Si après quelques libations
Au nom de la liberté
Pour exacerber vos passions
Ou retrouver sérénité
Vous décidez de lire au lit
Prenez garde à la licorne
Cette espèce de casus belli
(N’en déplaise à Mme Borne)
Elle chauffera votre libido
Réveillera le limaçon
Et sur le revers du lido
A coup de lime maison
En des ébats pas très licites
Lissages limaille liquide
Embarqués sans limites
Vous laisseront livide
Etalés sur le lino.
Des chansons dont la musique
N’étouffe pas les paroles
D’un temps, on le sent qui finit
Nostalgie!
Alternance de tendresse
De vigueur dans l’expression
Un passage de caresses
Un d’action.
Voir une salle à l’unisson
Reprendre refrain en fredaine
Comme en manifestation…
(Van Der Leyen!)
Des hommages frissons
Avec la chanson d’Anna
A Brel pour la passion
A Ferrat.
On a dit que c’est la fin
A lâché quelques soirées
Se trouve de fatigue étreint
Miserere!
Le second, à la vie modeste,
Dans une bicoque où il reste,
Préoccupé de bois, de plantes, de fleurs
Semble à l’aise en ce simple bonheur.
Silencieux, taciturne, habile travailleur
Manie les outils, la hache, avec vigueur.
Loin des négociations incessantes
Des palabres, des agitations de la ville,
Symbolise la force, la puissance
De qui se tient loin des choses viles.
Et on découvre sous la carapace
Un immense savoir en annexe
Le conquérant en perdrait la face…
Mais la nature humaine est complexe…
Mystères du phénomène d’osmose…
Soirée un peu de nostalgie
Lyon bourse du travail
Au moins trente bougies
Comprenez que c’est un bail!
On ne reconnaît plus les rues
Les sens se sont rétrécis
(Peut-être même de plus
Les certitudes en oubli…)
Circulation intense,
Même en début de soirée
Avec les rudes exigences
Depuis longtemps oubliées…
Pour bénéficier d’un concert
OFFERT….
Ah! que j’aime, à l’entrée des spectacles,
Ces personnes chargées de sécurité.
Votre sacoche, ce tabernacle,
Vous font ouvrir avec dextérité…
D’un air suspicieux, ce soir,
Le préposé me désigne un bouchon
D’un tube, chut! de couleur noire.
« Que cache ce capuchon?
Je l’ai sorti d’un geste prompt
Si vous avez quelque douleur
Ce baume secret étalez donc
Synthol gel c’est son nom
Pourquoi vouloir en avoir peur? »
M’a fait entrer d’un air sévère…
J’en ai vu d’autres mon petit père!
WebMais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. 7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre
Ceci n’est point dans mes habitudes
Loin de moi la volonté
A la justice, de me substituer,
Loin de moi l’idée de minimiser
Ce qui fut grave acte d’illégalité…
Mais hélas! Depuis quelques temps
La société régresse tellement!
Pour une main un peu stupide
C’est un scandale féminicide
Comme des chiens à la curée
Les bien pensants hypocrites
S’acharnent sur qui a fauté
Trop heureux, vite, vite!
……………………………………..
Qu’un détestable accident
Par un être inconséquent
La proie d’addictions multiples
Ait des conséquences horribles,
Au cas où n’ayant pas aboyé
Certains vous disent complice,
Pour être au tableau d’honneur
Des détracteurs du vice,
Il faudrait dans la fureur
Avoir torture la plus fine.
Amis qui se débinent…*
Les crachats de chattemites
Les statues que l’on débite…
*Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta » dirait Rutebeuf
Deux VINGT siècles de civilisation effacés en quelques années!
Ils veulent confusément
Retourner aux origines
Bien avant les usines
Bien avant les assolements…
Heureux de revoir surgir
Les bêtes éradiquées
Espérant entendre mugir
Les urus à domestiquer.
Ils veulent la forêt primitive
Les ancêtres de nos amis
Par expériences actives
Cherchent, c’est encore pis
A ressusciter les dinosaurus
C’est un fantasme qu’ils suivraient
Retour dans leur utérus
Où rien ne les menacerait!
L’en a fallu de la droiture
De la foi en l’éducation
Pour appliquer sans bavure
Leurs principes, leurs convictions…
Elles étaient trois mamans
Plongées dans le désarroi
En constatant, énorme effroi,
Que leur fils, que leur enfant
Au cours d’une louche aventure
Par une défaillante clôture
Sur un chantier s’étaient glissés.
En fouillant avaient découvert
Dans un écrin un peu cassé
Des bijoux ... chute de l’Univers!!!!!!!
Ils s’en étaient emparés!
« Ne vole pas le bien d’autrui »
Telle, toujours est leur route,
Tristes, ravagées, sans doute,
Ont à la gendarmerie
Accompagné les fauteurs
Afin que, dans sa rigueur
La leçon guide leur vie!
Lorsque des petites mains
Aimeraient faire la cuisine
On peut avec la farine
Facilement les contenter.
Allez! vite! mains lavées
On enfile un tablier
Les manches sont retroussées.
Prendre un bol, un saladier
Une livre de farine
On fait un puits au milieu
Dans le bol on casse cinq œufs
L’un après l’autre battus
Le beurre (demi plaquette)
Bien ramolli, bien fondu
Fleur d’oranger une dosette
Du sucre: trois cuillerées
Du sel,une petite pincée
Tout cela va dans le puits
On pétrit, on pétrit, on pétrit
La pâte devient élastique.
Hou! La! La! C’est fatigant!
On se repose un bon moment!
Maintenant, cette grosse boule,
On l’étale, on la roule,
On roule, on roule,
On roule, on roule…
Quand elle est bien aplatie
On découpe des formes jolies
Etalées sur un papier…..
STOP! LES PETITS RECULEZ-VOUS!
Passage dans la friteuse
Jetez juste le sucre glace!
Il est roi, ses désirs sont des ordres
Ainsi pensait le monarque
Tous les bras, il va les tordre
Serviteur on te remarque
Tu n’as pas d’avis à donner…
Et voilà que le repassage
Des lacets de Sa Majesté
Ne paraît vraiment pas sage
La lingère a démissionné….
Que pour moi un nouveau chrême
Magique soit confectionné
La recherche tout de même
Est bien longue à déboucher!
Et pour les concerts joyeux
Ces musiciens , je les veux
Mais voilà, très occupés:
Pas de temps à lui consacrer!
Et ce frère qui revendique
Une rente injustifiée!
Et ce fils qui fait la nique
Aux belles règles de l’éternité!
Comme jadis ses ancêtres
Sous les yeux du monde entier
Il aimerait au pilori mettre
Quiconque veut lui résister.
Mais tout roi
Qu’il soit
Reste l’ex de LADY
DI