Lorsque j’allais garder les vaches
A l’approche de fin des vacances
Fin août/septembre que je sache,
Au temps lointain de mon enfance,
Il est un champ que j’adorais
Que je craignais les jours d’orage.
En se plaçant au sommet
On dominait le paysage.
Mais un troupeau affolé
Par la grêle et les éclairs
Pouvait dans les éboulis se jeter
Et créer vil amas de chair,
En un mot terrible désastre…
Mais les noisettes dans les fourrés…
Il s’appelle sur le cadastre
« Seyaré » traduisez « rien à couper »
Pour moi c’était le « Clapas »
Pas de référence aux lapins
Encore que, n’est-ce pas
Bien à l’abri sous le sapin…
Rendez-vous avec des demoiselles
Etaient secrets de polichinelle.
Après le crématorium
C’est là que sera mon « aérium ».