Archive pour avril 2024

Ouf! Un jour sur deux

Mardi 30 avril 2024

Orages peut-être? Depuis vendredi l’ADSL fonctionne un jour sur deux… BIzarre!!

Objectif « incarcération »

Mardi 30 avril 2024

Allez! Allez! Tous en prison!

Vie carcérale est à la mode

Tous en prison

Sans les matons

Pas de clôture , mais des codes

Murés, filmés, surveillés

La police dans les vingt secondes

Est alertée d’une intrusion

Mais voilà, dans notre monde

Il suffira que par décision

D’un despotisme plus mature

Par simple nouvelle programmation

Soudain les oreilles des murs

Seront à même de faire ficher

Les paroles et les pensées

Un tantinet divergentes.

 

 

 

 

 

 

 

 

le coq

Dimanche 28 avril 2024

« Pourquoi le Français ont choisi le coq pour emblème?

Disait Coluche

C’est parce que c’est le seul oiseau qui arrive à chanter les pieds dans la merde« 

Peut-être bien, mon vieux Coluche

Que le coq sur fumier se juche,

Mais la merde est un engrais!

Pour certains, s’il sent mauvais,

C’est pas de sa faute!

N’en déplaise aux gens de la haute

Dans les temps de restrictions,

Les bouseux, qui la maîtrisent

En font donner des productions

Trouvent pleins d’amis qui s’invitent

Sans s’arrêter aux relents…

Des amis qui à prospérité

Les oublient bien vite…

Bal des faux-culs et des fourbes

Samedi 27 avril 2024

Au bal des faux-culs et des fourbes

Ca se presse! Ca se presse!

On vient commenter les courbes

Des votants, ça les intéresse.

Désolant! Selon leurs conceptions…

Mais bien d’accord, par ailleurs,

Pour fustiger les intentions

De ceux qui, pour leur malheur,

Invitent à venir aux urnes

Les manants, les crève-la-faim,

Qui n’ont même parfois de turne…

Ce vote, c’est bien certain,

N’irait pas dans le sens voulu:

Ils ont voté il y a dix neuf ans

On sait ce que cela valut!

On n’ose pourtant, pour autant,

Imiter Poutine ouvertement!

On préfère faire semblant

De regretter de ces ignorants

Une abstention qui les arrange:

Pas de contact avec la fange!

 

RIRE, RIRE!

Samedi 27 avril 2024

(inspiré par « Presquevoix » Canalblog, 25/04/2024)

 

« Printemps

Rire, rire, rire, rire,
Dans les bois et dans les prés.
Le beau temps revient,
Il faut rire, ha, ha, ha,
Rire dans les prés. »
C’est la gélothérapie
Avec les dieux de l’antiquité
Soignons la morosité
Rions soyons « happy »…
Comme le bossu de l’histoire
De rire faisons la foire
Fendons, fendons-nous la poire
Sans nous décrocher la mâchoire!
Détendons les zygomatiques
C’est la bonne gymnastique!
Humour noir ou de bon goût,
Pétés à rire beaucoup
Rions donc comme des fous
Ecroulés c’est si doux!
Pour bruyamment pouffer
Tonitruamment s’esclaffer
Saisissons le mot pour rire
Au nez de tous les puissants
Malgré leurs menaces pires
Rions, rions intensément
Sans la crainte d’en mourir
Préférons le rire franc
Au discret trop bienséant!

les nomades(radotage)

Jeudi 25 avril 2024

Les nomades

Mardi 31 mai 2011

Cette année-là, le maire d’une commune voisine décida qu’il n’avait que trop supporté un campement de nomades à proximité de son village.

Utilisant les grands moyens, il boucha les entrées du camp avec de gros rochers. Les nomades durent fuir en catastrophe.

La commune dont j’étais un des directeurs d’école avait un immense parking voisin de sa piscine, c’est là qu’un matin on trouva les chassés installés.

