Au clair de la lune
Mon amie jolie
Sous l’oeil de Neptune
Le couvert est mis
Des lampions subtils
Guideront tes pas
Vers le doux asile
De ton bon repas…
Les rideaux tirés
Personne ne saura
La fin de soirée
Que tu connaîtras!
Au clair de la lune
Mon amie jolie
Sous l’oeil de Neptune
Le couvert est mis
Des lampions subtils
Guideront tes pas
Vers le doux asile
De ton bon repas…
Les rideaux tirés
Personne ne saura
La fin de soirée
Que tu connaîtras!
On parle beaucoup de révolution en ce moment…
Un petit peu de radotage:
En ce mois de juillet, la ville de Vizille proposait, sur son domaine, deux spectacles sur la révolution.
Je ne dirai rien de la performance des acteurs de la seconde pièce : tenir en haleine un auditoire assis en plein air avec des propos authentiques de Marat, Danton et Robespierre, voilà qui relève du grand art…
Par contre, le premier spectacle, basé sur des textes authentiques également, joué par une armée de comédiennes venues de troupes d’amateurs, m’a paru bien plus fort. Ces héroïnes qui périrent guillotinées parce qu’il n’était pas question pour les révolutionnaires de reconnaître le droit des femmes à s’exprimer (Condorcet mis à part) avaient autant et plus de revendications justes à formuler… Et avec quelle conviction !!
Encore, heureusement, a-t-on oublié les avis « révolutionnaires » du marquis de Sade …
Limites de la révolution des « lumières » !
Cet article a été posté le Mercredi 13 août 2014
Je souhaite aux femmes de Perse de réussir mieux que les Françaises!
Un petit peu de radotage:
J’adore ces grands principes
Prêchés par de grands savants
Qui se déplacent, nom d’une pipe!
En avion évidemment.
J’adore les remarques multiples
D’écrivains à grand succès
Les forêts rasées pour cible
Mais pour leurs livres …c’est assez!
J’adore toutes les critiques
Sur les ras-le bol du moment
Sur smartphones électroniques
Dont c’est sûr, les éléments
Sont extraits du fond des mines
DU FOND DES MINES!!!
Par petites mains d’enfants .
Ah! oui! La planète brûle
Les petits doivent crever
Sous les coups de la férule
De prêcheurs invétérés
A suivre leurs injonctions
Bientôt on arriverait
Au régime de restrictions
Que Ceausescu imposait:
(par jour 160 g de pain, par mois 150 g de farine, 1/3 de litre d’huile, 300 g de sucre 500 g de viande…PARDON! 500g de viande… Température maximale dans les habitations: 14°Suppression de tous les écarts, villages rasés par milliers
Appartements collectifs, cuisine commune par quartier)
Cet article a été posté le Mercredi 7 novembre 2018
La guerre, quel bon allié pour faire avaler la pilule… Petit à petit… On ne veut pas, mais….
Rachel a 40 ans, pas d’enfant. Elle aime sa vie : ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. En tombant amoureuse d’Ali, elle s’attache à Leila, sa fille de 4 ans. Elle la borde, la soigne, et l’aime comme la sienne. Mais aimer les enfants des autres, c’est un risque à prendre…
Un grand film, selon certains, d’autres restent dubitatifs… Je suis de ceux-là.
Sa vie au lycée, on n’en voit que son besoin de faire plus et mieux que les autres… Caricature de conseil de classe… Le clou???choquant pour désigner un jeune.
Certes la sensualité étalée de la splendide Virginie Efira mobilise l’oeil, je dirais plus…
Je me sens un peu gêné par le rôle confié à une enfant de 3/4 ans et les répercussions que cela pourrait avoir sur sa vie future.
L’histoire pourrait être captivante sans une multitude de scènes accessoires
qui n’apportent pas grand-chose:
La caricature de l’ado attardé qui reste partout dans l’attente des résultats d’un match
et beugle comme une vache qui aurait perdu son veau quand il se trouve coupé du réseau.
Les scènes de prière amenées comme devoirs de famille plus que comme conviction personnelle.
En somme, la vie d’une fille qui a oublié de construire, s’est contentée de suivre l’appel de ses sens
et se retrouve à 40 ans avec le BESOIN impérieux de maternité, alors qu’il est déjà trop tard…
Heureusement que l’épilogue rattrape, pour le vieil instit que je suis, l’heure et demie de passe-temps.
Mais il est possible que j’aie tout faux!
