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Archive pour décembre 2022

Ballons

Samedi 17 décembre 2022

Les yeux tournés vers les ballons

Soit de foot soit de canons,

Ils ne voient pas les factures

De notre déconfiture!

Pourtant comme ballons sur glace

Les prix ne restent pas en place

Ne sont pas des ballons captifs

Toujours en hausse évolutifs!

Tristes ballons à air chaud

Dirigeables de là-haut?

Ce  sont de vrais ballons de peine

Pas des ballons d’oxygène

Au jeu de ballon prisonnier

Consommateur sera ruiné

Ce que disent ballons d’essais

Après lecture des ballons sondes

L’avenir bien triste il est

Mais peut-être pas pour tout le monde!

Tu vas la fermer!

Vendredi 16 décembre 2022

Certains entendirent

Ces mots comme une insulte,

Les mêmes qui pratiquent culte

Pour qui, sans rire,

Le répète une dixième fois:

Quarante-neuf trois

A propos de téléphone…

Jeudi 15 décembre 2022

C’était en cinquante sept, j’étais interne à Vaucanson.

Notre prof d’anglais, jeune et dynamique avait apporté avec lui un drôle d’appareil…

un téléphone militaire!

Il nous envoyait dans la salle voisine et nous faisait échanger…

J’étais plutôt emprunté: je n’avais jamais téléphoné…

Au village, il n’y avait que deux ou trois postes publics chez des particuliers…

Et on ne téléphonait que dans les cas de grand danger pour appeler les pompiers.