BEAU BROUHAHA DANS LE PAYS ! Ils avaient des enfants à scolariser. Mais c’est qu’ils se trouvaient dans la zone riche de la commune ! leur faire côtoyer les enfants de bourgeois, impossible ! Si encore ils s’étaient arrêtés dans les lônes, ils auraient pu fréquenter l’école du quartier ouvrier où certains de leurs congénères s’étaient déjà stabilisés… Ou à proximité des bâtiments de l’abbé Pierre…. Et puis, la piscine, quelle image cela lui donnait-elle ?  On voulut les chasser, mais le problème n’était pas mince !

 

On m’intima l’ordre de témoigner que ces gens gênaient l’accès des élèves à la piscine, voire les agressaient…Une rapide enquête me permit de conclure que les classes n’étaient nullement gênées par ce stationnement. Je refusai.

Cela n’arrangea pas mes relations…

Camion disparu…

Jeudi 25 avril 2024

Il cherchait son camion

Un semi-remorque garé

La veille sous le lampion

Où il s’était égaré,

Le coeur trop chaud,

Crachant bien haut.

Disparu, dans quel but?

Ce doit être un camion en rut!

Il n’est plus là ce matin

Parti pour suivre son instinct

A la poursuite d’une micheline,

Qu’il a sentie ivre de gazoléine.

S’ils se retrouvent sur la voie

Leurs ébats risquent cette fois

Sadique

Mécanique,

Bousculant tous les schismes

De dérailler vers masochisme!

« À quoi tu penses quand tu ne penses à rien ? »

Mercredi 24 avril 2024

(inspiré par « Entre nous  canalblog 15 avril 2024)

Quand enfant, à l’école,

La maîtresse voyant mes yeux

Avec un regard qui s’envole

Criait un « Gérard » impérieux

« Mais enfin, à quoi tu penses?

_A rien, madame, je ne sais pas »

Elle maudissait mes absences

C’était ma liberté à moi.

Il suffisait d’une mouche

Posée sur l’encrier blanc

Pour que des images louches

Non maitrisées évidemment

Prennent un pouvoir satanique

Aux yeux de la République

Jalouse à chaque instant

De l’intérêt des enfants…

Si à « rien » je ne pense,

Le « rien » dans ce cas est immense

Je ne le maîtrise point

Il se faufile, se tortille

Comme serpent dans le foin

Une illusion, une vétille

Mais c’est si bon!

 

BORGO (film)

Mardi 23 avril 2024

Synopsis

Melissa, 32 ans, surveillante pénitentiaire expérimentée,

s’installe en Corse avec ses deux jeunes enfants et son mari.

L’occasion d’un nouveau départ.

Elle intègre les équipes d’un centre pénitentiaire pas tout à fait

comme les autres. Ici, on dit que ce sont les prisonniers

qui surveillent les gardiens.

L’intégration de Melissa est facilitée par Saveriu, un jeune détenu

qui semble influent et la place sous sa protection.

Mais une fois libéré, Saveriu reprend contact avec Melissa.

Il a un service à lui demander…

Une mécanique pernicieuse se met en marche.

 

Du début jusqu’à la fin, ce film est palpitant.

Dans les habitudes en place, personne ne parait tout à fait blanc.

Tout est dans la limite du paraître légal sans l’être.

Entre un mari qui ne sait en quel lieu il se trouve bien, une fille

insupportable, un chien déboussolé par le déménagement, il faut

composer en permanence.

Les voisins peu satisfait de voir une matone s’installer  dans leur immeuble

font subir un « bizutage » violent .

Les  prisonniers par leurs réseaux font régner un certain régime y compris

à l’extérieur…

Pour survivre au jour le jour dans un contexte de ce genre, il faut soit ne rien faire

Soit limiter au mieux les écarts à des vétilles…

Une version mafieuse du baiser de Judas?

Une coïncidence fâcheuse?

2 exécutions…

 

Science ou bon sens?

Mardi 23 avril 2024

A l’école, parfois, des situations

Peuvent prêter à confusion:

C’était la juste après-guerre

De matériel, il n’y avait guère…

Je me souviens d’un croquis

D’une bouilloire à bec coupé.

J’avais alors écrit ceci:

« Le bec, il faut le boucher. »

Malheur! La réponse attendue

Etait:  » vases communicants,

Ce récipient

Ne pourra complètement

Etre rempli »

J’en suis encore marri

Quinze lustres plus tard.

 

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