Archive pour mai 2022

Ca ne pardonne pas! Condoléances!

Vendredi 6 mai 2022

Hélas! tout le monde n’est pas Mélusine

Elle était au fond de la grotte

Quand tout à coup monta la flotte

Et ce fut, malheur, la débine.

Non! Pas orage! Le déluge!

Tous les enfants

Heureusement

Grâce au refuge

Furent sauvés

Mais la guide accompagnatrice

Fermant

Le rang

Happée par l’onde dévastatrice

Rançon terrible

Pauvre cible

Rendit l’âme

Dans le vacarme.

 

 

 

Ca y est, ils s’entredévorent!

Jeudi 5 mai 2022

Il semble que les horizons

Ne soient pas si clairs que l’on pense

Certains qui prennent pour des cons

Des « alliés » entrent dans la danse

Mais alliés en politique

C’est juste pour un bout de chemin

Cela s’aigrit, voilà le hic

Pour des ambitions un matin.

Ceux qui se sont livrés esclaves

Comme les bourgeois de Calais

Ne peuvent admettre que sortis de cave

Des concurrents veuillent le palais.

La curée  s’annonce, je pense

Elle ne va plus guère tarder

Sera agréable à regarder

Je m’en réjouis d’avance!

 

 

 

 

 

 

 

C’est peu dire

Jeudi 5 mai 2022

Il est des postes paraît-il

Qui  ne se refusent pas

Poussée par l’ambition vile

Première ministre, voilà!

Pourtant il semble sous Macron

Que les sondées se dérobent

Peut-être y a-t-il une raison

Pour que certain(e)s ce poste snobent.

C’est que par les temps qui courent

Nonobstant la Constitution

Le Président pèse trop lourd

Veut imposer sa seule vision.

C’est peu dire que ce despote

Qui se croit Maître de l’Univers

A de la peine avec ses potes

Pour trouver le (la) statue de verre.

Déjà pour remplacer le Général

Jeté de manière insolente

Il avait dû ramer pas mal

C’était le début de la pente.

Des personnes transparentes

Il en est peu en politique!

Qui s’engagerait dans la sente

Serait sûr « mou comme une chique »

