Radotage:

T’en souviens-tu mon vieux bonhomme?

T’en souviens-tu mon vieux bonhomme 

Dans les moments comme aujourd’hui 

On pouvait compter sur ta pomme 

A l’instant où la lune luit 

Pour coller sur les murs de la ville 

Des affiches de parti. 

Tu te faisais une fois sur mille 

Coincer par de laids képis 

Qui cherchaient à te faire dire 

Des choses que tu ne savais pas 

Et voulaient que sans  relire 

Tu signes un papier, là, en bas. 

Le bottin très efficace 

Se voulait persuasif 

Il ne laissait pas de trace 

Tu serais bon pour château d’If. 

Si vivant tu t’en sortais 

Tous n’avaient pas autant de chance 

Certains qui manifestaient 

Dans l’eau rejoignaient providence. 

SOIXANTE ans ça passe vite 

Tu en as vu des élections ! 

Référendum  ou plébiscite 

Tu y croyais au oui ou non ! 

Tu en as collé des affiches 

 Tu en as brassé de la colle 

Parfois dans une course folle 

Tu te planquais dans une cache. 

Parfois entre deux planches 

La police te contrôlait 

Prétendait que ta poudre blanche 

 A de la came ressemblait. 

T’en souviens-tu mon vieux bonhomme 

Le cul collé à ton fauteuil 

On pouvait compter sur ta pomme 

Ton idéal est bien en deuil.

La meilleure cache!

Contrairement à ceux que ça fâche

Ceux qui  diront que cache-cache

Ce jeu ancestral, est anodin

Il a montré, le petit malin,

Que pour déclencher les angoisses

Ce peut être pire pour la poisse.

Il jouait donc sous surveillance

Mais se cacher, quelle jouissance!

Suffisamment pour la panique

Il leur a donc fait la nique!

Vive illumination:

Devant le jardin, une station

Un bus ramassait les clients

Monta avec eux, confiant!

Tout le quartier fut en émoi

Cache-cache, quel désarroi!

Pour l’évasion, simple smartphone

Moins inquiétant, ça vous étonne?

 

 

Conseil… DE L’ORDRE???????????

ACTU TOULOUSE 28 janvier 2023

Le Docteur Eugénie Izard, pédopsychiatre de Toulouse,

vient d’être condamnée à trois mois d’interdiction

d’exercice de la médecine, dont un avec sursis

par la chambre disciplinaire nationale de l’ordre des médecins.

« immixtion dans les affaires de famille » ou signalement ?

L’ordre l’accuse « d’immixtion dans les affaires de famille »,

après que le Docteur Izard a écrit au président du conseil départemental de Haute-Garonne pour

signaler un cas de maltraitance.

 

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Chirurgien accusé de viols sur mineurs : le nombre de victimes potentielles s’élève désormais à 349

Le médecin à la retraite Joël Le Scouarnec est soupçonné de viols et d’agressions sexuelles

durant près de trente ans de carrière.

Le Monde avec AFP

Publié le 20 décembre 2019 

Je ne suis pas médecin…

Mais il m’arrive souvent de me poser des questions sur les systèmes de « justice »

qui  s’exercent hors des tribunaux

… Et d’être très sceptique sur les décisions qui (n’)y sont (pas) prises autant dans ces cas-ci

qu’aux temps furieux du COVID.

Brûlures?

C’était un autre temps

C’était une autre époque

L’enfant avait six ans

Mon histoire est loufoque…

Habitat permanent:

Une petite caravane

Lui dormait, évident,

Dessous, sur une rabane.

Mais le précieux toutou

De son violent pater

Avait droit au tout doux

Constat combien amer…

Pour endurcir son « homme »

Il savait comment faire

Des punitions en somme

Comme celles de son père.

Jour de visite scolaire

On découvrit sur son corps

Des dizaines de cicatrices

Rondes! Coquin de sort!

La maîtresse, la directrice,

Horrifiées, pensèrent:

Aux brûlures de cigarettes…

Mais la doc. n’y crut guère

La rirette, la rirette

Mais la doc dit: » c’est bête,

Il doit vivre avec son père »

 

 

 

 

 

Les faits sont têtus!

Je vous parle de faits, d’archives, de constats

Vous me répondez comme à un candidat

Pour le jardin d’enfants, la crèche, la colo

Avec de vos gourous, les thèses, la philo.

Que les faits relatés, hélas bien malheureux

N’aient pas l’importance du vrai à vos yeux

Me fait subodorer, c’est le don  de l’enfance

Le besoin de nier ce que les autres pensent.

Laissez au fond des bois les contes et romances

Il faut pour grandir c’est vrai « tuer le père »

Le caté de vos clans seulement pour repaire

Corsette votre esprit en un puissant refus

Mais hélas pour vous, ben… Les faits sont têtus!

 

 Le loup a tué… Il tuera

Molière

J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Molière, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,
Ignora le bel art de chatouiller l’esprit (Alfred de Musset)

 

Pardon! Je vais plagier:

J’étais seul, l’autre soir, au théâtre à Vinay,

Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès.

