Etudiants chassés de leur chambre
Oh! Mais pas d’inquiétude:
On va courir, on va sauter
Changer toutes les habitudes
Le fric aura toutes privautés.
On cachera pour l’occasion
Les pauvres, les sans dents
Les rats pour cette invasion
Feront ripaille évidemment.
Ce seront jeux pour la finance
Place aux fortunes étalées
Car voilà, maintenant la France
A cessé de briller par ses idées.
Il faut des muscles crâneurs
Pour faire béer en cadence
Un troupeau de moutons râleurs
Et obtenir le silence.
En vieillissant
Tous les aimants
Perdent leur pouvoir attirant.
Mes placards
Comme par hasard
Se ferment très mal ou tard.
Mon tournevis
Au dernier avis
S’est égaré, suis pas ravi.
Allez vieillard
Qui en a marre
Reprends la barre
Et REPARE!!!!!
Journaliste politique en disgrâce placée à la rubrique football,
Mademoiselle Pove est sollicitée pour suivre la campagne présidentielle en cours.
Le favori est un quinquagénaire,
héritier d’une puissante famille française et novice en politique.
Troublée par ce candidat qu’elle a connu moins lisse par le passé,
Mademoiselle Pove se lance dans une enquête aussi étonnante
que jubilatoire…
Tant pis pour les trop bien pensants,
Ceux qui savent bien mais chut,
Ceux qui pensent « invraisemblant »
Ceux pour qui le shoot fait but,
On ne perd pas un instant
On sourit jaune aux froids calculs
Sous le tapis du brillant
Des saletés mères de recul.
Le fantoche obéissant
Reniant ce qu’on craint de pire
Grâce à de fortuits moments
Va soudain se « déconstruire »
C’est que dans l’ombre des pouvoirs
Ce que l’on croyait sordide
Va paraître bien plus noir
Que la boue des milieux fétides.
Clin d’oeil à la mythologie
Coups de théâtre époustouflants
Sursauts vers l’écologie
Et vérités (?) du moment.
« Qui se sent morveux, qu’il se mouche » disait Molière.
Magique Cécile de France
Bravo Nicolas Marié
Dupontel comme toujours!
Tiens bon la barre et reste avec nous
Hisse et ho! Notre enchanteur
Tes chants toujours nous sont doux
Tu fais partie de notre bonheur.
Tiens bon la vague et reste avec nous
Hisse et ho Droit devant
Si la vie a des moments fous
Tu as de beaux jours devant.
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Pour toi bon rétablissement.
Je suis né à une époque
Où les « terroristes » recherchés
Trois ans plus tard, ça choque?
Etaient par tous fêtés.
Les anciens de la milice
Dans des trous se sont terrés…
Ils étaient pourtant complices
Des bébés aux portes cloués!
Ma jeunesse fut perturbée
Par encore d’autres révoltes:
Des putschistes exacerbés
En Alger, faisaient vibrer leurs bottes.
Puis dans le grand cafouillage
L’OAS fit grands dommages
Penser paix pour eux fut crime
J’en connus l’expression intime.
« Dégommer physiquement? »
Retour en arrière de 60 ans!????
C’était un cerisier très vieux
Gros tronc et col goitreux,
Couvert de bas en haut de lierre
Ses derniers fruits n’étaient pas d’hier
Ses branches sèches s’étalaient
Miséricorde! pourrissaient.
La longue tronçonneuse
Courageuse
A mis des heures à le réduire
En bois propice pour cuire.
C‘était un temps où le sport
Avait encore des idées pures
Même pas effleuré encore
Ben par l’immense pourriture
Enfin du fric, la culture
Rien que des muscles et de l’adresse
A faire valoir sur le terrain
Bonjour la joie et la liesse
Et l’entente des copains
Repose en paix : dernière piste.
On te dit « salut l’artiste »!
Avec tes cornes et ta clochette
Les oreilles à l’affût des mots doux
Comme tu es belle, grisette
Derrière ta grille c’est fou!
Tu espérais une carotte
Une fleur de pissenlit
Un biscuit à la bergamote
Ou peut-être un guili-guili…
J’ai bien compris ton attente
Mais on me l’a déconseillé
Toute caresse est indécente
Le bouc est là pour surveiller.
J’ai reçu des plombs
En sortant de la maison
Moi, pas en guerre
Suis sur ma terre
Je n’occupe pas de pays
Ne chasse que les souris…
Sansonnet chasseur
Surveille un peu ta gâchette
Même plombs perdus…
J’ai quand même eu peur
Sans mes grosses lunettes
Les yeux foutus?