Il a suffi
D’une petite pluie
Tout revit
Les salades
A ce stade
Ne sont plus malades
Les céleris
Epanouis
Sourient
Et les tomates
Disent c’est bath
On nous gâte
Il a suffi
D’une petite pluie
Tout revit
Les salades
A ce stade
Ne sont plus malades
Les céleris
Epanouis
Sourient
Et les tomates
Disent c’est bath
On nous gâte
A propos de déontologie:
Au temps lointain de ma formation: ECOLE NORMALE D’INSTITUTEURS 60/64
Le vieux débris que je suis, en « morale professionnelle »
a enregistré quelques notions concernant l’ECOLE DE LA REPUBLIQUE
« l’instituteur peut pratiquer, mais de façon très discrète, le culte de sa foi.
_ notamment , en aucun cas ne doit, dans le village de sa fonction
participer aux célébrations(ni servir la messe, ni chanter dans les choeurs)
à fortiori enseigner le CATECHISME.
En tous temps il défendra l’école publique EN PAROLES ET EN ACTES.
Ses enfants en cela fréquenteront l’école de la République…
POUR QUINQUAGENAIRES ET PLUS…..
Ils ont tous été MINISTRE de la dite EDUCATION NATIONALE…
Dites-moi, dites-moi donc à qui ils confièrent naguère leurs progéniture?
A la bonne école publique, laïque, ou à diverses écoles privées?
Ils furent/sont députés de gauche, (de droite, est-ce la peine?)
posons-leur la même question.
POUR LES MOINS DE CINQUANTE BALAIS
Journalistes des grands médias.
Elus de droite ou de gauche.
Quelle école vous « formata »: l’école de la République ou celle « protégée des mauvaises fréquentations »
dite « sous contrat » voire sans contrat?
A quelle école confiez-vous vos enfants?
L’école publique du quartier/village ou celle privée de côtoyer les sans un?
Hélas! Beaucoup tomberaient de haut… En lisant certaines réponses …
En regardant, avec recul, des choses que j’ai constatées,
je fus, par exemple, gêné de savoir que certaines collègues , dans la commune de leur poste,
enseignaient le catéchisme parfois à leurs propres élèves!
Ca ne dérangeait personne, ni maire,
ni inspecteur,
ni ministre ( un ministre pourtant qui avait du « hussard noir de la République » plein la bouche)
et sous gouvernement de gauche… puis de droite plus tard…
Restons calmes!
Dans le temps de mon enfance
Un mot patois « lou triffets »
Désignait maintenant que j’y pense
Une récolte du sol, en effet…
J’ai vu étaler ce dimanche
Sur un marché « bio »_ peut-être_
Voyez comme les moyens flanchent
Qui donc peut se le permettre?
A dix euros le kilo, des « patates »
Pommes de terre primeur d’accord,
Arrachées de fraîche date,
Et délicieuses comme de l’or,
Juste dans un petit peu de beurre,
Cuites à la poêle , quel bonheur!
Mais pffffffffffffff
C’est le prix des truffes!
Elle voyait dans sa tête
L’image des momies.
N’avait pas compris,
C’est bête,
Que chez nous c’est autrement…
Sur la lettre de la commune,
Elle avait, sans gêne aucune,
Compris que le corps de son parent,
Enterré depuis cinquante ans,
Devait être, selon les dispositions,
Transféré, après réduction,
Dans une zone de regroupement…
Elle est donc venue, pauvrette,
Assister à l’opération
Avec un paquet de lingettes
Pour rafraîchir son visage.
Voyant l’incompréhension,
Il fallut, décision sage,
L’éloigner pour présentation
Moins grossière des ossements…
Ce jour-là, il n’a vu personne
Ni un képi, ni un brassard
Mais qui donc a vu son sonotone?
Le P V ne tombe pas par hasard!
Il suffit donc d’un truc visible
Qui fait penser à un écouteur
Pour que de loin un « oeil » sensible
Décide de vous jeter le malheur!
Trois points de permis en plus d’amende
Quand on n’a rien à se reprocher!!
Peut-il seulement voir la bande
Qui l’a ainsi photographié?
QUOI? NON? C’est la parole
D’on ne sait qui et elle fait foi?
Sinon pour que la peine on décolle
Il faut attendre plusieurs mois (??)
Bravo pour l’initiative
De ce(s) défenseur(s) de la loi
A classer dans l’action positive
De quoi hurler de joie.
Après un été de sécheresse
Il arrivait bien souvent
Que la fontaine soit en détresse
Pour les bovins, faire comment?
Il y avait bien, au milieu d’un champ
Un filet d’eau qui ne tarissait pas…
Mettre un chenal de bois, évidemment,
Mais trop peu pour conjurer trépas.
Il fallait mener le troupeau
Matin et soir jusqu’au ruisseau.
Hélas, quand arrivait la neige,
Il fallait revoir le manège.
C’est alors qu’on sortait le traineau
Pour le charger de bidons d’eau.
