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Archive pour novembre 2022

Radotage: Absence

Jeudi 10 novembre 2022

Absence

Elle tournait et retournait

Autour de son lit défait

N’en avait pas changé les draps

Et ne l’aérait surtout pas

Pour conserver encore un peu

L’odeur fébrile d’amoureux.

Là, parfois, en fermant les yeux ,

Elle  croyait que tout au creux

De son épaule musclée

Elle était pelotonnée.

Elle croyait sentir encore

Sous sa main vide qui explore

Le dos, les reins et la toison

Le torse du bel étalon ,

Les petits cheveux de son cou

Que dans leurs ébats sans tabous

Se retrouvaient dans sa bouche.

Mais , hélas, la sombre couche

Peu à peu s’affadissait,

Le temps doucement effaçait

Jusqu’au dernier relent sublime

Cependant au fond de l’abîme

Traîtreusement le grand oiseau

Par capote de deux chevaux

En cet affreux soir de noël

Etait parti sur  choc fatal.

Cet article a été posté le Mardi 27 mars 2012

Souvenir: Michèle F.

Mercredi 9 novembre 2022

 

C’est au cours d’une veillée,

Etait-ce à la M J C ?

Ou chez Jean et Françoise?

Nous étions rassemblés:

Jeux divers, à qui dégoise.

Soudain, on l’a vue se lever…

Le silence étendit son voile.

Elle était la plus jeunette,

Aussi belle qu’une étoile,

Ce n’était pas la petite Fadette:

Elle venait des Charpennes.

En vacances d’été? Pâques?

Je me souviens à peine…

L’horloge égrenait tic-tac.

Nos yeux rivés vers sa bouche?

Que voulait-elle raconter?

Vilaine histoire de touche touche?

Elle se mit à chanter!

Non! ce n’était pas du YéYé

Ni du Johny Halliday

Une chanson, de nous, ignorée

La révolte des jouets.

 

 La Révolte Des Joujoux par Lisette Jambel

On vient d’éteindre la lumière
Bébé succombe à son sommeil
Mais les joujoux très en colère
Dans leur placard tiennent conseil
Les joujoux font grève, ils en ont assez
D’être tracassés et fracassés
Le ballon qu’on crève
La poupée qu’on bat
Sont lassés des jeux et des combatsLe pompier n’a plus d’échelle
Le tambour est plein de trous
Le cheval n’a plus de selle
Et l’auto n’a plus de roue
Mais ils se soulèvent contre cet enfant

Il va voir comment on se défend
Le placard entrouvre sa porte
Ça grince un peu, ma foi tant pis
Et voilà que les joujoux sortent
Sautant sans bruit sur le tapis
Les joujoux discutent pour savoir comment
Ils vont préparer leurs armements
Pour mener la lutte un chef est nommé
C’est un vieil indien tout dépluméLe pompier fourbit sa lance
Le tambour bat le rappel
Le cheval déjà s’élance
Le moment est solennel
Quittant leur cahute ils forment les rangs
Le mot d’ordre étant : « mort au tyran ! »

Le chef a dit « marchons en ordre
Vers celui qui nous démolit,
Pour le griffer et pour le mordre
Nous grimperons aux draps de lit »
Mais l’enfant sommeille
Tendre et gracieux
Comme un chérubin tombé des cieux
Devant ces merveilles, les joujoux surpris
Se sont arrêtés tout attendris
Le pompier dit : « tout de même
Un bébé c’est bien gentil »
Le tambour dit : »moi je l’aime »
Alors ils sont repartisQuand l’enfant s’éveille

Vers huit heures un quart
Les joujoux sont tous
Dans le placard !

Il appellent cela « intégration »?

Mardi 8 novembre 2022

« Pour leur premier stage, en première année, ils vont se retrouver en Ehpad ou en gériatrie,

c’est quasi systématique », a-t-il affirmé*,

mais « comme ils n’ont pas de compétences d’infirmières, on leur dit

« On manque d’aides-soignants, donc tu vas faire les toilettes », et en plus ils se font engueuler ».

*ministre!

Iels se voyaient devenir infirmier.e;s.

