Archive pour avril 2024

Interdits

Mardi 23 avril 2024

Dans humaine conception,

Il devrait être interdit

De gouverner la Nation

Sans avoir vécu ceci:

Vivre sans toit dans l’errance,

Ignoré de toutes parts.

Connaître, de faim, la souffrance,

Le mépris des salopards,

Qui se gavent à outrance,

Ehontément, tout accaparent,

Pour leur seul plaisir barbare.

De critiquer les parents

Quand soi-même, finalement,

De procréer normalement,

D’élever aucun enfant,

On est réellement incapable!

 

Bouleversement!

Lundi 22 avril 2024

(inspiré par Presquevoix Canalblog 21 avril 2024)

Conférence de presse….

Bouleversante, fut cette séance!

Au suivant conseil des ministres,

Pour maintenir la bienséance,

Eviter les visages sinistres,

Il fut timidement proposé

D’adopter les hologrammes,

Lesquels, gardent face posée.

Mais, voilà le drame:

Le président fut horrifié

Que ses valets croupions

Aient, sans autorisation, osé édifier

Cette « idiote » proposition.

La B R I fut dépêchée

Dans les félonnes rédactions

Qui avaient cessé de lécher

Ses pieds pourtant déifiés.

 

Non réciproque!

Lundi 22 avril 2024

(inspiré par « je me sens »dans « Etats d’humeur »

Elora Buffard ed MAÏA)

Ecoute! Ecoute

Dit le vieillard

Ne perds pas, quoi qu’il en coûte,

Le cap, néglige les avatars.

Tu es riche de ce que tu donnes

N’attends rien, surtout, en retour.

Tu es une bonne personne,

Ta vie déborde d’amour.

Ce qui, aujourd’hui, te choque,

Tout est leçon, sans qu’on le veuille!

Le présent non réciproque

Dit que tu dois ouvrir l’oeil:

Bien cachées dans l’avenir

Mille autres occasions sérieuses

Sont prêtes pour toi à fleurir

Laisse la loose cette gueuse

Au cachot des pensées stériles

Et les espérances puériles

Dans le cloud des inaccessibles.

 

 

 

LE LOUP-GAROU DE MIONS ( inspirée d’une légende racontée par feu GERMAIN FUMEUX citoyen de MIONS)

Lundi 22 avril 2024

  

  

Il y a très longtemps, près de ST SYMPHORIEN D’OZON, s’étendait une immense forêt dans laquelle les écureuils sautant de branche en branche pouvaient rejoindre sans jamais descendre au sol la ville gallo-romaine de VIENNE depuis les bords du RHONE vers VAULX EN VELIN. Cette forêt s’appelait la forêt de Velin. Elle appartenait au comte de Savoie qui tenait à ce que personne ne vienne y piller le bois, même pas le bois mort comme il était coutume d’en autoriser le ramassage dans les fiefs de France. Dans les clairières de cette forêt, s’étaient établis des villages de paysans dont les animaux étaient autorisés, moyennant un droit de pâquerrage payé au seigneur à pénétrer dans le sous-bois pour brouter. Les bêtes empêchaient les ronces et les broussailles de gêner la croissance des arbres. 

Mais les bêtes, comme les hommes se gardaient bien de s’aventurer trop loin sous le couvert… 

Souvent quelque paysan égaré rentrait au village, les yeux hagards, terrifié et n’osant qu’à peine parler de ce qu’il avait vu…. 

Qu’est-ce qui pouvait bien les terroriser ainsi ? 

Un jour que le froid et la misère avaient poussé un pauvre serf à ramasser quelque bois mort pour chauffer sa chaumière, il fut dérangé dans son travail par l’intervention d’un être horrible : il marchait sur deux pattes comme un homme, mais son corps était recouvert de poils semblables à ceux des baudets, ses bras se terminaient par des ongles plus longs que griffes de grizzly…quant à sa tête, elle s’allongeait en un museau pourvu de dents démesurées. Son haleine fétide empuait l’atmosphère à la ronde. 

Le pauvre homme, devant cette apparition, sentit son cœur s’arrêter de battre…et lorsqu’on le retrouva trois semaines plus tard, à moitié dévoré par les bêtes féroces, c’est à peine si on put le reconnaître grâce à un morceau de braye déchiqueté abandonné là par les prédateurs. 

Tout le monde, dès lors sut que c’était l’œuvre du loup-garou. Tous ceux qui s’étaient autrefois sauvés à toutes jambes en l’apercevant se mirent à raconter des histoires. Au fur et à mesure de leurs narrations, l’animal grandissait : il devenait gros comme trois chevaux, ses dents étaient de véritables sabres, ses griffes , des épées… 

Longtemps, la terreur interdit à quiconque de s’aventurer seul dans le bois, et, même en groupes, armés de haches, les hommes ne restaient pas sous le couvert après la tombée de la nuit. 

