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Archive pour octobre 2022

Au clair de la lune (inspiré par une photo FB)

Dimanche 9 octobre 2022

Au clair de la lune

Mon amie jolie

Sous l’oeil de Neptune

Le couvert est mis

Des lampions subtils

Guideront tes pas

Vers le doux asile

De ton bon repas…

Les rideaux tirés

Personne ne saura

La fin de soirée

Que tu connaîtras!

 

A propos de révolution

Dimanche 9 octobre 2022

On parle beaucoup de révolution en ce moment…

Un petit peu de radotage:

La révolution des femmes

En ce mois de juillet, la ville de Vizille proposait, sur son domaine, deux spectacles sur la révolution.
Je ne dirai rien de la performance des acteurs de la seconde pièce : tenir en haleine un auditoire assis en plein air avec des propos authentiques de Marat, Danton et Robespierre, voilà qui relève du grand art…
Par contre, le premier spectacle, basé sur des textes authentiques également, joué par une armée de comédiennes venues de troupes d’amateurs, m’a paru bien plus fort. Ces héroïnes qui périrent guillotinées parce qu’il n’était pas question pour les révolutionnaires de reconnaître le droit des femmes à s’exprimer (Condorcet mis à part) avaient autant et plus de revendications justes à formuler… Et avec quelle conviction !!

Encore, heureusement, a-t-on oublié les avis « révolutionnaires » du marquis de Sade …
Limites de la révolution des « lumières » !

Cet article a été posté le Mercredi 13 août 2014 

Je souhaite aux femmes de Perse de réussir mieux que les Françaises!

Vive la guerre?

Samedi 8 octobre 2022

Un petit peu de radotage:

Ah! OUI! J’aime! J’aime! J’adore!

J’adore ces grands principes

Prêchés par de  grands savants

Qui se déplacent, nom d’une pipe!

En avion évidemment.

J’adore les remarques multiples

D’écrivains à grand succès

Les forêts rasées pour cible

Mais pour  leurs livres …c’est  assez!

J’adore toutes les critiques

Sur les ras-le bol du moment

Sur smartphones électroniques

Dont c’est sûr, les éléments

Sont extraits du fond des mines

DU FOND DES MINES!!!

Par petites mains d’enfants .

 

Ah! oui! La planète brûle

Les petits doivent crever

Sous les coups de la férule

De prêcheurs invétérés

A suivre leurs injonctions

Bientôt on arriverait

Au régime de restrictions

Que Ceausescu imposait:

(par jour 160 g de pain, par mois 150 g de farine, 1/3 de litre d’huile, 300 g de sucre 500 g de viande…PARDON! 500g de viande… Température maximale dans les habitations: 14°Suppression de tous les écarts, villages rasés par milliers 

Appartements collectifs, cuisine commune par quartier)

Cet article a été posté le Mercredi 7 novembre 2018 

La guerre, quel bon allié pour faire avaler la pilule… Petit à petit… On ne veut pas, mais….

 

 

Les enfants des autres

Samedi 8 octobre 2022

Rachel a 40 ans, pas d’enfant. Elle aime sa vie : ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. En tombant amoureuse d’Ali, elle s’attache à Leila, sa fille de 4 ans. Elle la borde, la soigne, et l’aime comme la sienne. Mais aimer les enfants des autres, c’est un risque à prendre…

 

Un grand film, selon certains, d’autres restent dubitatifs… Je suis de ceux-là.

Sa vie au lycée, on n’en voit que son besoin de faire plus et mieux que les autres… Caricature de conseil de classe… Le clou???choquant pour désigner un jeune.

Certes la sensualité étalée de la splendide Virginie Efira mobilise l’oeil, je dirais plus…

Je me sens un peu gêné par le rôle confié à une enfant de 3/4 ans et les répercussions que cela pourrait avoir sur sa vie future.

L’histoire pourrait être captivante sans une multitude de scènes accessoires

qui n’apportent pas grand-chose:

La caricature de l’ado attardé qui reste partout dans l’attente des résultats d’un match

et beugle comme une vache qui aurait perdu son veau quand il se trouve coupé du réseau.

Les scènes de prière amenées comme devoirs de famille plus que comme conviction personnelle.

En somme, la vie d’une fille qui a oublié de construire, s’est contentée de suivre l’appel de ses sens

et se retrouve à 40 ans avec le BESOIN impérieux de maternité, alors qu’il est déjà trop tard…

Heureusement que l’épilogue rattrape, pour le vieil instit que je suis, l’heure et demie de passe-temps.

Mais il est possible que j’aie tout faux!

