement.

Le passage pompeux

Des prémices d’un événement

Dont seuls, les fortunés

Pourront bénéficier,

Quand autant d’habitants,

Peinent, voyez, c’est bête,

A nourrir leurs enfants,

A remplir leur assiette…

RADOTAGE: un conte à ma façon

Mercredi 17 avril 2024

Le trésor de l’homme enfant

La cité était calme, le silence tombé, peu à peu, les lumières aux fenêtres éteintes. Les mobs étaient rentrées…même les ados, dans une dernière ovation avaient fait taire leurs percussions. De temps en temps, une clarté fugitive ici ou là suggérait le cauchemar d’un enfant ou la mort d’un vieillard. La cloche au loin avait sonné trois heures, et une ombre a glissé dans le froid sibérien, a poussé doucement la porte d’une cave. Oh ! bien vide, la cave ! A part un matelas, une bouteille vide pour servir d’oreiller…et là, recroquevillée, elle a fermé les yeux, pas trop longtemps, bien sûr car le vigile, dans une heure ou deux viendra hanter les lieux, il faudra déguerpir, s’en aller dans le gel et marcher ou mourir.
« Qu’est-ce que tu fous là ? Va-t-en ou je te fais embarquer ! »…Le vieillard avant l’âge se lève et se traîne dans la rue…mais voilà qu’il s’arrête au-dessus d’une grille où un relent d’air chaud entoure sa carcasse…Il s’assied un moment, ferme les yeux, s’endort. Son rêve est peuplé de visions de trésors. Il voit sur une carte un bateau et une île. Il voit un pavillon à la tête de mort. Il voit au fond d’un puits un coffre où tout rutile et le sentier secret pour trouver le trésor.
Un jeune écolier qui s’en allait en classe trouve le pauvre hère endormi sur la grille : son ballon l’a heurté et l’a fait émerger. Il s’approche un peu, avec crainte de l’homme, voit son visage bleu et ses yeux enfoncés. Sans un mot, il lui tend un morceau de choco que sa mère a glissé dans la poche du sac pour le revigorer à l’heure de la récré. Le vieillard regarde ce petit d’homme aussi pauvre que lui, mais qui sait partager . Pour lui, il est trop tard, ou encore un peu tôt. Alors, il demande à l’enfant un crayon. Avec ses doigts gelés, il dessine avec maladresse sur une page neuve d’un cahier de brouillon ce qu’il a vu en rêve. L’enfant aime les contes et bat un peu des mains, puis s’en va, emportant dans son petit cartable, le croquis qui soutient l’expression de l’histoire que l’inconnu lui a, pour le remercier, ce matin de décembre, simplement raconté…L’inconnu est parti, quelques heures plus tard, dans un petit camion noir à lisérés blancs.
Dans un coin de sa chambre, il a gardé, l’enfant, le petit dessin gris qui l’avait fait rêver…Demain, il s’en ira sur une goélette, un bateau de croisière, une barque peut-être, jusqu’à l’île secrète dont parlait l’inconnu. Il trouvera, c’est sûr, le chemin de ce puits où sont terrés, c’est sûr, des trésors inouïs.
Et l’enfant a grandi, il est devenu homme. Il doit, comme tous, au labeur quotidien payer son lourd tribut pour tirer au retour la manne qui permet d’étirer le séjour….Le rêve, pourtant, ce vieux rêve est là ! Il le tracasse encore : : il faut briser cela !
Alors, en ce soir où NOËL va tintant, l’enfant d’avant-hier s’embarque pour longtemps. Il va à l’aventure et son bateau conduit par une main cachée qui sublime l’espoir, l’entraîne vers un roc où serpente un sentier. La terre doucement crisse sous ses pieds. Un gouffre est bientôt là, tout au bout du sentier. L’homme-enfant sans effort se glisse jusqu’au fond, ouvre une cantine dont les flancs, il est sûr renferment le trésor du pauvre mendiant.
Il en tire un bijou qui a nom BONTE, un autre du nom de CHARITE, un troisième encore et qui a nom ESPOIR, et puis caché au fond, mais qui tient tout l’espace, il voit le plus modeste et qui a nom AMOUR.
Ces trésors qu’il pille aussitôt se reforment. Il revient à la barque pour en charger l’esquif. Et il s’en va partout pour les distribuer.
FERMEZ, voyons, FERMEZ VOS YEUX pour un instant, vous sentirez peut-être au fond de votre cœur chacun de ces trésors sans bruit y prendre place. Plus l’on sait les donner, plus ces trésors fleurissent.
Allez donc et semez au gré de l’aventure la graine de l’AMOUR, de BONTE et d’ESPOIR !

