Ah! Y fallait pas, y fallait pas qu’on y aille!
Ah! y fallait pas y fallait pas y aller!
Dans le monde de Mercure
On troque on vend sans pudeur
Qu’importent les âmes pures
Le monde est aux grands voleurs.
Ah! Y fallait pas, y fallait pas qu’on y aille!
Ah! y fallait pas y fallait pas y aller!
On s’agite, on crie on pleure
Le gaspillage abominable
De la vie de travailleurs
Non ce n’est pas acceptable…
Ah! Y fallait pas, y fallait pas qu’on y aille!
Ah! y fallait pas y fallait pas y aller!
On se démène, on hurle on chiâle
Cet impact pour la nature
Trop tard pour livrer vos râles
Trop tard quand le fruit est mûr.
Ah! Y fallait pas, y fallait pas qu’on y aille!
Ah! y fallait pas y fallait pas y aller!
Pour permettre d’acheter
Nos plus belles propriétés
Personne ne s’est rebellé
Personne ne s’est emballé…
Ah! Y fallait pas, y fallait pas qu’on tolère!
Ah! y fallait pas y fallait pas tolérer!
Mais dans le monde de Mercure
On se moque de qui achète
Peu importe la Nature
Seul le fric compte, pauvre bête.
Ah! Y fallait pas, y fallait pas qu’on y aille!
Ah! y fallait pas y fallait pas y aller!
Ah! Y fallait pas, y fallait pas qu’on tolère!
Ah! y fallait pas y fallait pas tolérer!
Dans le conte d’Henri Pourrat
Le paysan auvergnat
Qui voulait cultiver son champ
Berne Satan …
Mais tout l’monde n’est pas, n’est pas bougnat
Mais tout l’monde n’est pas auvergnat!