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477 visites ce soir, 30 septembre
Merci! Je me sens très flatté!
Merci! Merci! Merci!
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Merci! Je me sens très flatté!
Merci! Merci! Merci!
Un couple s’est vu interdire de brandir deux pancartes avec des messages politiques depuis leur fenêtre lors de la venue d’Emmanuel Macron à Pau ce vendredi matin. Ces dangereux énergumènes du quartier de Foirail (à lire avec ironie) avaient écrit d’une part vouloir «partir en retraite avant l’effondrement climatique», et d’autre part : «Tout va bien dans le meilleur des mondes… ou 1984, je ne sais plus.»(Libération)
De dangereux révolutionnaires,
Ont osé afficher sur leur balcon
Des placards pas publicitaires
Pour faire réfléchir les « pas cons ».
Quel danger ces agitateurs
Qui expriment leur opinion!
C’est d’un bond et sur l’heure
Allez condés, intervention!
C’est que dans le règne des matons
Même dans les villes « amies »
Il faut poser les bâillons
Cela augure des vilénies
Mieux vaut parler de cols roulés!
On le sait depuis longtemps
Les partis politiques
Suivent dans leur fonctionnement
Des règles peu sympathiques.
Ainsi au temps de ma jeunesse
Les filles de certain parti
Si elles avaient la hardiesse
D’embrasser un gars « ennemi »
Etaient convoquées en galère
L’index sur elles pointées
Exclues si par malheur, misère,
Recommençaient le péché…
Mais c’était entre complices
Dans le cadre de leurs rangs
On ne mêlait pas la justice
A ces comptes en règlements.
C’était le cas dans les sectes
Où le gourou seul tranchait
Mise au ban celui qu’il débecte
Pardon pour certains faits…
Aujourd’hui tout dégénère
Les conseils de discipline
Dans médias viennent se faire
T’es dépassé grand Staline!
On dit, peut-être on exagère
Que, depuis la mobilisation,
Beaucoup de jeunes, beaucoup de pères,
En toute hâte, ont fait leur baluchon.
Ne veulent pas plonger dans cette guerre,
Aller tirer sur peuple frère…
A moins, à moins, voyez la misère,
Que ce ne soit manoeuvre délétère,
Pour inonder L’Europe à combattre,
Que la cinquième* prête à se battre *colonne
Ne veuille infiltrer l’ennemi…
Ne veuille submerger les pays!
Dans la justice des hommes
La lapidation était devenue
Un souvenir que l’on nomme
Dépassé… mais REVENU, au menu
De la gynarchie en conquête
Passant des couloirs aux micros
Qui, pour son pouvoir se fait fête
De mettre à mort « ses » bourreaux.
C’est que ces mantes religieuses
Ne connaissent guère la modération
Avec une volonté hargneuse
Appliquent méthodes de l’Inquisition.
Aucune place à la défense!
Font, de la rumeur, un bûcher,
Où tout porteur de madrier
Est un gibier de potence,
En raison des siècles passés,
De soumission indiscutée
Qu’il faut aux pieds
PIETINER!!
Quoi que l’on dise
Quoi qu’on fasse
L’influence de l’église
Reste gravée par contumace.
Le patriarcat, de la femme
N’a voulu garder que l’image
De la vierge devant qui on se pâme
Qu’il faut défendre avec courage.
Vierge douce et obéissante
Enceinte sans avoir copulé
Aux malheurs compatissante
A ses épreuves résignée.
Effacées, les amazones,
Les walkyries nordiques
Rangées au rang de démones
De dégénérées sataniques…
Coupable, le mâle qui nique
Sainte Antandra la féroce
Qui de sa double lance pique
Le taureau paisible c’est atroce.
Emouvante la folle Bellatrix
Aux débordements affreux
Seulement un spectre de phénix
En mal de lecteurs duveteux.
Reléguées au ban des légendes
Les femelles violentes
Qui frappent quand le mâle bande
Les gynarchistes amantes.
Et voilà qu’en politique surgit
Bien pire que l’armée des walkyries
Une troupe de mantes religieuses
Armées de sécrétions odieuses.
Pour commencer la journée,
Mon clic-clac s’est détraqué:
M’a regardé en boîtant
Au lieu de se refermer.
C’est vrai qu’en huit ou dix ans
De s’user, se fatiguer,
Il en a vraiment eu le temps.
L’était vieux quand je l’ai acheté.
A, parfois, de vrais éléphants,
Du supporter.
Petite fracture de la cheville,
Pardon de l’axe de rotation!
Lui ai mis un grosse goupille
Paraît content de mon action.
Le vieillard arrêta son incertaine marche
D’un mouchoir à carreaux extirpé de sa poche,
Il épongea son front en ôtant sa casquette.
Sur la pierre, tout près, les mots dansaient claquette
Mais son esprit savait ce qu’ils dissimulaient…
Ne plus le laisser seul, voilà ce qu’on disait…
Depuis dix mois déjà, elle l’avait quitté
Combien elle lui manquait ! C’était l’éternité !
Le jour était venu du déménagement
Demain il s’en irait dans un grand bâtiment
Où tout serait prévu pour sa sécurité,
Son confort, sa santé et sa tranquillité
Il s’assit lentement sur le petit muret,
Pour lui c’était le jour de son petit secret,
Jalousement caché aux religieux briquets
Aux curés, aux bigots et leurs ultra valets.
Sa jambe tiraillait, il lâcha avec peine
La longue protection de sa veine saphène.
Gonflée, démesurée, pelotonnée en vrille,
Là se trouvait l’issue au creux de cheville.
Un coup d’ongle suffit à entrouvrir la porte
Au flot libérateur qui menait à la morte.
Madeleine, 92 ans, appelle un taxi pour rejoindre la maison de retraite où elle doit vivre désormais. Elle demande à Charles, un chauffeur un peu désabusé, de passer par les lieux qui ont compté dans sa vie, pour les revoir une dernière fois.
Peu à peu, au détour des rues de Paris, surgit un passé hors du commun qui bouleverse Charles.
Il y a des voyages en taxi qui peuvent changer une vie…
N’était pas follement content
D’être désigné pour la course
Mais c’était si important
Pour la santé de sa bourse…
Une longue prestation
Avec une vieille cliente
Qui réclame conversation
Doit répondre à son attente.
Mais au fil des kilomètres
Dans une progression lente
Une complicité va naître.
Une longue vie défile
Avec le rose et le noir
Elle en déroule le fil
Comme on s’épanche le soir.
Même si durant la séance
Mes mouchoirs demandaient grâce
Si vous en avez la chance
Vous aussi en garderez trace.
Il me souvient quand j’étais enfant
Dans la ferme de mes parents
Que des pommiers sauvages les fruits
Nombreux, mais vraiment très petits
En marmelade se trouvaient beaux
Avec des noires baies de sureau…
Ah! J’adorais « lécher » la casserole
Comme une pie en cachette vole
Mais un jour la potion tiède
Me joua un drôle d’intermède
Depuis je maîtrise
Ma gourmandise!