Festival de théâtre amateur à St Marcellin

Ce fut une bien belle soirée que celle que

les tréteaux de la Cumane nous avaient organisée:

En avant spectacle:

Chanson dans l’entrée en rapport avec la pièce proposée

Puis saynète dans les escaliers…

Après installation, des jeunes nous présentent une saynète

fort bien conçue:

clins d’oeil  aux légendes des  seigneurs survivants buveurs de sangVlad Tepes

Clins d’oeil aux multiples transformations de notre époque,

aux craintes des pollutions et autres allergies

Une affaire bien menée

Bravo la jeunesse!

Je vais donc radoter en leur déclamant en pensée :

HYMNE A LA JEUNESSE

Il est des centenaires brûlants d’adolescence

Et des quadragénaires croulants de senescence

Point n’est ici question de date de naissance

Mais de foi, de passion, d’exaltante vibrance

Etre jeune, il est vrai, n’est pas pour tout le monde

C’est le feu en secret, c’est la joie qui inonde

C’est le coeur sur la main, la révolte féconde

C’est l’espoir pour demain, de transformer le monde!

Pour qui craint la jeunesse, regarde au fond de toi:

Quelle est cette détresse? D’où vient ce désarroi?

Fais-toi une infusion d’amour et de clémence,

Verse dans la potion un peu d’intelligence,

Et baigne tout entier dans ce bain de jouvence!!

Cet article a été posté le Samedi 26 février 2011(radotage010446g.unblog.fr)

 

RADOTAGE

La ronde pour survivant?

Comme un étau qui opprime

M’a coincé un beau matin:

« Tu es au bout de ta prime

Ton compte arrive à sa fin »

 

 

Je lui ai dit:  » non, pas encore:

Je veux sentir le printemps

Et l’été qui les blés dore

Et l’automne aux fruits pimpants »

 

M’a épaissi l’atmosphère

Fait haleter bruyamment

M’a fait gonfler les artères

Brouillé l’esprit mollement

 

 

Je lui ai dit;  » non, pas encore:

Je veux sentir le printemps,

Et l’été qui les blés dore

Et l’automne aux fruits pimpants »

 

Elle tournait, menaçante,

Comme l’urubu qui attend.

Il y avait grande pente,

Un glacier super glissant.

 

Je lui ai dit: » non, pas encore:

Je veux sentir le printemps,

Et l’été, qui les blés dore

Et l’automne aux fruits pimpants »

 

Comme une bête puante

L’est venue me renifler,

M’a désigné une sente

De sa main toute décharnée.

 

Je lui ai dit: » non, pas encore:

Je veux sentir le printemps,

Et l’été, qui les blés dore

Et l’automne aux fruits pimpants.

 

Le jour se lève encore.

Je vois clair, je suis vivant.

C’est le beau cadeau du sort…

Vive la vie! Vive le chant!

 

 

Cet article a été posté le Dimanche 3 mars 2019

Prosper Yop la Boum!

Autres temps autres affaires

Il n’y a que quatre vingt dix ans

Le business était prospère

Tous, semble-t-il étaient contents…

On en faisait des chansons

Qui chatouillaient les manons

Et les pious pious de garnison

Fredonnaient à l’unisson…

 

LE DEVOIR DE TRAVAILLER

Selon Prosper le marlou

Sans un mot, sans pinailler

Pour le bon plaisir de tous!

 

Paroles de la chanson Prosper (Yop La Boum) par Maurice Chevalier

Quand on voit passer le grand Prosper
Sur la place Pigalle
Avec son beau petit chapeau vert et sa martingale,
A son air malabar et sa démarche en canard
Faut pas être bachelier pour deviner son métierProsper yop la boum
C’est le chéri de ces dames
Prosper yop la boum
C’est le roi du macadam
Comme il a toujours la flemme
Y n’fait jamais rien lui-même
Il a son « Harem »
Qui de Clichy à Barbés
Le jour et la nuit sans cesse

Fait son petit business
Et le soir, tous les soirs
Dans un coin d’ombre propice
Faut le voir, faut bien l’voir
Encaisser les bénéfices
Il ramasse les billets
Et leur laisse la monnaie
Ah quel sacrifice
En somme c’est leur manager
Et yop la boum, Prosper !
Avec sa belle gueule d’affranchi
Là-haut sur la butte
Ah ! toutes les gonzesses sont folles de lui
Et se le disputent
Y en a qui s’flanquent des gnons
Mais oui ! et se crêpent le chignon
Pendant c’temps voyez-vous
Tranquillement il compte les coups

Prosper yop la boum
C’est le chéri de ces dames
Prosper yop la boum
C’est le roi du macadam
Quand une femme se fait coincer
Par les roussins du quartier
Il la laisse tomber
Et il s’en va carrément
Vers son réassortiment
Dans l’arrondissement
Et quand sur le champ
Elles ne sont pas à la page
Voulant faire comment
Faire leur apprentissage
Dans une ville de garnison
Il les envoie en saison
Faire un petit stage

Il a de la classe et du flair
Et yop la boum, ProsperEt yop la boum…
Yop la boum…
Dans une ville de garnison
Il les envoie en saison
Faire un petit stage
Il a de la classe et du flair
Et yop la boum, Prosper

 

Ne me demandez pas pourquoi

Me revient cette chanson

C’est voyez-vous y a des fois

Qu’un mot me fait faire des bonds.