Cette année-là, l’hiver fut tellement rigoureux que l’eau gela dans les bassins si fort qu’on avait peine à trouver du liquide sous la glace. Les hommes préféraient rester au chaud plutôt que d’alimenter la glacière (pourtant précieuse l’été pour conserver les aliments).Les humains se blottissaient dans l’étable des vaches. Pour faire cuire les glands et les châtaignes dont la plupart se nourrissaient, il fallait allumer le feu, mais les provisions de bouses de vaches séchées étaient depuis longtemps épuisées que le froid sévissait toujours… 

Or, dans un petit village appelé Mions, vivait un couple de paysans. Lui, tout petit, malingre et souffreteux, et elle, une énorme matrone capable de maîtriser d’une seule main le  taureau  le plus violent. 

Quand le besoin s’en fit sentir, et sans prêter attention aux histoires de loups-garous et autres diableries rapportées par ces couards que sont les hommes, notre paysanne s’en fut, une serpe à la main, dans la forêt de VELIN pour y quérir du bois… car qu’importaient les interdictions du Comte de SAVOIE :il était bien trop loin, et bien trop frileux pour se soucier de si peu de chose… 

D’abord, tout alla bien : elle était absorbée par sa tâche. Elle coupait avec ardeur du bois pour le mettre en fagots.  Tout à coup, elle sentit une odeur désagréable…mais elle que l’odeur de trois boucs ne dérangeait pas n’allait pas s’inquiéter pour si peu !…Elle entendit , tout près, des branches qui craquaient 

…Une bête était là !  …Que lui importaient les interdictions de chasser du Comte de SAVOIE !… Qu’en saurait-il ? …Elle se mit aussitôt à l’affût derrière les buissons… la bête approchait…Elle retint sa respiration, serrant très fort sa serpe, prête à bondir… 

Elle aperçut soudain quelques poils gris… 

La serpe levée, elle bondit ….C’était le loup-garou !! 

En l’apercevant, elle eut le temps de penser qu’il était bien plus petit que ce que les gens racontaient…Il était vraiment hideux, et il puait comme mille putois. 

Avant d’avoir seulement pu réfléchir à ce qu’elle pouvait faire, elle posa sa main large comme un battoir sur le museau froid de l’animal et asséna un grand coup de serpe sur son cou. 

La serpe rebondit avec un bruit de cloche en jetant des étincelles ! 

Sans se démonter, elle frappa une deuxième fois, sur le dos et une fois encore, sur le train arrière de la bête dont le sang se mit à couler dans la neige et qui s’échappa en hurlant dans un fracas atroce… 

Après cette bataille qui aurait apeuré plus d’un valeureux chevalier, notre paysanne que l’émoi ne tracassait pas vraiment se mit en tête de poursuivre le monstre…. Ainsi, ces fainéants de maris ne pourraient plus en prendre prétexte pour rester à boire au lieu d’aller travailler ! 

Au lieu de ramasser en hâte son fardeau de combustible (qui pouvait lui valoir une volée de bois vert si elle était surprise) la voilà qui suit les traces dans la neige ! 

Tout d’abord, la piste s’enfonçait au creux de la forêt, dans des fourrés quasi impénétrables, mais rien ne pouvait l’arrêter. 

Au bout de quelque distance, elle constata que la piste s’infléchissait. Par un large arc de cercle, elle revenait sur le sentier du hameau. »Enfin, pensait-elle, je vais débarrasser le village de cette malédiction ! 

A un moment, elle s’aperçut que les traces changeaient de forme. Elle s’approcha d’un vieux chêne entre les racines duquel elle croyait discerner des poils gris…. 

De la pointe de sa serpe, elle fouilla la cavité…Tira brutalement… et ramena à ses pieds un morceau de peau de bête grise, pelée par endroits, maculée de sang. Elle poursuivit sa quête en suivant les taches  rouges qui devenaient plus rares… La piste traversait le village ! Une goutte sur le parvis de l’église…une goutte devant la porte de son voisin… et…sur sa propre porte, des traînées sanguinolentes. 

LE LOUP-GAROU CONNAISSAIT SA DEMEURE ET L’ATTENDAIT CHEZ ELLE !!! 

Elle entra doucement, la serpe brandie, ne vit…rien tout d’abord…La demeure était silencieuse…Elle approcha du lit où comme d’habitude, devait dormir son mari…Elle sentit un corps aussi glacé que cadavre. Frottant fébrilement l’amadou, elle parvint à allumer une chandelle de suif et s’approcha…ET LA !!! 

Elle qui n’avait jamais eu peur de sa vie, elle qui se moquait de ces couards d’hommes, elle faillit s’évanouir de stupeur à la vue qui s’offrait à elle ! 