Radotage/ à propos de ministre

Jeudi 5 mai 2022

Le chat noir de la bonne

Il y avait autrefois, au hameau des VIERES un vieux paysan. Il était célibataire, malade, alors, il avait embauché, pour lui faire son ménage et le soigner, une petite bonne bien accorte… mais à l’âge du maître !….et malade comme il l’était…. ! Le pauvre paysan sentait sa mort venir, mais il ne pouvait pas trépasser : pensez !Qui aurait pris soin de son chat ? Un chat noir !…Chacun sait qu’abandonner un chat noir porte malheur ! ; ;….et….à l’heure de mourir…. Qui peut savoir ce que cela pourrait coûter ! ?Un soir qu’il pâtissait un peu plus que de coutume, il se rendit compte que sa vie pourrait bien prendre fin sans délais…Il saisit la main de la jeune bonne, originaire, je crois de GRESSE EN VERCORS et lui demanda de lui promettre solennellement de s’occuper de son chat s’il venait à mourir…La bonne aussitôt de se récrier : « Si cela peut vous rassurer, bien sûr que je le garderai !…Mais vous n’êtes pas près de mourir ! Vous êtes bâti pour être centenaire. Ce soir, vous vous sentez mal, mais demain tout ira mieux. ! »  …enfin, tout ce que l’on dit aux mourants.Pourtant, le lendemain, le patron était mort.La bonne, bien que jeune,se chargea des démarches afin que son patron reçût des funérailles décentes…Puis, aussitôt après l’enterrement, elle se mit en route (à pied, bien entendu ! en ce temps-là on n’avait pas d’automobiles). Il faisait une chaleur torride ce jour-là. Un soleil de plomb dardait ses rayons comme les jours d’orage…Le chat ? Pas de problème ! Le chat la suivait aussi docilement qu’un petit chien.En arrivant aux COCHETTES, elle se retourna ; « Tiens ! C’est bizarre, se dit-elle, on le dirait plus gros ! Oh ! avec les émotions de ces derniers jours, ce soleil, la fatigue…je me fais des idées ! »…Et elle continua à grimper. En arrivant aux PLATRES, elle s’arrêta un moment…Le chat était toujours là…mais aussi gros qu’un petit chien…Pourtant, il ne paraissait pas inquiétant : il venait se frotter à ses jambes, ronronnait sous les caresses. Oh ! pensa-t-elle, la marche me fait gonfler les mains, lui, cela lui fait gonfler le corps…Un peu inquiète, tout de même, elle pressa le pas…Au refuge de ROYBON, le chat avait encore grossi. Elle essaya bien de le chasser, car cela devenait angoissant, mais elle avait beau lui jeter des cailloux, le chat s’éloignait un peu, puis revenait la caresser….Au bas de la pente du COL VERT, elle le voyait aussi gros qu’une panthère noire…Bien qu’il vînt se frotter à ses jambes, la terreur l’étreignit. Elle gravit le raidillon plus vite que la fusée ARIANE….Elle se retourna au col  IL AVAIT PERDU TOUS SES POILS !Ses yeux jaunes brillaient comme des feux !De surprise, elle en tomba à la renverse. D’un bond, l’animal fut sur elle, en un instant, elle fut griffée, mordue, ses vêtements furent lacérés…Je passe sur les traitements qu’elle dut subir….et l’animal disparut.Avec beaucoup de peine, elle se traîna jusque chez ses parents, ne sachant ce qui lui était le plus cruel : la douleur ou la honte….Heureusement, la nuit tombait et peu de maisons se trouvaient sur son passage.Dans sa famille, elle fut soignée pendant de longues semaines…et c’est alors que l’on découvrit que sa ceinture prenait de l’ampleur….Mais, en ce temps là, que faire ? On n’allait pas en ANGLETERRE, et…madame VEIL n’avait pas encore été ministre….et puis, les curés trouvaient très bien que la fille fautive (?)  fût punie !…bien obligée d’aller à terme !…Enfin, pas tout à fait !…Huit mois plus tard, elle mit au monde une espèce d’avorton au visage de chat, aux yeux jaunes, qui braillait toute la journée, qui lui mordait les seins jusqu’au sang pour la téter, qui la griffait comme un fauve….mais….on ne pouvait tout de même pas lui tordre le cou ! !En grandissant, ce fut un de ces enfants terribles : ceux qui coupent les oreilles des chats, qui enfilent les ciseaux dans le derrière du chien, qui assomment les lapins à coups de cailloux, qui mettent le feu dans le foin du voisin…..et PARESSEUX !  BON A RIE N !Pas question de lui faire garder les vaches ! Dès qu’elles le voyaient, elles s’enfuyaient à l’autre bout de la vallée ! Pas question de lui faire faner un andain : avec la fourche, il éborgnait une chèvre, ni faucher : d’un coup de faux, il avait éventré un agneau, ni même sortir le fumier :il écrasait le tombereau, ou bien, la caisse se vidait comme par maléfice au milieu de la cour…un vrai cataclysme ! ! !A l’école, il faisait pis que pendre : le compas dans la cuisse de sa voisine, l’encrier sur la tête du copain…la glu sur le fauteuil du maître qui avait été obligé d’appeler le MAIRE pour découper le vêtement sur place….Le fauteuil, d’ailleurs, est toujours dans le grenier de l’école avec ses morceaux de tissu…. Pourtant, ce vaurien réussissait toujours à avoir de bonnes notes….pas grâce à son application, ni à son assiduité…MAIS ? ? ?…Que peut-on faire quand on n’est bon à rien ?…Quand on n’est bon à rien dans une ferme, on va faire des études !Au lycée de GRENOBLE, on se souvient encore de son passage : l’incendie du dortoir, c’était lui !  la poudre vomitive dans la marmite du cuisinier, c’était lui ! Les pieds de chaises sciés, les trous dans les estrades, la peinture ruisselant sur les livres de la bibliothèque….MAIS TOUJOURS DE BONNES NOTES !BACCALAUREAT MENTION TRES BIEN ! ! !Une banque ouvrait ses portes….On avait besoin de cadres compétents …il fut embauché… Au bout de quelques mois, on s’aperçut que l’argent disparaissait…On avait beau le surveiller, le fouiller, perquisitionner chez lui, rien ! On lui versa une grosse indemnité pour être débarrassé de ses services !Il travailla ensuite à
la POSTE…bien que trié correctement, le courrier s’égarait…Dans une usine où il travailla trois semaines, tout le monde se mit à se battre au lieu de travailler…QUE PEUT-ON FAIRE, QUAND ON N’EST BON A RIEN ?Que pouvait-il faire ?….C’est à ce moment-là qu’il a trouvé sa voie :IL SE MIT A FAIRE DE
LA POLITIQUE, CE FUT LE MEILLEUR PREMIER MINISTRE QUE LA FRANCE AIT CONNU ! ! !Voyez ce qu’on peut penser des autres !! 