Depuis deux jours, le nombre de hits se trouve particulièrement conséquent…
Comme ce n’est pas la blague sur la gaule qui peut maintenir autant l’attention,
je vais radoter un peu sur la hiérarchie…
C’était, alors, le temps de la décolonisation .
Ils étaient au Soudan, et tous deux fonctionnaires
Le chef revint en France, reclassement précaire,
Le second, par le biais de hautes relations
Revint, fut reclassé, dans plus haute fonction.
Ainsi par la vertu d’amitiés politiques
Fut inversé entre eux l’ancienne relation.
A première assemblée de gent académique
Le second arriva, vêtu en Africain.
Dans un monde feutré, hypocrite et urbain
Cela fut entrevu comme une grande insulte:
Comment! Au nouveau chef, ne pas pratiquer culte!
C’était une folie, peut-être de la gouaille
On voulut l’enfermer, on décréta campagne
Pour le discréditer auprès de ses ouailles.
Un charmant conseiller, au pouvoir attaché
Le devançait partout, pour, sur lui, bien baver.
Malgré tous les pièges, toutes les manigances,
Il réussit pourtant à se faire respecter.
Le jour où il mourut, on vit, suprême outrance,
L’ancien subordonné, devenu son patron,
Monter à la tribune pour faire son oraison.
Cet article a été posté le Jeudi 17 décembre 2015
… Et si cela ne suffit pas, cherchez dans les textes plus anciens (fin mai 2014) la série intitulée « séisme pédagogique »
Les inspecteurs
Ah ! ces charmants visiteurs ! qui en trois quarts d’heure viennent tous les trois ou quatre ans juger du travail de l’instit. ET LE NOTER , conditionner sa progression.
Ils sont de toutes catégories :
Le grand paternaliste ( ?) qui tenait absolument à visiter l’appartement octroyé à l’institutrice : c’est que les normes HLM doivent être appliquées fermement !… et qui partageait volontiers son dîner.
Le faux grand féroce craint de tous, vrai baron dans son baronnat capable de suivre une leçon de ski les planches aux pieds et d’exécuter sans façon les exercices demandés. Celui dont les colères rouges font trembler l’établissement mais bien capable après un mois de revenir tout souriant pour rétablir une relation cohérente.
Le petit dictateur aux dadas multiples capable de se dissimuler derrière la haie pour vous surprendre à retarder l’heure de rentrer. Celui qui vous clouera au mur pour n’avoir pas sur le coin droit du bureau placé le registre d’appel à remplir dans la seconde. Celui qui vous interdira de faire lire par alphabet parce que la mode et son option sont de suivre telle nouvelle méthode. Celui dont tous dans le village surveillent les apparitions (même les parents téléphonent :« le singe arrive tenez-vous prêts ! » )
Le fonctionnaire honnête qui n’a jamais tenu de classe, mais qui en ayant les diplômes a passé le concours afin d’avoir un job varié. Celui-là, très franchement cherche à comprendre les méthodes, vérifie que les objectifs sont respectés, et ne vous fait pas un caprice si vous n’avez pas devant lui fait comme dans une église une grande génuflexion.
Le brillant pédagogue qui vous emmène derrière lui, qui sait mobiliser vos forces pour avancer sans crainte. Celui-là est agréable, mais c’est bien le plus dangereux : un jour où l’autre il s’en va laissant la place à un croûton qui viendra en quelques visites détruire tout sans rien bâtir.
Le méprisant ancien professeur venu régler ses comptes n’ayant jamais reçu en collège de promotion de type standard il pense qu’il peut, en vous niant, obtenir ce qu’il imagine. Pour lui l’instit n’a pas à réfléchir : d’autres bien plus intelligents ont pensé tout, il n’a qu’à suivre pas à pas un manuel précis.
L’ancien instit denrée très rare qui peut être selon cas soit le meilleur soit encore pire que tous les autres réunis. Celui qui a pour référence la classe qu’il eut il y a longtemps dont les enfants n’avaient pas encore été saturés de télé.
Celle qui croit que son charme fera oublier ses mesquineries, qui minaude ou vous invite en tête à tête pour une vétille
Il y en a bien d’autres encore faut-il le dire ? parmi eux, j’en ai apprécié bien peu !
Le meilleur cas que j’ai connu fut celui d’un accrochage :
Je ne nage pas, c’est bien connu, on m’a un jour sorti de l’eau et ranimé ….