  

Inerte sur le lit, tenant dans sa main la mâchoire d’étalon  qui avait terrorisé les paysans crédules, le dos et les fesses entaillées par la serpe, gisait…son mari ! 

  

On prétend que depuis, même dans les nuits d’hiver, jamais plus les paysans n’ont croisé de loup-garou dans la forêt de VELIN. 

  

MAIS 

  

Quelques temps plus tard, MONSIEUR LE COMTE DE SAVOIE, passant par le village, fit appeler le mari à peine guéri de ses blessures et le fouetta sévèrement en public parce que, je cite : « IL NE PORTAIT PAS
LA CULOTTE CHEZ LUI ! »

 

Cet article a été posté le Lundi 21 mars 2011 

Mions fait encore parler…

Dimanche 21 avril 2024

Le maire de Mions Claude Cohen a décidé de présenter sa démission

pour la « lourdeur administrative » à laquelle il est confronté

et les propos antisémites dont il rapporte avoir été la cible

au cours de son mandat.

C’est vrai que c’est pas agréable de construire

des logements sociaux au milieu des villas…

On risquerait d’y loger des gens qu’on préfère ne pas côtoyer???

Le village dans son histoire a déjà accueilli

une population mobile qui s’était sédentarisée…

Mais tout cela est bien loin quand même de la peur du lou-garou!

Radotage:

Un loup-garou

Près de Mions, dans les bois
Y avait un loup garou
Qui faisait peur à tous
Qui vous donnait les foies.
Le premier qui l’a vu
De peur est trépassé
Le premier qui l’a vu
A été dévoré.
Aucun des paysans
N’osait s’aventurer
Restaient frileusement
A boire et à parler.
L’était selon eux
Gros comme un éléphant
Il sentait selon eux
Comme un putois puant.
Ce fut une matrone
Qui recherchait du bois
Qui osa un automne
Aller malgré le froid
Au profond des fourrés
Sa serpe bien brandie
Des branches ramasser
Tant pis pour le maudit.
Survint le loup-garou
Lui frappa sur le cou
Et sur les fesses itou.
Le poursuivit partout…
Mais, affreuse panique,
La bête maléfique
L’attendait chez elle…

Cet article a été posté le Vendredi 18 décembre 2015

 

Radotage: retour de foire

Dimanche 21 avril 2024

Une histoire vraie de mon enfance…

LA ROBE DE
LA MARIE

Le Gene était inquiet  ce soir du 15 mai, voilà-t-y pas que
la Marie était
revenue de la foire avec une belle robe neuve,une robe noire avec des perles. Il comprenait pas, le Gene, ce qui lui avait pris.
Toute leur vie, ils avaient économisé sou à sou ,et
la Marie était pas en reste en matière d’économie. Y en avait même qui racontaient qu’ils étaient un peu avares…
Alors, aujourd’hui ! ! ? ! Elle avait pas besoin d’une robe des dimanches :la sienne avait pas dix ans et elle était encore belle, elle l’avait bien soignée.
« OH ! BEN ! MARIE ! mais qué que t’â pré ? Te n’ayâ pas besoin ! »
(mais qu’est-ce qui t’a pris ? Tu n’en avais pas besoin)
La Marie avait baissé la tête,…et puis, dans la complicité de leurs quarante ans de vie commune, elle lui a avoué : « Côte, Gene ,Te siâ plus bien jouenne,te peurrè ben meuri yon di que tou jô. Alors me fallait ben na roba nére ! »
(Ecoute, Eugène, tu n’es plus bien jeune, tu pourrais bien mourir un de ces jours. Alors, il me faut bien une robe noire) Le Gene avait pas pensé à ça ! Alors c’était pour lui faire honneur qu’elle avait fait cette folie ! Il en avait la larme à l’œil !

Ce soir-là, y avait des tavants*. Les bauilles** avaient la gingue***.
La Jaille était chasseure****. le Gene les a détachées,elles ont sauté sur
la Parise.
La Marie a bien essayé de les éviter,mais elle était plus bien jeune non plus, et les bêtes l’ont piétinée.
En regardant la Marie étendue sur le lit pendant la prière des morts,le Gene était bien fier qu’elle parte avec la plus belle robe de sa vie

* taons **génisses ***ruaient, sautaient, étaient très énervées
****
la Jaille était en chaleur

 

Cet article a été posté le Mardi 8 mars 2011

A quoi pense-t-elle?

Samedi 20 avril 2024

(inspiré par une image FB)

Souvenir d’enfant…

C’est la foire de printemps.

En se rappelant

Les foires d’antan,

La vieille dame attend

Que les jeunes partis tôt

Reviennent avec leur lot

D’histoires à raconter.

Ont-ils fait de bons marchés?

Vendu les bêtes emmenées?

Que vont-ils ramener?

Une génisse à requinquer?