 

Radotage:

 A future infirmière(30 août 2013)

 Tu as craint de ma part

Fantasmes de caresses

De barbe qui s’égare,

De langue qui se presse,

Mais as-tu remarqué

Dans ses pulsions sanguines

Que ton futur métier

Tel que tu l’imagines

Est par certains côtés

A bien l’analyser

Freudien plus que beaucoup :l’as-tu pensé ?

Tu te vois t’emparer

D’un objet long rigide

Au bout très acéré

Et rempli de liquide

Chargé d’inoculer

Dans le corps de tes proies

Toujours consentantes

Et par diverses voies

Source de vie montante…

Ceci après léger, léger préliminaire

Avec le souci au-delà de la douleur

De la pénétration primaire

Peut-être de jouissance ou bien même de bonheur.

Vampire par devoir,

Tu penses avec lancettes

Retirer du sang noir

Des veines de pauvrettes.

Faisant fi bien sûr de l’intimité

Tu glisseras parfois dans méat irrité

Une sonde.

Ah ! le bel argument que le fait de soigner !

Cacher pieusement aux yeux de tout le monde

Le fantasme éternel de phallus exalté.

Et voilà quand ils abordent le B.A. BA du soin

On les envoie dans le pays de l’attente

Du  départ certain et plus très loin.

Comme ils ne savent, cela ne s’invente

Comment faire face avec maestria

Aux problèmes nombreux à surmonter_

L’EPADH n’est pas une trattoria_

Les voilà attachés aux soins de propreté.

Faire la toilette à qui est votre grand-mère

Demande à dépasser des us bien établis

Respect échafaudé de source tutélaire

Va parfois obliger à violer son avis…

Nourrir à la cuiller le pépé centenaire

Qui ne distingue plus dans ce qu’il saisit

Le risque encouru sur le plan sanitaire

Le danger de croquer ce qu’il croit être fruit…

O combien …

Mardi 8 novembre 2022

O combien de moralisateurs

Dénonçant par sermons vengeurs

Ces pécheurs dévoyés

Ayant osé copuler

Sans leur bénédiction

Ont été justement accusés

Par pensée et par action

De pires encore lubricités…

 

O combien de chercheurs

Persuadés qu’ils ont raison

Que l’arbre fait partie des sauveurs

Noircissent à foison

Des pages et des pages de leçons

Sans se soucier

De ce gaspillage du papier.

Utilisent de mille façons

Le web et ses options

En reprochant aux lambdas

De se livrer au même dada…

 

O combien de grands décideurs

De sacrifices dévastateurs

Pour les pauvres administrés

En Egypte vont se retrouver

Par des moyens démesurément

De kérozène gaspilleurs

Pour décider honteusement

De vouer à honte et malheur

Les pauvres conducteurs?

C’est l’histoire d’une ponette

Lundi 7 novembre 2022

Il était une fois

Une ponette

Guillerette…

Après des mois:

Le poulinage

Le nourrissage

Puis le sevrage

Se ressentit en âge

Son petit

Bien à l’abri,

De batifoler

De s’amuser.

Savoir!

Savoir?

Jeune hongre suivit

Pour se mêler à la vie,

Dans un pré

Bien fréquenté.

Vil étalon

Tourna en rond

Et l’entraina

Dans son corral

La chevaucha

Lui faisant mal

Puis,  honteux…

… Coup de sabot

Vigoureux…

Mâchoires-étau

Dissimulant son impuissance

La projeta dans la néance.

 

 

 

 

 

 

 

Mascarade(film)

Dimanche 6 novembre 2022

Synopsis - Lorsqu’un jeune gigolo (Pierre Niney) tombe sous le charme d’une sublime arnaqueuse (Marine Vacth), c’est le début d’un plan machiavélique sous le soleil brûlant de la Côte d’Azur. Les deux amoureux sont-ils prêts à tout pour s’offrir une vie de rêve, quitte à sacrifier celle d’une ancienne gloire du cinéma (Isabelle Adjani) et d’un agent immobilier (François Cluzet) ? Passions, crimes, trahisons…

Si le film vise à montrer combien les femmes peuvent être retorses pour assouvir leur vénalité, leur vengeance, BRAVO! c’est gagné!