Miracle de la foi en soi

Inspiré par « presquevoix » canal blog

Il est toujours rassurant

De croire qu’infiniment

Le coeur d’adolescent

Du vieillard octogénaire

Par fantasme crépusculaire

Peut rendre fécondité

Aux organes délités…

MAIS…Le disait Mitterrand

Arrive toujours un temps

Heureux ou mécontent

Ben voilà, on tire à blanc…

Le phénomène d’andropause

Des ennuis se trouve la cause.

Pourtant

Si puissant

Est l’Esprit

Qu’il bénit

Le fruit

Surgi

Miracle de la foi

En soi.

« A l’école française »

PROTESTATION – Mercredi, une mobilisation a eu lieu

devant le rectorat de Lyon pour demander

le remplacement d’une professeure d’un lycée,

absente depuis quatre mois

Mercredi, des professeurs et des parents d’élèves

du lycée Robert-Doisneau de Vaulx-en-Velin,

près de Lyon, un des établissements les plus défavorisés du Rhône,

se sont rassemblés devant le rectorat de Lyon pour demander,

entre autres, le remplacement d’une professeure de ST2S,

absente depuis quatre mois.

A l’école française,

On en prend à son aise

Quand un prof est absent

Chez les pauvres, c’est évident

On oublie, on ignore,

On se fout de leur sort.

L’élève qui affiche les noms des politiques

« Pour eux on ne VAUX rien » ça pique!

A bien résumé la situation.

Alors, du fond de leur fonction

Aux fauteuils dignitaires

Les « hauts » fonctionnaires

Entendant les clameurs populaires

Envoient des CRS  pour les faire taire.

Prescriptions

Oyez! Oyez ce qu’ils disent

De recommandations

Se gargarisent

Varices?

Bas de contention

Amer calice?

Prévoir intervention!

Dix mille vains pas

Eliminez le sucre, le gras,

Pour sortir: masque

La nuit, apnée…

Pour dormir:  casque!

Esprit miné

Contaminé.

 

Et Zut! Ferai comme moi!

 

Ne comptez pas sur moi

Ne comptez pas sur moi

Pour critiquer qui parle aux jeunes

Ne comptez pas sur moi

Pour refuser ce qu’ils trouvent « fun »

Si dans certaines créations

La loi se trouve bafouée

Que la justice de la Nation

Qui a cela est vouée

Intervienne!

Mais qu’enfin il advienne

Que certains parlent français

Clair et en rythme

Et non dans les borborygmes

De l’infâme sabir franglais

Il est normal que la ministre

Hors des racismes sinistres

Reconnaisse leur existence

Dans notre beau pays de France.

Le grand Victor Hugo,

Il m’arrive de le penser

S’il renaissait tout de go

Serait déjà à rapper.

 

Mutants…

Les loups mutants de Tchernobyl

auraient développé d’étonnantes capacités de résistance au cancer

Pour une fois, les loups

Me paraissent sympathiques!

Ils prouvent que, malgré tout,

Malgré les cas catastrophiques,

La Nature trouve toujours,

Par d’inouïs détours,

Une voie pour pallier

Aux catastrophes planifiées.

Après des moments très rudes,

Assommés, comme d’habitude,

On découvrira des savants

_Temps de retard important_

Pour tirer leçons positives.

 

 

Riposte( réponse à poésie du jour/13/02/24)

réponse à « poésie du jour du 13/02/24 CANALBLOG

Tu sentais le besoin d’être en dominance

Je t’ai laissé la place en toute bonne conscience

Par soif de pouvoir, tu as placé tes pions

Et comme d’habitude, tu prends la part du lion

Ah! mais rassure-toi, je ne me plaindrai pas

J’ai grandi, grâce à toi, chaque jour, pas à pas…

J’ai instruit le dossier que je m’étais fixé

Voir à quelles bassesses les femmes débridées

Quand le mors aux dents se mettent à caracoler.

Grand bien ce que tu penses avoir gagné

Fasse à ton cynisme dont je suis délivré.

Dispute de fin de repas

(inspiré par le blog « presquevoix » canalblog)

C’est toujours ainsi dans les familles

Entre la poire et le fromage

La discussion en dispute vrille

La mauvaise foi sort de sa cage.

 

Coup bas niveau du prépuce

Remarque probablement frustrée

Insulte violemment le gus

N’est pas prêt de pardonner.

 

J’avais trouvé _sauvegarde_

La plonge à déjà commencer

Pour échapper _dieu me garde_

Aux piques même pas pensées.

 

J’aurais dû le lui susurrer

Les gants et l’eau tiède

Permettent de se murer

Et de créer l’intermède.

 

(Sentant approcher ma fin

Plus moderne, sans doute, elle,

Ma moitié a trouvé malin

D’acquérir un lave-vaisselle)