Un taurillon très beau

Pour adjoindre au troupeau?

Elle ne pouvait les accompagner:

C’était trop loin, à pied!

La soupe mijote doucement

Assise sur les marches, elle attend.

Radotage: foire

Samedi 20 avril 2024

Le lever des corbeaux les trouvait en chemin

Déjà bien engagés dans les gorges d’Engins

Ils marchaient d’un pas lourd qui défie le destin

Ils allaient « tout ensein » en foire à GONCELIN

Ils avaient, dans leur sac, un fromage de chèvre

Dont le seul contact vous réjouit les lèvres,

Un morceau de pain gris, déjà un peu rassis,

Et un morceau de lard que leur femme avait mis.

Et puis sur le côté, un bidon de piquette :

Dans le chaud de l’été ça met le cœur en fête.

Ils entraînaient chacun au bout d’un petit lien

Une « bauille*» bien grasse mordillée par un chien       * génisse

Deux vaches au joug liées avec un tombereau

Où dormaient dans la paille un ou deux petits veaux,

Un taureau, l’œil furieux, mais doux comme un agneau

Tous des Villard de Lans, mon Dieu qu’ils étaient beaux !

Au creux de Sassenage, ils se plantaient un peu

Laissaient là le voyage pour explorer les cieux

Où le soleil levant qui dorait la montagne

Les remettait en route comme dard qui arragne*.         *irrite

D’autres les rejoignaient, venant de Noyarey

De Montaud, ils venaient en passant par Veurey

On entendait parler tout le long du chemin

Les patois en vigueur dans tous les patelins.

Ils marchaient à grands pas sous le soleil naissant

Le dos un peu courbé et le front ruisselant

La fatigue aidant, ils étaient peu causants

Et marchaient dans la plaine bien douloureusement.

Enfin, ils arrivaient devant le grand foirail

Ils recherchaient des yeux une place qui aille

Afin que leurs bovins se trouvent avantagés

Par quelque trompe-l’œil ici ou là placé.

Et ainsi en négoce se passait la journée

A vendre, échanger, marchander, finauder.

 

Et puis venait le soir, il fallait retourner.

On s’ébrouait un peu, les achats rassemblés

Et puis les jambes lourdes et le cœur serré

On quittait lentement la place du marché…

Et marcher il fallait et il fallait encore

Marcher toute la nuit, arriver à l’aurore

Et la tête remplie de la fête de vente

Reprendre le travail en fauchant dans les pentes

Avant, le soir venu, de trouver l’oreiller.

Et pendant des semaines dans le cours des veillées

On se racontera des histoires entendues

Les bêtes convoitées et les bêtes vendues

Le charlatan dressé et son long boniment

La fête à écouter pouvait durer un an !

Cet article a été posté le Mardi 26 avril 2011

Pas prévu!

Samedi 20 avril 2024

Il n’avait pas prévu

Sous les balles du Vietminh

Que par une bévue

La camarde  qui mine

De la main de Français

Un matin surgirait.

A quatre vingt onze ans

Et six heures du matin

Les oreilles sont dans l’écrin

Qui, la nuit, les recharge.

La police qui charge

Y aurait-il pensé?

Prendre une porte blindée

Aussi tôt sur la tronche

Chut! Que nul ne bronche!

Ils cherchaient une fripouille…

Allez au garde-à-vous je salue ta dépouille!

Radotage :HYMNE A LA JEUNESSE

Samedi 20 avril 2024

HYMNE A LA JEUNESSE

Il est des centenaires brûlants d’adolescence

Et des quadragénaires croulants de senescence

Point n’est ici question de date de naissance

Mais de foi, de passion, d’exaltante vibrance

Etre jeune, il est vrai, n’est pas pour tout le monde

C’est le feu en secret, c’est la joie qui inonde

C’est le coeur sur la main, la révolte féconde

C’est l’espoir pour demain, de transformer le monde!

Pour qui craint la jeunesse, regarde au fond de toi:

Quelle est cette détresse? D’où vient ce désarroi?

Fais-toi une infusion d’amour et de clémence,

Verse dans la potion un peu d’intelligence,

Et baigne tout entier dans ce bain de jouvence!!

Cet article a été posté le Samedi 26 février 2011

Fidèle aux principes de DON BOSCO

« La jeunesse est comme un moulin,

donnez-lui du bon grain à moudre, elle fera de la bonne farine »

Je dédie

Aujourd’hui

Ce texte aux infertiles

Qui  sont devenus édiles

N’ayant pas procréé,

De jeunes à aimer

Leur amertume sèment,

Jettent leurs anathèmes

Sur la progéniture

Normale en la nature.

En tout être messieurs bat toujours un coeur

Arrêtez vos flons flons

Qui n’a pas un jour fait une erreur

N’en eut tout simplement pas trouvé  l’occasion.

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