Sont partis, les petits?
Quand le vide s’est établi,
Certes ce n’est pas pour l’oubli,
Mais… vite remplir sans larmoyer.
Ici, on doit ranger,
Retrouver les cartons remisés.
Et le nappes à laver!
Les draps à mettre en lessive…
Quelques restes à accommoder…
Les lits à mettre en sommeil…
Jusqu’au prochain soleil.
690 visites
Plus de 700 hits
Merci!
Merci!
Merci!
Cela réchauffe le coeur du vieux .
ll n’est pas dans mes habitudes
D’exprimer ma mansuétude
Pour les personnalités
Représentantes de l’autorité…
Mais si, avec grande constance,
Quelque soit la circonstance,
Quitte à ce qu’il leur en coûte,
Elles appliquent la loi toute,
Je m’incline avec respect.
Radotage:
Il s’appelait ZUCKER.
Une vraie légende dans l’Armée de l’air
Adjudant-chef de discipline,
Ni excuse, ni sanction sur la mine …
Un salut trop tôt lâché,
C’était huit jours de corvées…
Mais en bon militaire,
Il s’appliquait la règle austère.
Notant que son chef de corps,
Au cours d’un défilé de fête
Portait des chaussures à talonnette
Il rédigea un rapport
Envoyé par voie directe
Et, pour punir le méfait
De viol de voie hiérarchique
Il s’infligea vingt jours d’arrêts
Pour que la loi, à lui aussi, s’applique.
Souvent le matin deux péronnelles
A la porte viennent frapper
« Veux-tu ouvrir ton escarcelle? »
En robe grise, châle drapé,
Elles refusent la loi commune
Passent la nuit, je ne sais où,
Et viennent quémander non des thunes
Mais des gâteries, c’est fou!
Ah! Quelle idée, j’ai pu avoir
De me laisser bourrer le mou
Par ceux qui prétendent savoir:
Ce sont championnes en tout…
Peut-être bien qu’elles pondent
Beaucoup plus que leurs congénères
Mais il faut explorer le monde
Pour trouver leur nid, suis « vénère! »
Passent leur temps perchées dans l’orme
Ne viennent pas se mélanger
A la vile volaille, refusent toutes les normes
Leghorns! ne pas déranger!
Dans ma lointaine jeunesse,
J’ai beaucoup fait de l’auto-stop.
J’ai ainsi croisé des déesses,
Et parfois, c’était le top:
Elles me laissaient le volant
Sur des routes escarpées.
J’étais fier, j’étais content
Je pouvais leur raconter
Des histoires du Vercors
Sans chercher le moindre record…
Souvent des hommes m’ont ramassé
Nous avons beaucoup discuté
Sur des sujets très divers,
Refait parfois le monde à l’envers…
En acceptant ce genre d’aide,
Le contrat, pour moi, était clair:
Ce que tu fais au nom de l’entraide
Je le rendrai à d’autres pairs.
Après ces temps de vaches maigres,
Dès qu’un pouce était levé
Je faisait de manière allègre
Une place à mes côtés.
Mais j’ai croisé, triste bonhomme
Un gars spécial qui m’a conté
Que le rêve pour sa pomme
Etait de vivre replié
Sur quelque terre éloignée
Sans jamais se laisser happer
Par la vie de notre société.
Depuis, je me méfie:
La chaîne risque d’être finie.
La mode individualiste
Ne serait-elle qu’égoïsme?
Cet article a été posté le Mardi 7 novembre 2017
L’était au bas de Sassenage
Sous la pluie qui faisait rage.
Quand je me suis arrêté
Elle a un instant hésité.
Puisqu’allons au même village
Faisons ensemble le voyage.
Elle était jeune, elle était belle,
Une lycéenne sans doute
Mais à l’instant, voyais en elle
Une menacée sur la route.
Malgré l’attrait de son i’phone
J’ai obtenu son attention
Par un poème aux vers qui sonnent
Par des histoires à sensation.
Quand en sortant m’a fait la bise
Cachée par le parebrise
Où la neige s’était posée
En gros flocons tout écrasés,
A l’intérieur, c’était beau temps
Mon cœur était au firmament.
Cet article a été posté le Dimanche 23 mars 2014
Une jeune femme, qui voulait s’éviter la galère d’essayer d’avoir un train
en pleine période de grève à la SNCF pour retrouver sa famille pour les fêtes,
a fait la mésaventure de tomber sur un très mauvais covoiturage.
La conductrice l’a déposée en pleine nuit en Dordogne, à 180 km de la destination convenue,
(France bleu Périgord)
Tiens donc! comme c’est bizarre!
Je croyais que c’était tellement mieux
Que le vieil auto-stop ringard
Qu’avaient pu pratiquer les vieux!!
Entre parenthèses, c’est ce que le verbe faire
Dans cette histoire suggère
On ne subit point puisqu’on paye
On a choisi: pas d’étoile on raye!
Ah! Mais dans le monde de Mercure
L’entraide est forcément suspecte
Pensez! C’est contre nature
Voyager sans que personne n’inspecte
Sans verser un sou, un écu, un liard
C’est réellement être en retard:
Jadis on m’avança, ce jour je te ramasse.
C’est ainsi que le flambeau passe.
RADOTAGE/
Autrefois, quelle aventure!
On pouvait parcourir le pays
En se confiant à la bonne augure
De l’aide, de la sympathie.
On tendait le pouce sur la route,
Le gentil vous proposait
De faire partie, de la faire toute
La distance qu’on visait…
Ah! Mais maintenant, grand progrès,
Fini le temps de l’aventure
Covoiturage c’est un fait
Contrôlé: c’est la gageure
Pour suivre jusqu’au dernier pet.
Pour le booster, des démagogues
Exigent à l’entrée des villes,
Sinon, bien sûr, gare à leurs dogues!
Des voitures pleines sur la file.
En traversant le Parpaillon
Un migrant haut botté
Non! Non! pas en haillons
Avec même un dos « hotté »
Voulant éviter le Mercantour
A fait trembler de son pas lourd
En trente-six enjambées
De l’Ubaye la vallée…
Semblait pressé…
HIER:
397 visites,
455 hits
Dans une période sans polémique!
Merci! Merci! Merci!
Que les fêtes vous soient agréables et douce la nouvelle année
Pour son pénis amputé,
Parce qu’un chirurgien n’avait
Pas tout, du premier coup, ôté,
A la justice, il demandait
Non point des mille, mais des millions…
Mais cette docte institution,
Contaminée par virus IEL,
Pensa sans haine ni sans fiel,
Pénis, avec ou sans c’est pareil!
Pas pire que pour un orteil!
Pendant que tu bêches,
Tu ratisses, tu sèmes,
Tu ne grilles pas de sèches,
Tu gardes intact ton système.
Tu ne rumines pas: tu sarcles,
Tes pensées deviennent roses,
Au lieu d’un trop vicieux cercle.
Et pendant que tu arroses,
Tu râtelles, tu fauches,
Tu n’es pas à te souler,
Avec des copains de débauche.
Tu n’es pas écroulé
Dans ton canapé
A brailler devant le foot!
Et au moment de récolter
Tu apprécies vivement toutes
Les saveurs à déguster.