Les aléas des combats

Mercredi 4 mai 2022

Quand on est dans les décombres

Dis- moi peut-on refuser

La main tendue dans l’ombre

Sous prétexte que le pompier

A une forte odeur de pied?

Quand par manque de vigilance

On a laissé s’installer

Le feu dans la maison France

A-t-on le droit de râler?

Quand les anciens camarades

Sur le côté du bâtiment

Ont créé la débandade

En l’élu, en majorité refusant,

Quand les anciens caïds

Sont passés à l’ennemi

Vous ont créé Thébaïde

Et viennent tenter vos amis…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est la faute à Poutine…

Mardi 3 mai 2022

Il pompe, il pompe, il copie

Mais c’est un reflet   bien triste:

Son ambition a fait pipi.

Il a perdu c’est là le hic.

Pour se cacher, cherche des pistes,

Lors il imite ABD EL MALIK;

« Les autres, les autres,

C’est pas moi c’est les autres »

Et pour épicer sa comptine

Il vient accuser POUTINE!

Ca s’appelle le pouvoir personnel!

Mardi 3 mai 2022

Après sa réélection, Emmanuel Macron s’est pleinement consacré aux législatives de juin prochain. Il a examiné une à une les investitures En Marche et les a toutes validées, a appris franceinfo mardi.

Et que nul après cela ne parle

De comportement despotique

Pour un quelconque opposant!

Pire qu’au temps de Charles

Dans le semblant de République

Godillots? Même pas! Des servants!

Des orants!

Agréable découverte

Lundi 2 mai 2022

Nous avions profité

Du rayonnant soleil de printemps

Pour, curieux, aller visiter

Un petit village « haut » perché

Chaque arbre, en ce moment

Son propre vert fait chanter

La forêt était enchantée…

Tout à l’entrée  du bourg

Une maison me saute aux yeux

J’en ressens comme de l’amour

Je suis subtilement heureux/

Une école comme autrefois,

Mais bien sûr fermée, ma foi…

Même changée de fonction

Elle inspire calme et paix.

Pour confirmer mon opinion

Un homme d’un certain âge _respect_

Vient m’expliquer sa transformation…

Mais à l’autre bout du village

Une autre école attire l’attention

Car son enseigne ouvre une page

Bien plus encore exception

« L’école du lendemain »

Un lieu de devoirs, d’entraide

De progression main dans la main

Sans gourou, sans intermède

Pour former de jeunes citoyens

Tu cherches la gauche?

Dimanche 1 mai 2022

Elle est celle que voient sinistre

Tous les puissants, les exploiteurs,

Elle s’inscrit dans le registre

De ceux dont les possédants ont peur.

Elle fut celle à l’origine

Qui renia, au roi, le droit divin

Qui proclama de la ferme à l’usine

Droits de l’homme et du citoyen.

C’est celle qui, pour l’opprimé

S’érige toujours en défenseur

Sans jamais lui demander

Quel Dieu ou pas il a au coeur.

Elle est celle qui partage

Le bien commun avec rigueur

Qui confisque le vol en gage

Pour le rendre à ses producteurs.

 

 

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