Arrête-toi, jolie sirène,
Si tu éprouves de la peine
Je te chanterai des airs joyeux
Qui te feront pâmer d’aise,
Tu en oublieras ta queue,
Bien sûr ce seront des fadaises,
Pour la communauté des Dieux…
Il me suffira qu’ils te plaisent
Car je ne sais chanter qu’eux!
Grâce à ces mots qui te baisent
Tant ils sont pour toi chaleureux
Monteront en toi des extases
Insoupçonnées parmi les flots
Tu pourras faire table rase
De tous les souvenirs fardeaux.
Tu t’élèveras dans les nuages
Pour rejoindre les oiseaux
Qui dans un joyeux ramage
Toisent le monde de là-haut.
Ne serait-ce pas le grand pervers narcissique , appelé parfois Satan ?
Qui sait… Satan sait se montrer agréable, ouvrir des voies insoupçonnées. Mieux vaut fut-ce qu’un moment, le fréquenter, saisir l’appât qu’il propose, oublier l’enfer du moment, quitte plus tard, si l’au-delà…