Sur les pentes de la Moucherolle

L’automne à peine ose se pointer

Les frênes ont gardé leurs feuilles

Les hêtres  désappointés

Pensent que ce qui les endeuille

Vient d’un été trop brûlant.

Les vieux « playes »(érables planes)

Se disent : »mais pourtant

D’où provient donc cette panne?

Nos palmes sont encore là »

« En novembre, dit l’épicéa,

Mon vert trône sur les pentes

Bien sûr que cela m’enchante,

Même si le commerce qui tente

Parfois me rafle pour ses ventes. »

De loin, le Cornafion,

Les regarde avec malice

Il sait que ce n’est pas vice:

Juste une configuration

Du sort de qui vit sur terre

Rires ou pleurs amers

Sont vains et inutiles!

 

 

 

 

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