Pour satisfaire votre curiosité: radotage

Vendredi 7 octobre 2022

Depuis deux jours, le nombre de hits se trouve particulièrement conséquent…

Comme ce n’est pas la blague sur la gaule qui peut maintenir autant l’attention,

je vais radoter un peu sur la hiérarchie…

Histoire de hiérarchie

C’était, alors, le temps de la décolonisation .
Ils étaient au Soudan, et tous deux fonctionnaires
Le chef revint en France,  reclassement précaire,
Le second, par le biais de hautes relations
Revint, fut reclassé, dans plus haute fonction.
Ainsi par la vertu d’amitiés politiques
Fut inversé entre eux l’ancienne relation.
A première assemblée de gent académique
Le second arriva, vêtu en Africain.
Dans un monde feutré, hypocrite et urbain
Cela fut entrevu comme une grande insulte:
Comment! Au nouveau chef, ne pas pratiquer culte!
C’était une folie, peut-être de la gouaille
On voulut l’enfermer, on décréta campagne
Pour le discréditer auprès de ses ouailles.
Un charmant conseiller, au pouvoir attaché
Le devançait partout, pour, sur lui, bien baver.
Malgré tous les pièges, toutes les manigances,
Il réussit pourtant à se faire respecter.
Le jour où il mourut, on vit, suprême outrance,
L’ancien subordonné, devenu son patron,
Monter à la tribune pour faire son oraison.

Cet article a été posté le Jeudi 17 décembre 2015

… Et si cela ne suffit pas, cherchez dans les textes plus anciens (fin mai 2014) la série intitulée « séisme pédagogique »

Radotage: les inspecteurs

Jeudi 6 octobre 2022

Les inspecteurs

Ah ! ces charmants visiteurs ! qui en trois quarts d’heure  viennent tous les trois ou quatre ans juger du travail de l’instit. ET LE NOTER , conditionner sa progression.

Ils sont de toutes catégories :

Le grand paternaliste ( ?) qui tenait absolument à visiter l’appartement octroyé à l’institutrice : c’est que les normes HLM doivent être appliquées fermement !… et qui partageait volontiers son dîner.

Le faux grand féroce craint de tous, vrai baron dans son baronnat capable de suivre une leçon de ski les planches aux pieds et d’exécuter  sans façon les exercices demandés. Celui dont les colères rouges font trembler l’établissement mais bien capable après un mois de revenir tout souriant  pour rétablir une relation cohérente.

Le petit dictateur aux dadas multiples capable de se dissimuler derrière la haie pour vous surprendre à retarder l’heure de rentrer. Celui qui vous clouera au mur pour n’avoir pas sur le coin droit du bureau  placé le registre d’appel à remplir dans la seconde. Celui qui vous interdira de faire lire par alphabet parce que la mode et son option sont de suivre telle nouvelle méthode. Celui dont tous dans le village surveillent les apparitions (même les parents téléphonent :« le singe arrive tenez-vous prêts ! » )

Le fonctionnaire honnête qui n’a jamais tenu de classe, mais qui en ayant les diplômes a passé le concours afin d’avoir un job varié. Celui-là, très franchement cherche à comprendre les méthodes, vérifie que les objectifs sont respectés, et ne vous fait pas un caprice si vous n’avez pas devant lui fait comme dans une église une grande génuflexion.

Le brillant pédagogue qui vous emmène derrière lui, qui sait mobiliser vos forces pour avancer sans crainte. Celui-là est agréable, mais c’est bien le plus dangereux : un jour où l’autre il s’en va laissant la place à un croûton qui viendra en quelques visites détruire tout sans rien bâtir.

Le méprisant ancien professeur venu régler ses comptes n’ayant jamais reçu en collège de promotion de type standard il pense qu’il peut, en vous niant, obtenir ce qu’il imagine. Pour lui l’instit n’a pas à réfléchir : d’autres bien plus intelligents ont pensé tout, il n’a qu’à suivre pas à pas un manuel précis.

L’ancien instit denrée très rare qui peut être selon cas soit le meilleur soit encore pire que tous les autres réunis. Celui qui a pour référence la classe qu’il eut il y a longtemps dont les enfants n’avaient pas encore été saturés de télé.

Celle qui croit que son charme fera oublier ses mesquineries, qui minaude ou vous invite en tête à tête pour une vétille

Il y en a bien d’autres encore faut-il le dire ? parmi eux, j’en ai apprécié bien peu !

Le meilleur cas que j’ai connu fut celui d’un accrochage :

Je ne nage pas, c’est bien connu, on m’a un jour sorti de l’eau et ranimé ….

