Le jour regarde à la fenêtre
Le coq entame son angélus
Sur un ton d’où naitra peut-être
Une autre forme d’oremus.
D’une caresse bienveillante
Le soleil frôle la Moucherolle
La montagne se sent vivante
Prête à la joie, aux idées folles
Des chevaux broutent dans la pente
Tout est serein, tout est bonheur
Les randonneurs sur la sente
Veulent profiter de la fraîcheur
Le temps du troupeau qu’on « à bade »
Est périmé depuis longtemps,
Mais la grand mère très malade
Du fond du lit vociférant
Me répète « debout fainéant,
Les autres sont déjà aux champs »
Et dans la faiblesse de mes six ans
Je bouche mes oreilles mais j’entends,
Même si passèrent soixante quinze ans.
Poésie, tendresse et bonheur du lecteur !
merci!