Rat dotage

Jeudi 15 décembre 2022

L’aventure de Mehdi

MEHDI était un petit garçon qui n’avait jamais peur de rien.
Chaque fois que sa maman lui faisait une recommandation, il se hâtait de la transgresser.
En plus, il adorait faire gronder ses sœurs chaque fois qu’elles faisaient une sottise.
Ce jour-là était la journée des contes.
Sa maman l’avait emmené à la bibliothèque où elle avait rendez-vous avec ses amies conteuses. Mehdi est bien resté un moment avec sa maman, mais, rapidement, l’envie de jouer s’est emparée de lui…La bibliothèque regorgeait de recoins où se cacher pour faire des farces…Maman écoutait une belle histoire, elle était très attentive…Mehdi se glisse dans l’escalier…Va-t-il sortir dans la rue ? C’est trop dangereux : la dernière fois un policier municipal l’a pris par la main et l’a entrainé jusqu’à un bureau où il a été obligé d’attendre que sa maman vienne le rechercher…Se cacher sous l’escalier ! Voilà l’idée !
Mehdi se glisse derrière une poubelle….sa maman lui avait bien recommandé de ne pas jouer vers les poubelles, ce n’est pas propre, mais des poubelles de bibliothèque, ça ne contient que de vieux papiers.
Mehdi regarde : on peut le voir !
Il s’enfonce derrière la deuxième, c’est trop étroit…il remue un peu pour être plus à l’aise..CLAC !
Une porte s’ouvre derrière lui. Un escalier ! Quel beau terrain d’aventures ! Mehdi n’hésite qu’un instant.
Il descend une marche…regarde…rien ne bouge ! deux marches…trois…quatre…Alors d’un seul élan, Mehdi descend jusqu’au bas de l’escalier. A l’instant où son pied touche la dernière marche, CLAC ! ! ! Mehdi est enfermé dans le noir !
Mais Mehdi n’est pas de nature à se laisser impressionner. Il remonte l’escalier à quatre pattes et cherche, cherche vainement la poignée de la porte : Il sent bien une grosse serrure, Mehdi la sent bien sous sa main, mais pas de trace de poignée. Il serre de toutes ses forces cette grosse boite qui doit être la serrure, il s’accroche, mais il s’arrête bientôt : ses ongles cassés saignent et la porte reste fermée. De ses petits poings, Mehdi frappe très fort contre la porte, il crie, mais qui va venir le chercher là ?
En se retournant, Mehdi voit une petite lumière, comme un œil qui le regarde. Une énorme voix tonne :
« JE SUIS LE RAT-DIEU, BIENVENUE CHEZ NOUS ! »
Mehdi voit alors une forme, une forme arrondie avec une lumière brillante à la place de l’œil… Cette forme bouge…Elle s’avance , s’avance vers lui en dansant. C’est un énorme rat qui murmure des mots en cascade et qui vient lui serrer la gorge si fort que Mehdi croit qu’il va mourir…Alors Mehdi se débat frappe de toutes ses forces, ouvre grand ses yeux pour fusiller du regard ce rat qui vient l’empêcher de respirer. Vaincu, le RAT-PEUR, va se blottir dans un coin. Mehdi n’a peur de rien !
Au fur et à mesure que Mehdi le regarde, le RAT-PEUR diminue jusqu’à devenir minuscule ? Et comme par magie, la cave s’illumine.
Mehdi est au palais des rats de bibliothèque.
Il voit d’abord une salle où des rats à longs nez sont réunis gravement autour d’un minuscule bout de papier : ce sont les RATS-CHERCHEURS.
Plus loin, planté dans son sol comme une mauvaise herbe et vociférant, il voit le RAT-CISTE.Le palais est agencé comme une ville : une multitude de petites maisons au toit arrondi se regroupent le long de rues : Rue des RATS-HISTORIENS à l’opposé de la rue des RATS –NEGATIONNISTES. …Rue des rêveurs sur une butte en forme de nuage…Rue des poètes toute couverte de fleurs…Rue des érudits, rats un peu difformes dont la moitié droite de la
tête est différente de la moitié gauche. Au fond, se trouve une piscine, c’est le domaine des RATS-BAINS. Mehdi adore faire des ronds dans l’eau, il se saisit d’un caillou et veut le jeter …il sent une morsure terrible : le RAT-PIERRE n’aime pas l’eau : il coule aussitôt ! Mehdi s’attarde un peu devant une maison bizarre : couverte de tiroirs : c’est la demeure du RAT-COMMODE. De la musique filtre par la fenêtre du RAT-COR.A l’école, Mehdi voit un rat à genoux sur un morceau de bois fendu : c’est le RAT-COLLE ! dans un coin un jouet traîne : le RAT-TISSE Pour apaiser sa faim, Mehdi tend la main vers un fruit qui pend à une branche, « CANNIBALE ! » crie le RAT-BAIE en roulant le plus loin possible. Dans la rue des artisans, Mehdi avance lentement en regardant travailler le RAT-VISSEUR en train de fermer une prison dont le RAT-BACHEUR ne cesse de suggérer qu’on doit en couvrir la cour afin d’éviter les évasions par hélicoptère.
« Je m’occuperai des évadés ! » proclame le RAT-BATTEUR.
« Qui es-tu ? nous ne te connaissons pas , viens boire un coup avec nous ! »
lui disent ensemble le RAT-VIN et le RAT-THE
« Je suis un enfant perdu dit Mehdi, j’ai voulu explorer la cave de la bibliothèque et la porte s’est fermée je n’ai pas pu ressortir… Pouvez-vous m’aider ?
–Si tu es là, c’est que tu es un RAT ! Quel genre de rat es-tu ?
–Je ne suis pas un rat, je suis un enfant ! N’avez-vous pas compris ce que je vous ai dit s’énerve Mehdi.
–Nul ne peut être ici s’il n’est pas un rat !…Réfléchis ! »
C’est alors que Mehdi s’est rappelé qu’il répète toujours à papa les bêtises de ses sœurs, IL EST UN RAT-PORTEUR !
« Je ne veux plus être un rat ! Je veux sortir ! JE VEUX SORTIR !JE VEUX SORTIR !JE VEUX SORTIR ! ! !
–Tu ne pourras sortir qu’en te rendant chez le RAT-CHAT… MAIS…prends garde ! il pourrait bien te manger !Mehdi, la mort dans l’âme va frapper chez le RAT-CHAT, mais au moment où il se prépare à pousser le heurtoir, il reçoit
trois grands coups de poing sur l’épaule, il se retourne, et voit le seul rat qui pouvait l’aider : le RAT-CLE ! qui l’entraîne jusqu’au sommet de l’escalier et lui ouvre la porte à l’instant où maman commençait à appeler : « MEHDI ? OU ES-TU ? »
Mehdi ne racontera pas son aventure à maman, il ne racontera plus à personne les bêtises de ses sœurs, ni les siennes non plus : cela ne lui plairait pas du tout de se retrouver au pays des rats 

Cet article a été posté le Lundi 7 mars 2011 

Angoisse matinale

Mercredi 14 décembre 2022

Ce matin, il reste un peu de neige

Calife est là, attend son foin

Quillot, où donc est-ce qu’il galège?

Je regarde, je scrute au loin…

Diable ce vieil âne retraité

Dans un recoin aurait-il crevé?

Malgré le froid, il faut chercher

Chercher, chercher, j’en ai pris l’onglée…

N’est déjà pas dans la cabane

Ne dort pas sous les grands sapins

Il faut que je prenne ma canne

Pour explorer tous les recoins…

Je crie, « Quillot », pas de réponse

Je commence méthodiquement

Derrière les buissons de ronces

Sous les pommiers, évidemment…

Restent les fourrés si serrés

Est-ce là qu’il est allé rêver?

Je m’aventure sous les branches…

Et c’est là que je l’ai découvert

Ne s’était pas brisé les hanches

N’avait pas subi de revers

J’étais juste interloqué:

La pitance sous le couvert

Etait moins froide à croquer!