Pour emmener une classe à la piscine, il faut remplir trois conditions : être capable de se sortir de l’eau, être volontaire, avoir lu les consignes de sécurité. J’arrive dans une classe qui a coutume de fréquenter la piscine. Je préviens que je n’irai pas. Le Directeur un peu piqué me dit « c’est bien ce qu’on va voir » il téléphone à l’inspectrice qui demande à me parler. « JE VOUS DONNE L’ORDRE DE CONDUIRELA CLASSE A LA PISCINE _Merci, madame, j’ai entendu, mais j’attends votre ordre écrit auquel par lettre recommandée je répondrai ceci : « Vous m’avez donné un ordre, je vais donc l’exécuter, mais je tiens à préciser :1) que je ne suis pas volontaire ;2) que je ne suis pas capable de me sortir de l’eau ;3) j’ai lu les consignes de sécurité… » ensuite, la margelle étant glissante, je suis sûr de tomber à l’eau…
Bizarre comme cette bonne femme a retiré son ordre idiot !!
note: basé sur une période qui va de 1960 à 2 000
Cet article a été posté le Lundi 18 avril 2011
Il était un bestiaire
Et ron et ron petit patapon
Qui circulait en rond!
La rectrice en colère
Et ron et ron petit patapon
Sauta jusqu’au plafond
Elle hurla c’est indigne
Et ron et ron petit patapon
Comparer à des chiens
Ces inspecteurs qui signent
Et ron et ron petit patapon
Avec un gros bâton
Vite, il faut qu’un juge
Et ron et ron petit patapon
Condamne cette action
Ne pas laisser refuge
Et ron et ron petit patapon
A ces blasphémations
Car, voyez-vous l’affaire,
Et ron et ron petit patapon
On peut insulter Dieu
Mais pas les* fonctionnaires *(hauts?)
Et ron et ron petit patapon
Même s’ils sont hargneux!
4octobre 2022 Grenoble
Elle n’avait que dix-huit ans
Et sous les balles de la police
Elle est morte brutalement…
4 juin 2022 à Paris
On dira sûr « z’étaient complices »
Elle avait 21 ans…
Toutes deux étaient passagères
De véhicules en refus de s’arrêter
Mille et mille raisons de tirer
Pour les forces policières
Sont invoquées…
Mais quand on porte un flingue
Qu’on soit chasseur ou policier
Je caresse l’idée dingue
Qu’on doit être capable de viser.
Tu dérailles mon vieux bonhomme
Elles ont voulu l’égalité
Se font abattre comme des hommes
C’est peut-être cela qu’elles ont cherché…
Dans un monde où tout se déglingue
Il y a de quoi devenir dingue
Que faisaient-elles dans ces voitures
Etait-ce leur forme d’aventure?
Depuis hier, j’ai la gaule,
Une vraie gaule dure
Cela change mon rôle
Je la manie, je l’épure
Pilier d’acier
Je l’agite, d’une main,
Sans plier,
A deux mains
Et tout autour,
Encore aujourd’hui,
Comme pluie,
Tout le jour
Tombent les fruits
DU NOYER!
Hier, j’ai acheté deux poules
Poules jeunes, race renommée,
J’avais pensé c’est cool
Relancer mon poulailler.
Mais quand je les ai lâchées,
Grand branle-bas fut déclenché
Toutes les anciennes se sont ruées
Sur les nouvelles pour les dominer…
J’ai pensé, « c’est bizutage »
Elles vont les obliger
En s’attaquant à leur plumage
A tous rites se comporter…
Les admis de grandes écoles
En gardant cette tradition
Ne sont pas mieux que ces « cacoles »
Malgré toutes leurs ambitions
Radotage:
Le premier soir tout étourdi
Etait à peine dans son lit
Qu’une horde d’anciens
Avait déferlé « pour son bien »
Les surveillants dans ce cas-là
Pas question qu’ils soient là.
Comme une meute de dingos
Qui s’attaque à un kangourou
Ils ont entraîné le nouveau
Dans une salle, on ne sait où
L’ont obligé à ramper
Puis se sont fait lécher les pieds
L’ont obligé à avaler
Une mixture alcoolisée
Debout sur une table
A du réciter des fables
Puis installé sur un « trône »
A commencé le cyclone
Ont arraché son pyjama
Lui ont attaché les bras
Puisqu’il était une lumière
Il perdrait son allure fière
Une bougie allumée
Entre ses jambes ils ont plantée.
Et dans la nuit glacée
De quolibets l’ont affublé.
Ne croyez pas, vous qui lisez
Qu’il s’agit de jeunes dérangés
Il était sorti le premier
A un fameux concours d’entrée
Cet article a été posté le Jeudi 29 mai 2014