Si le film vise à montrer la crédulité du moment quand une femme accuse un homme de l’avoir blessée, aucun doute c’est réussi!

Si le film se veut une peinture des moeurs de bas-fond d’une société qui arbore sa richesse, c ‘est assez bien.

Si le film vise à montrer combien les « attachements » liés au sexe sont susceptibles d’être des pièges mortels  c’est bien démontré!

Si le film cherche à donner la nausée devant les divagations d’une certaine bourgeoisie, c’est acquis!

Si le film se veut divertissement comique, il faut être sacrément « pervers » pour se réjouir de l’accumulation des coups tordus.

Si le film se veut sensuel, raté: il fonctionne sur l’impudicité, l’intempérance, la bacchanale.

De quoi meubler un morne dimanche.

 

 

 

 

 

Fers à repasser(à propos d’images de fers à repasser)

Dimanche 6 novembre 2022

En fait de fers à repasser,

Ceux-là ne sont pas dangereux…

Ils témoignent juste d’un passé

Avec ses moments valeureux:

Quand la joue de la buandière

Venait juger la température

Trop chaud pour la jarretière

Pas assez pour la ceinture.

Ailleurs d’autres fers à repasser

Dans les duels firent trépasser.

Bras de fer

Samedi 5 novembre 2022

Depuis la rentrée

Bras de fer à l’Assemblée

Quarante neuf trois

Combien de fois

Motions de censure

Apostrophes dures

Vocabulaire

On croise le fer

Sur un chiffre un mot

Battre le fer

Pendant qu’il est chaud

Chauffé à blanc

Le parlement

Pot de terre

Contre pot de fer

Chacun défend

Dur comme fer

Sa position

Espérant

Que sa motion

Mettra quatre fers en l’air

L’opposition!

 

Franco phonie

Vendredi 4 novembre 2022

Ceci est un billet algérien. La langue commune ne l’est plus. Tristesse.

Macron Borne ont échoué en tout et pour tout. (Mélenchon)

Etait-ce leur préoccupation?

_ J’en doute!!!

souvenez-vous:

radotage:

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE

Bien qu’anglophone, le Président de la République française soutient, le 12 octobre, une Rwandaise à la présidence de la francophonie…

Coïncidence:

Indépendant, le parquet de Paris demande le lendemain l’abandon des poursuites contre des amis du président du RWANDA.

Les ristournes défiant toute concurrence à certain candidat à la Présidence de la République ne font ( n’ont encore fait)  l’objet d’aucune enquête…

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE

Des perquisitions urgentes sont parfois un peu retardées…

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE

Il est des lieux dont on n’enfonce pas les portes?

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE

« Le temps de nettoyer les lieux? » susurrent de mauvaises langues…

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE…

Coïncidence!

Un bruit court que des armes trainent au siège de certain parti…

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE

Aucune perquisition?

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE…

Les perquisitions tapageuses dirigées par le parquet visent surtout les opposants  ?

HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE

Le Président de la République est garant de l’indépendance de la justice n’est-ce pas?

Cet article a été posté le Jeudi 18 octobre 2018 

 

 

 

Tapage diurne … juste un petit souvenir!

Vendredi 4 novembre 2022

Moins répandu que le tapage nocturne,

le tapage diurne est pourtant tout aussi dérangeant. 

Quand je lis ce genre de remarques, remontent en moi des souvenirs.

Je venais d’être nommé directeur d’une école de village.

Logé au-dessus de la directrice de l’école dite de filles, je connus un jour les jérémiades

de ladite personne, conseillère municipale, mûre et sans progéniture:

« Ce bruit de petits pieds au-dessus de ma tête est plus qu’insupportable.

Quand allez-vous mettre un tapis dans votre couloir et dans sa chambre? »

Mon fils avait quatre ans…

Le bruit de ses pieds nus pour venir nous rejoindre quand il refusait de dormir

gênait plus cette dame que le le moteur des camions défilant sur la route au pied de notre logement…

pourtant longtemps avant l’heure dite du « tapage nocturne »!

 

 

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