Ah! qu’elle est douce, notre France
Dans ses stations, ses paysages,
Dans ses agglos de l’opulence
Dans ses cités qui déménagent!
Même ses pauvres bidons-villes
Paraissent douceur à certaines
Et ses prisons ont un style
A en baver d’envie lointaine!
Etaient parties pour être les ventres
Des combattants extrémistes
Qui voulaient égorger ou pendre
Tous ceux qui ne suivaient leur piste…
Vaincus, morts, leurs héros de pacotille
Se trouvaient en grand désarroi
Voilà que ces petites filles
Disent : « je veux ma France à moi! »
Certes y re venir n’est pas facile
On vous renvoie refuse ce n’est pas bien
Mais après une action très vile
Serez nourrie abritée pour rien!
Et si, en plus, paraissez folles
Serez soignées gratuitement
Voilà le genre de fariboles
Qui suintera, rester méfiants!