Pour emmener une classe à la piscine, il faut remplir trois conditions : être capable de se sortir de l’eau, être volontaire, avoir lu les consignes de sécurité. J’arrive dans une classe qui a coutume de fréquenter la piscine. Je préviens que je n’irai pas. Le Directeur un peu piqué me dit « c’est bien ce qu’on va voir » il téléphone à l’inspectrice qui demande à me parler. « JE VOUS DONNE L’ORDRE DE CONDUIRELA CLASSE A LA PISCINE  _Merci, madame, j’ai entendu, mais j’attends votre ordre écrit auquel par lettre recommandée je répondrai ceci : « Vous m’avez donné un ordre, je vais donc l’exécuter, mais je tiens à préciser :1) que je ne suis pas volontaire ;2) que je ne suis pas capable de me sortir de l’eau ;3) j’ai lu les consignes de sécurité… » ensuite, la margelle étant glissante, je suis sûr de tomber à l’eau…

Bizarre comme cette bonne femme a retiré son ordre idiot !!

note: basé sur une période qui va de 1960 à 2 000

Cet article a été posté le Lundi 18 avril 2011

« Qui se sent morveux, qu’il se mouche » dirait Molière

Jeudi 6 octobre 2022

Il était un bestiaire

Et ron et ron petit patapon

Qui circulait en rond!

 

La rectrice en colère

Et ron et ron petit patapon

Sauta jusqu’au plafond

 

Elle hurla c’est indigne

Et ron et ron petit patapon

Comparer à des chiens

 

Ces inspecteurs qui signent

Et ron et ron petit patapon

Avec un gros bâton

 

Vite, il faut qu’un juge

Et ron et ron petit patapon

Condamne cette action

 

Ne pas laisser refuge

Et ron et ron petit patapon

A ces blasphémations

 

Car, voyez-vous l’affaire,

Et ron et ron petit patapon

On peut insulter Dieu

 

Mais pas les* fonctionnaires       *(hauts?)

Et ron et ron petit patapon

Même s’ils sont hargneux!

Que faisaient-elles dans ces voitures?

Mercredi 5 octobre 2022

4octobre 2022 Grenoble

Elle n’avait que dix-huit ans

Et sous les balles de la police

Elle est morte brutalement…

4 juin 2022 à Paris

On dira sûr « z’étaient complices »

Elle avait 21 ans…

Toutes deux étaient passagères

De véhicules en refus de s’arrêter

Mille et mille raisons de tirer

Pour les forces policières

Sont invoquées…

Mais quand on porte un flingue

Qu’on soit chasseur ou policier

Je caresse l’idée dingue

Qu’on doit être capable de viser.

 

Tu dérailles mon vieux bonhomme

Elles ont voulu l’égalité

Se font abattre comme des hommes

C’est peut-être cela qu’elles ont cherché…

 

Dans un monde où tout se déglingue

Il y a de quoi devenir dingue

Que faisaient-elles dans ces voitures

Etait-ce leur forme d’aventure?

 

 

 

 

La gaule!

Mardi 4 octobre 2022

Depuis hier, j’ai la gaule,

Une vraie gaule dure

Cela change mon rôle

Je la manie, je l’épure

Pilier d’acier

Je l’agite, d’une main,

Sans plier,

A deux mains

Et tout autour,

Encore aujourd’hui,

Comme pluie,

Tout le jour

Tombent les fruits

DU NOYER!

 

 

Au poulailler

Lundi 3 octobre 2022

Hier, j’ai acheté deux poules

Poules jeunes, race renommée,

J’avais pensé c’est cool

Relancer mon poulailler.

Mais quand je les ai lâchées,

Grand branle-bas fut déclenché

Toutes les anciennes se sont ruées

Sur les nouvelles pour les dominer…

J’ai pensé, « c’est bizutage »

Elles vont les obliger

En s’attaquant à leur plumage

A tous rites se comporter…

Les admis de grandes écoles

En gardant cette tradition

Ne sont pas mieux que ces « cacoles »

Malgré toutes leurs ambitions

 

Radotage:

Bizutage

Le premier soir tout étourdi
Etait à peine dans son lit
Qu’une horde d’anciens
Avait déferlé « pour son bien »
Les surveillants dans ce cas-là
Pas question qu’ils soient là.
Comme une meute de dingos
Qui s’attaque à un kangourou
Ils ont entraîné le nouveau
Dans une salle, on ne sait où
L’ont obligé à ramper
Puis se sont fait lécher les pieds
L’ont obligé à avaler
Une mixture alcoolisée
Debout sur une table
A du réciter des fables
Puis installé sur un « trône »
A commencé le cyclone
Ont arraché son pyjama
Lui ont attaché les bras
Puisqu’il était une lumière
Il perdrait son allure fière
Une bougie allumée
Entre ses jambes ils ont plantée.
Et dans la nuit glacée
De quolibets l’ont affublé.
Ne croyez pas, vous qui lisez
Qu’il s’agit de jeunes dérangés
Il était sorti le premier
A un fameux concours d’entrée

Cet article a été posté le Jeudi 29 mai 2014

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