Lorsque j’étais enfant, quand des voisins étaient dans la peine, tout le quartier respectait les personnes
touchées. Les manifestations de joie bruyantes se faisaient discrètes.
C’était la preuve de la volonté de « vivre ensemble » dans notre société
Il pouvait, certes, arriver que des « étrangers »_ entendez: des personnes non éduquées des us du village
ne tiennent aucun compte du deuil de personnes qu’ils ne connaissaient que de vue… On dirait aujourd’hui
déconnectés.
Dans notre époque, si des individus, chargés de l’animation de la vie collective _contaminés,
peut-être par la funeste rivalité des soirées d’après-match_ conscients d’avoir « arraché » une « victoire »
particulièrement douloureuse pour d’autres, font ostensiblement la fête, ce n’est pas de la déconnexion
C’EST DE LA PERVERSITE SADIQUE