Quoi que l’on dise
Quoi qu’on fasse
L’influence de l’église
Reste gravée par contumace.
Le patriarcat, de la femme
N’a voulu garder que l’image
De la vierge devant qui on se pâme
Qu’il faut défendre avec courage.
Vierge douce et obéissante
Enceinte sans avoir copulé
Aux malheurs compatissante
A ses épreuves résignée.
Effacées, les amazones,
Les walkyries nordiques
Rangées au rang de démones
De dégénérées sataniques…
Coupable, le mâle qui nique
Sainte Antandra la féroce
Qui de sa double lance pique
Le taureau paisible c’est atroce.
Emouvante la folle Bellatrix
Aux débordements affreux
Seulement un spectre de phénix
En mal de lecteurs duveteux.
Reléguées au ban des légendes
Les femelles violentes
Qui frappent quand le mâle bande
Les gynarchistes amantes.
Et voilà qu’en politique surgit
Bien pire que l’armée des walkyries
Une troupe de mantes religieuses
Armées de sécrétions odieuses.
C’est clair !
Merci!