Au temps de tik tok, d’Hanouna, des séries,

Le théâtre classique fait un peu rikiki.

La neige menaçant de bloquer les sorties

Avait probablement les désirs refroidis.

Ce n’était que Molière, et nous savons de reste

Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,

Aux canons de la mode, hélas! Point ne se plie

Même s’il fut un Maître pour chatouiller l’esprit.

Pour ce qui est de l’art, c’est sûr fûmes servis

Les scènes savoureuses, habilement choisies,

Avec la musique, du temps, en harmonie,

Et, au micro, bienvenus commentaires,

Pour la compréhension, mesure salutaire…

Deux heures de plaisir, ce n’est pas ordinaire,

Et pour garder le ton, des siècles arrières

Le chapeau en sortie,

Pour exprimer merci

A sonné la fin des cent jours!

Pour obtenir la majorité relative, il a absolument besoin d’au moins 38 voix supplémentaires,

sachant qu’en plus, le gouvernement n’est pas assuré de faire le plein des suffrages

au sein de son propre camp.

Il est toujours intéressant

De savoir que quelques intelligents

Ne prennent pas pour argent comptant

Ce que prétend le gouvernement.

Au lieu d’être de bons perroquets

Certains ont refait les calculs

Se sont aperçus incrédules

Que … point ce qu’on prétendait.

Certes des gens un peu frustes

Qui ne grattent pas dans les détails

Ont pu penser le projet juste

Mais dans les rangs du harpail

Certains ont compris les failles.

 

Même un ministre _ pour s’assurer

Un avenir dans l’horizon bouché

Ose avouer:

« Les femmes, pour atteindre leur durée de cotisation, utilisent notamment des trimestres validés par enfant (…). Évidemment, si vous reportez l’âge légal, elles sont un peu pénalisées. On n’en disconvient absolument pas« ,

« Il pouvait pas se la fermer »

Grognent, dans leur coin les conjurés

Es-tu certain que ton grand-père aimait ce que tu chantais?

« Je peux pas écouter ça », Eddy Mitchell ne

supporte pas la musique

que crée son petit fils et

le fait savoir

Dans le domaine de l’art

Pas de gourou, pas de secte

Place aux lions place aux isards

Chacun son public affecte.

Dépassées vieilles canailles

Vous fûtes, vrai, bien encensées

Mais d’autres, vaille que vaille

Ont droit à d’autres pensées.

D’autres voies pour créer

Les vieux hurlent au scandale:

C’est impossible à supporter

Vous ne comprenez que dalle

Comme les vieux de l’autre siècle

Du temps de Berthe Sylva

Vous toisaient avec leur binocles

« Ce sauvage où donc qu’il va? »

 

Pas de chance! Neuf fois sept? Un hectare? Lecture?

Malheur! Malheur pour la France

Qui en absolue confiance

Au sortir du Sée-euh-deux

Pensait que les valeureux

Premiers dans leur classe

Sachant comme on les potasse(?)*    *potassait !

Sortaient de la promotion

En maitrisant les multiplications…

Et voilà qu’à la cour des comptes

Au jour de bug des machines

On sent l’angoisse qui monte

Ce serait grande débine!

……………………………………………………………

 

@canardenchaine

Bruno Le Maire, a étouffé un rapport de l’Inspection des Finances qui décortiquait les superprofits des concessionnaires d’autoroutes et proposait de baisser les péages de… 60 % sur les deux tiers du réseau #péagesautoroutes #BrunoLeMaire

Holà! Quel malheur! La France

N’a vraiment pas de chance!

Figurez-vous qu’on a découvert

Qu’un ministre de l’agriculture

Non! Pas maintenant, celui d’hier

Dans son immense culture

A l’E N A  école d’ignares (??)

N’apprit jamais qu’un hectare

Vaut cent mille mètres carrés…

Le voilà donc « reclassé »

Au ministère des finances

 Quel malheur pour la France!

On découvre chose fatale

Qu’au sortir de l’Ecole Normale

Il ignore toujours et encore

Qu’on DOIT LIRE LES RAPPORTS!

Souvenir…inspiré par une image

J’étais alors militaire

Un jour, rentrant de permission

Un camarade, ami, un frère

Me confia un secret…Pardon!

Pendant la dernière manoeuvre

Nous avons coincé un blaireau

Des copains sont à l’oeuvre

Pour lui construire un château…

Et me tendant un tronc de quête:

« Veux-tu payer pour  ce besoin? »

J’avais en poche quelques piécettes

Il les glissa avec soin…

Ce fut pendant une semaine

Le grand secret dans la chambrée

Le tronc remplissait sa bedaine

Où la mascotte était-elle cachée?

Le samedi, heure de la perm’

En grande pompe tous groupés

« Silence tous, chacun la ferme! »

On ouvre la porte camouflée…

Un gros pinceau de rasage

En travers était couché

Mais une bouteille en fond de cage

Attendait d’être débouchée!