Non! Ce n’était pas la biquette
Du père Seguin
C’était une jolie poulette
Que j’aimais bien
Elle refusa la transhumance
Préféra son poulailler
Les voyages synonymes d’errance?
Mieux vaut rester à bâiller…
Pendant presque deux semaines
Profita de sa liberté
Jusqu’à ce que la renarde vienne,
Pour ses petits l’emporter.
C’était une jolie poulette
Elle n’est plus…Quelle leçon!
Tirez-en, jolies fillettes
Quelques paroles de chansons.
Ils ont tourné, tourné en rond,
Ils ont fouillé la maison,
Cherché trésor enfouis, savoir…
Au fond de quelque tiroir…
Trouvé fauteuils et parasol
Cherché assiettes, vaisselle, bols,
Ont installé un salon
Sur le toit de mon camion,
Face au berger qui attend
Retour d’Isis depuis longtemps.
Espéraient inviter des belles
Sur ce curieux promontoire,
Mais, en voyant la citadelle,
Pour elles, grimper, est une autre histoire!
Ils ont trouvé, mourant de soif,
Un crapaud triste et pustuleux.
L’ont adopté…WOUAF!
Comme copain, il y aurait mieux!
Le jour regarde à la fenêtre
Le coq entame son angélus
Sur un ton d’où naitra peut-être
Une autre forme d’oremus.
D’une caresse bienveillante
Le soleil frôle la Moucherolle
La montagne se sent vivante
Prête à la joie, aux idées folles
Des chevaux broutent dans la pente
Tout est serein, tout est bonheur
Les randonneurs sur la sente
Veulent profiter de la fraîcheur
Le temps du troupeau qu’on « à bade »
Est périmé depuis longtemps,
Mais la grand mère très malade
Du fond du lit vociférant
Me répète « debout fainéant,
Les autres sont déjà aux champs »
Et dans la faiblesse de mes six ans
Je bouche mes oreilles mais j’entends,
Même si passèrent soixante quinze ans.
C’était au temps de l’empire
Jean Fély maria sa fille Ninou
Avec Amédée Tricou
De gendre n’était pas le pire.
Avait légué au ménage
Ninou était un peu niaise
Un champ au pied des falaises
Mais truffé de marécages…
Amédée avait du courage
De l’eau, de l’eau, avait prou
Pioche, pelle, coeur à son cou
Trouva l’auteur du naufrage:
Une source comme ruisseau.
Que d’eau! Que d’eau!
Les trois fermes dans le val
Pour abreuver leur troupeau
Auraient bien aimé sans mal
En recevoir le cadeau.
Pour une somme symbolique
Achetèrent le droit d’eau
Et dans ardeur héroïque
Commencèrent les travaux
Imaginez sur onze mille cordes
Creusèrent un grand fossé
Avec femmes, enfants en horde
Ce qu’il fallut se défoncer!
Lauze dessus, lauzes de côté
Ils créèrent grande conduite
Pour les fermes alimenter
Oui! Mais attendez la suite…
Amédée de mauvaise chance
Périt un jour dans accident
Ninou trop tôt dans l’abstinence
Se remaria en peu de temps.
Fronçant sourcil sur le marché
Villar* de quelques coups de pelle *nouveau patron
En amont du ruisseau cherché
Fit jaillir la source de plus belle …
Et inspiré, le bon apôtre,
En détourna le flot obtenu
Un seul filet resta aux autres
Qu’ils payent cher au nouveau venu!
Suivirent trente ans de querelles
Suivirent trente ans de procès
Jusqu’à ce qu’un juge en tutelle
Aux paysans donne tout accès…
Hélas! Le champ fut vendu
Et le nouveau propriétaire
Vu qu’un des ayants droits pendu
Ne restait que deux bénéficiaires
Voulut saisir le tiers comptant
Alimenter loin sa maison…
De nouveau procès violent
Se lassa, entendit raison…
Soixante deux: tremblement de terre
Le débit d’eau chuta beaucoup
De l’arrachage des pommes de terre
Jusqu’au premier chant du coucou
Il arrivait un an sur deux
Que tarissent les deux fontaines…
Un paysan trop seul trop vieux
Chercha en ville moins de gêne
Ne revenant que l’été.
L’autre pour éviter les pertes
Par tuyau, sur les pentes vertes
L’eau fit dévaler
Ouvrit la conduite commune
Pour son troupeau la boisson
Quand il revint le vieux à la brune
Pouvait boire de bouses la décoction..
Son fils de la ferme héritant
Installa un second tuyau
Mais pas chaque jour présent
Devinez le tableau
Un jour coupé
Un jour volé
Un jour brûlé
Un jour obturé!
En réponse à la missive m’annonçant la création d’un foutu nuage ….
Ah la belle invention!! Si vous ne manifestez pas votre refus, il sera mis en place d’office….
1° L es Français qui donnent leur avis ont appris au dernier référendum que même majoritairement opposés, ce qu’une administration a décidé, se met en place…
En abordant la huitième dizaine de ma vie, l’Administration de Santé ne s’est pas souciée de l’avis des vieux pour les mettre à l’écart des embrassades de leurs petits-enfants, voire même pour conseiller de faire manger les vieux dans la cuisine les jours de fête…. Et je ne parlerai pas de la dictature subie lorsque les patrons de bistros furent érigés en supplétifs de la police au nom d’un certain « passe pauvre con sanitaire«
J’ai la profonde certitude de ce que les prochains dictateurs, en recherche de critères « scientifiques »
de choix des vieux débris (qui coûtent un pognon dingue à l’Etat)à éliminer
au nom de la survie prétendue « climatique ». ont besoin de ce type de documents pour leurs calculs « économiques »
En conséquence, bien que formulée sur un support honnête
(celui qui ne se dissoudra pas dans un « cloud ») je n’ai pas eu le masochisme de me fatiguer dans un refus inutile.
Vos codes de correspondance, dans des sphères fumeuses à mes yeux ne font pas partie des choses sérieuses et il est donc hors de question que je me fustige à me propulser en quoi que ce soit dans ce « meilleur des mondes »
Tenant ces propos, j’ai la certitude consciente de mériter l’opprobre du moment comme durent le supporter certains grands noms de la médecine récemment (Montagnier, Joyeux, Peronne) mais n’ayant pas leur dimension médiatique je ne crois pas craindre l’internement de force…
Comme pauvre petit citoyen lambda, je n’ai pas la puissance d’empêcher ce que l’Administration fera de toute façon sans (malgré) moi, ce ce qu’elle fourrera dans le « sac » en question ,
sachez que je m’en moque un peu
Peut-être serez-vous surpris:
J’ai apprécié
Dans la soirée*
Ce polar inspiré des faits précis…
Sans caricature tapageuse
Sans héros
Du type ZORRO,
Une enquête ravageuse
Pour des humains consciencieux
Quand chaque indice
Est précipice
La masse des suspects sans aveux
Avec la flamme de l’espoir
Trouver ce jour
Chute au retour
Hanté par l’image horrible
Crime à résoudre
Qu’on ne peut absoudre
Le film porte le visage terrible
(Et le les jours passent dans ce noir
Soir
Après soir)
DE L’ECHEC!
*de passage… vu au Cairn , Lans En Vercors