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Archive pour juillet 2022

histoire de source

Jeudi 21 juillet 2022

Juste de passage qq minutes…

Promis, au retour, je vous conterai une histoire de source digne de Pagnol

Merci à mes visiteurs pour leur fidélité

Jeudi 21 juillet 2022

Merci à mes visiteurs pour leur fidélité

A partir de demain, je ne viendrai plus qu’épisodiquement:

La transhumance est en route…

Si le sort me le permet je reviendrai de façon régulière en septembre

Au revoir donc et merci encore!

 

Enorme surprise

Mercredi 20 juillet 2022

Ce cerisier mort dans la cour

(Fin qui lui était saumâtre)

Il avait décidé de l’abattre,

Travail pour qui, toujours,

N’avait besoin d’aucune aide…

Branches coupées au préalable

Le tronc semblait atteignable.

Tronçonneuse sans attendre!

Il va céder, il va se rendre…

Le voilà couché sur le flanc!

Débiter en rondins incontinent…

Un, deux, trois, quatre et cinq en tout

Le tronc est creux … Il saisit le bout

Le soulève à bras le corps

Geste pour lequel il eut bien tort:

Le loir caché au fond du trou

D’un bond sauta , lui griffa le cou!

De surprise, il lâcha tout…

Dix orteils rescapés dessous!

Vers la lune

Mardi 19 juillet 2022

Pour monter dans la lune,

Pas besoin de long chemin,

Fermez vos yeux, sans crainte aucune,

Laissez vos rêves partir au loin!

A la rencontre de l’aventure

Des extases inespérées

Vous découvrirez joies pures

De quoi être submergé.

 

La culotte de Charlotte

Mardi 19 juillet 2022

La culotte de Charlotte..

Mon Dieu! Qu’est-ce qu’elle a pu faire chanter!

Des  jeunes, des vieux en ribote:

Il y a tant d’ados attardés.

Le premier entonne à sa guise

Et, quand la tension monte,

Le niveau de paillardise

Grâce à l’alcool qui vous démonte

S’épanouit dans la luxure,

S’élève avec les chasseurs,

Ces quatre-vingts, à l’aventure,

Chez la marquise au si grand coeur…

Radotage: A future infirmière

Lundi 18 juillet 2022

Tu as craint de ma part

Fantasmes de caresses

De barbe qui s’égare,

De langue qui se presse,

Mais as-tu remarqué

Dans ses pulsions sanguines

Que ton futur métier

Tel que tu l’imagines

Est par certains côtés

A bien l’analyser

Freudien plus que beaucoup :l’as-tu pensé ?

Tu te vois t’emparer

D’un objet long rigide

Au bout très acéré

Et rempli de liquide

Chargé d’inoculer

Dans le corps de tes proies

Toujours consentantes

Et par diverses voies

Source de vie montante…

Ceci après léger, léger préliminaire

Avec le souci au-delà de la douleur

De la pénétration primaire

Peut-être de jouissance ou bien même de bonheur.

Vampire par devoir,

Tu penses avec lancettes

Retirer du sang noir

Des veines de pauvrettes.

Faisant fi bien sûr de l’intimité

Tu glisseras parfois dans méat irrité

Une sonde.

Ah ! le bel argument que le fait de soigner !

Cacher pieusement aux yeux de tout le monde

Le fantasme éternel de phallus exalté.

Hubert

Lundi 18 juillet 2022

Hubert était un jeune , révolté au plus profond, contre sa mère qui l’avait confié à l’institution.

Elle venait de temps à autre le voir au parloir de l’internat. Il l’appelait « La DAME »,

lui en voulait d’étaler à ses yeux des « preuves de sa richesse: elle aurait pu me garder »

Il était confié pour l’été à mon oncle, notre voisin. On lui avait signalé que c’était « un caillou »

(un dur quoi!… et capable de bêtises…)

Quelques années plus tard, il écrivit à mon grand-père… il était en prison…

Les prédictions avaient agi… N’était-ce point ce qu’on projetait pour lui?

Plus tard, j’ai eu des nouvelles: il vivait honnêtement.

Toute ma vie, je me suis demandé si le jugement sur lui porté ne l’avait pas conditionné.

Marcel G

Lundi 18 juillet 2022

Il n’avait que quatorze ans quand il fut placé chez mes parents.

C’était un garçon fragile, que le malheur n’avait pas endurci.

Il vivait avec nous comme en famille.

Quand il dut rentrer au centre départemental, la veille de Toussaint,

tout le monde pleura son départ.

 

René G

Dimanche 17 juillet 2022

Comme beaucoup de jeunes pupilles de la Nation, il avait été confié à mes parents

pour la durée des vacances _ en ce temps-là, messieurs-dames, dès le plus jeune âge,

on entrait dans le circuit de la production: il fallait nourrir la France!

Il avait seize ans passés, et sa grande hantise était qu’on lui reproche une sottise:

C’est qu’à cette époque-là, l’armée manquait de combattants en Indochine…

Et l’Etat, très protecteur, à la moindre incartade, engageait d’office ses pupilles,

pour leur faire découvrir du pays!

juillet il y a 70 ans

Dimanche 17 juillet 2022

En ce temps-là, messieurs-dames

On ne trainait pas à l’école

Dès quatorze ans

Comme les grands

On allait offrir ses bras

C’est vrai que patrons ne manquaient pas

Un certain nombre de jeunes

Pupilles da la Nation

Etaient placés dans les fermes

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