A partir d’une photo

Mardi 13 décembre 2022

Je suis un calme paysage

Comme la surface de l’eau

On me croit douce et sage

Mais mon coeur est si chaud!

Quand tombe le crépuscule

Du fond de moi, des yeux perçants

Veillent, avant que je ne bascule

Dans des fantasmes puissants.

Qu’importent les légers nuages

Qui semblent s’élever à l’horizon,

Dans le noir des idées volages

De moi prennent possession.

 

A propos de la nuance

Mardi 13 décembre 2022

J’aime beaucoup qu’on prêche nuance

Dans les domaines qui construisent

A l’opposé total de la science

Digne héritière de l’Eglise.

J’admire le Maître qui déclare

« Je ne sais pas, cherchons ensemble »

La société, idiot, le déclare:

Suspect, celui dont certitude tremble.

Pour elle, celui qui professe

Doit dominer pour inculquer

Alors que sa grande tristesse

Devrait être, non d’appliquer,

Mais d’ouvrir la voie à l’élève

Pour qu’il puisse le dépasser;

Mais de préparer la relève

Qui cherchera sans se lasser.

 

Laissons aux jeux politiques

Les joutes des folles attitudes

Laissons aux utopies économiques

La foi des fumeuses certitudes.

 

 

 

En parlant de nouveaux curés, « Marianne » choisit la soutane

Lundi 12 décembre 2022

Pauvre, pauvre Marianne!

En désignant les nouveaux curés

Tu choisis ceux de la soutane.

C’est vrai que tu as toujours préféré

Les vieilles croûtes desséchées

Aux valeureux porteurs d’acnée!

Celui que tu nommais ton « CHE »

A même réussi à faire basculer

Une gauche pourtant modérée

Dans le fossé!

Au fait…Où sont-ils?

Lundi 12 décembre 2022

 

Orthographe, grammaire, calculs… Chez les aspirants professeurs aussi, le niveau a baissé (article de Marianne)

Je ne doutais nullement
De quelle jouissance
Le journal de Madame Polony
Allait se repaître des pires éléments
De dénigrement, de déchéance,
Recensés sur l’école honnie.
Mais…Au fait… Où sont-ils?
 Ceux qui, en études, brillent
Qui trouvaient honneur à faire grandir
Les éléments qui scintillent
Pour la gloire de notre pays, à l’avenir,
Sont-ils ailleurs?… Où sont-ils?
Les élèves des GRANDES ECOLES
(Celles qui coûtent si cher au contribuable)
A se rengorger de fariboles
Marianne  oublie, c’est probable,
Que le fric, qui les passionne,
Les entraine, hélas souvent,
A fournir, recherchant « leur chance »,
A des pays, de leur patrie, concurrents,
Leurs immenses compétences…
Cela, sans participer aux charges
De la Nation qui les a formés,
(Mais en élisant _ notons en marge _
Ceux qui cherchent à fermer
Les services publics, au  pays déserté!)
D’où aussi la polémique à propos des services de MC KINSEY!

Radotage: Natacha Polony

Dimanche 11 décembre 2022

Natacha Polony

Elle est pourtant jolie, pourtant je ne peux pas la supporter… 

Je me suis longtemps demandé ce qui chez elle me rebutait. Bon ! elle écrit au Figaro, mais ce n’est pas une raison : il y a dans ce journal des articles bons à lire ne serait-ce que pour les combattre. Elle est même intelligente, on le sent dans les débats….Et pourtant elle incarne ce que je déteste le plus : cette morgue de « l’élite » conception mille neuf cent cinquante. 

Le propre du vrai génie est de ne pas se prononcer sur des sujets que l’on ne connaît pas totalement. Ne voilà-t-il pas qu’elle s’est lancée dans la polémique imbécile de savoir si be a ba est la seule voie possible…Voyons, combien de petits enfants a-t-elle formé à la lecture ? Combien de CP a-t-elle conduits à 100% de réussite la grande vocifératrice ? 

 Bien sûr que le grand-père Chevènement en rabâchant 8 ans durant les mêmes règles les mêmes dictées arrivait à faire écrire presque sans faute bien des gamins(enfin pas tant, faut-il le dire ? puisque seulement la crème de la crème arrivait à dépasser le stade du certificat.)C’est 20% en 1960 que l’école d’hier amenait au-delà du CEP. 

 

Quand j’ai découvert il ya peu, qu’elle avait été candidate chevenementiste à je ne sais quelle élection, j’ai compris d’où vient mon aversion presque viscérale. Entendre que l’école d’hier était meilleure me donne toujours la nausée : l’ai trop connue dans la salle et sur l’estrade !!

Et c’est Chevenement qui en a relancé la mode

Cet article a été posté le Dimanche 10 avril 2011

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