Cet article a été posté le Mercredi 20 avril 2011

Giboulées de mars ou april showers?

Mercredi 17 avril 2024

Temps tardif de giboulées

Il pleut, il bruine, il grésille

Mars nous avait épargnés

Mais voilà qu’avril frétille.

A croire que perfide Albion

Comme cadeau de brexit

A eu cette belle attention

April showers en France, vite!

Dans le berceau des contes

Mardi 16 avril 2024

(inspiré par Presquevoix Canalblog 15/042024)

La belle au bois dormant

Réveillée par Prince charmant

Quelle gamine, quelle donzelle

Ne voulut se prendre pour elle?

Eblouie par l’apparat

De la pantoufle de vair

Toute princesse  de quincaille

A cherché dans les galas

A éblouir des pairs

Quand bien même rien qui vaille…

Cardin, Givenchy, Dior

Profitant de la tentation

Les vêtirent comme fées

Pour séduire le prince d’Or

Pendant des générations

Silence pour les lésées.

Vinrent de grands penseurs

Qui donnèrent leurs versions

Baiser en sommeil ,malheur!

C’est un viol ,UN VIOL! Voyons!

Tout à coup le « divin marquis »

Eut ses féminines copies

Vint le temps de gynarchie

 

 

 

Dictature de la pensée?

Mardi 16 avril 2024

L’enquête de Mediapart au sujet d’Aurore Bergé l’illustre une nouvelle fois. Cette dernière a, selon le site d’info, bloqué le recrutement d’une fonctionnaire au poste de directrice régionale déléguée aux droits des femmes en raison de ses opinions politiques. Pas mal pour la ministre déléguée chargée, entre autres, de… la Lutte contre les discriminations.

Si cette histoire est vraie, nous voilà de retour au temps de Pétain

On racontait dans les années 60 cette conversation:

« Mais enfin, MON GENERAL, cet homme est un SOCIALISTE

dit-on un jour au général De Gaulle.

_ Dans ses fonctions de préfet agit-il selon les décisions du gouvernement?

_ Bien sûr mais peut-on tolérer qu’un haut fonctionnaire pense différemment?

_ L’important ce sont les actes, non les opinions. »

 

Radotage:

 la République….EUH….  EN EST-CE UNE

NON! NON! NON!

Non la France n’est pas une dictature, voyons

Mais il y a des différences dans les perquisitions…

Suivant que l’on est le copain du président

Où un parti réputé d’opposants

En dictature? sûrement pas, enfin…

Mais le Président donne de loin

Des ordres à la Cour de Cassation.

En dictature? Non! Non! Non!

Mais on nie à des millions de voix

Le droit d’affirmer leur voie.

Dictature? Quel mot horrible!

La douceur policière est visible.

Et quand l’un d’eux commet une erreur

On demande d’enquêter à son âme sœur.

Pas une dictature, ma foi!

Mais la ministre de la « justice »

« S’arrange » avec la loi

Invente des fautes, des vices!

Pas en dictature, non! Non! Non!

Mais si les pompiers osent protester

On n’hésite pas à les gazer

 

 

 

Pas une dictature,

MAIS….

MAIS…

De démocratie la caricature!

 

 

Cet article a été posté le Jeudi 16 juin 2022 

 

A la banque

Mardi 16 avril 2024

Je suis entré dans la banque.

La banquière était jolie.

C’est là que l’éducation me manque,

Je braque ma canne comme un fusil:

« Restez calme, c’est un hold-up!

Je ne veux pas votre argent,

Je veux juste la pin up

Qui se trouve là devant »

La fille éclate de rire:

« On ne me l’avait jamais fait!

Si vous êtes un vampire,

Justement, je vous attendais »

Désarçonné par la réaction,

Je marmonne au dépourvu

Un poème à ma façon…

Pas choquée! Qui l’eut cru?

J’ajoute encore un deuxième,

Elle me dit que c’est ce qu’elle aime.

Quant à la suite de l’opération,

Que peut faire de plus un vieux barbon?

 

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