Le roi HENRI , un jour, fit un très mauvais rêve. A force de monter son beau cheval blanc, il faisait un échange avec son coursier. Il tournait, retournait sur la paille avec fièvre. Une FIEVRE DE CHEVAL, voilà ce qu’il avait. Quelle insulte pour lui ! Il eût bien préféré, fidèle à son image, une maladie d’étalon !
Mais non ! selon l’apothicaire, seul un REMEDE DE CHEVAL pouvait venir à bout de cet horrible mal.
HENRI, le bon roi, si gai à l’habitude, était tout triste, languissant…Ah ! comme à bride abattue, il aurait aimé foncer droit devant à son gré (droit sur GUISE !)
Il se sentait malheureux, d’aucuns diraient qu’il ETAIT MAL A CHEVAL ! ! !
HENRI,LE BON HENRI, en ce soir d’angoisse se demandait sans cesse s’il avait eu raison ,
si PARIS vaut une messe….
S’il n’avait point ECHANGE UN CHEVAL BORGNE CONTRE UN CHEVAL AVEUGLE.
Certes, les ligues lui livraient bataille et le roi d’Espagne le menaçait beaucoup, mais notre Béarnais,
BON CHEVAL DE TROMPETTE ne s’embarrassait pas de leur charivari.
Il y avait son ami, son grand ami SULLY que la tâche jamais ne rebutait :
bon CHEVAL DE TRAVAIL, franc du collier et aussi franc que l’or. Cet ami avait dit alors qu’il hésitait : « Un royaume, mon roi, ne se trouve pas DANS LE PAS D’UN CHEVAL.
Il serait hasardeux de crier « MON ROYAUME POUR UN CHEVAL ! » mieux vaudrait murmurer « une messe ? Pourquoi pas ! »
Alors, malgré la LIGUE et ses ducs cabrés, il avait renié sa foi de protestant.
Cela était , on le lui avait dit, indispensable pour calmer les féroces catholiques…
A CHEVAL en tous points sur toutes les pratiques et qui, pour monnayer les indulgences étaient sans indulgence.
PARIS n’était, après autant de guerres, plus du tout le royaume qu’il était naguère, mais,
A CHEVAL DONNE ON NE REGARDE PAS LA BOUCHE !
Et le bon roi HENRI savait se contenter des trésors qui permettaient quand même d’emmener pour jouer sur les CHEVAUX DE BOIS la gamine D’ESTREES, AUSSI CHERE au monarque,
disaient les médisants, QU’UN CHEVAL A L’ECURIE.
Le félon CONCINI, vieux CHEVAL DE RETOUR, avait bien parfois osé le critiquer,
mais d’une LETTRE A CHEVAL, il avait écarté les remarques déplacées…
Il était le monarque et, vous vous en doutez, le désapprouver,
c’était ENFOURCHER UN MAUVAIS CHEVAL !
Pourtant quand il sortit au matin assis dans son carrosse,
caché au peuple comme dans le CHEVAL DE TROIE,
il ne vit pas venir l’horrible RAVAILLAC qui d’une lame experte lui transperça le cœur.
Le roi, en s’allongeant comme un CHEVAL DE FRISE, aurait-il, croyez-vous souhaité en mourant
que son assassin soit TIRE A QUATRE CHEVAUX. ? ? ?
Quand son âme à cheval sur le coursier PEGASE traversa
la CONSTELLATION DU PETIT CHEVAL, on vit un blanc panache sur un blanc palefroi….et c’est alors je crois que l’on parla pour la première fois de
CHEVAUX VAPEUR ! ! ! ! ! ! !
Tout est calme et serein, la veillée suit son cours
Pas de vent dehors… à la télé film divertissant
La lumière s’éclaire dans la cour
Surprise, elle vient à la rencontre du survenant…
Mais il n’y a personne! Elle scrute, sort avec sa trique…
Pas un mot, pas un bruit, pas un froissement.
Elle est seule ce soir, son mari en déplacement
Doit revenir très tard, pas question de prendre panique.
Elle referme bien la porte, ce sera un hibou peut-être…
Son film a évolué, elle se raccroche à l’histoire au mieux .
Moteur… la lumière de nouveau, apparaît à la fenêtre…
Des phares, cette fois, c’est sûr, c’est son vieux !
Avant même qu’elle ne parle, il lui raconte ébloui
Cette nouvelle inouïe
Devant la boîte aux lettres, un chevreuil un peu curieux
Semblait pressé
De quitter les lieux.
Qu’aviez-vous imaginé?
C’est bien agréable
Dans la douce chaleur du printemps
De trouver un siège stable
Pour se reposer un moment.
Sous le sol du champ en face,
Certaines graines se décarcassent
Un jet à droite, échec et mat
Avec ardeur, elles vibrent
Les amandines, les rattes
Poussent leurs germes vers l’air libre.
Et les pensées, les pensées s’envolent
Vers des rêves, des fariboles.
Tout revient comme l’enfance
Sérénité et confiance
Hélas! Hélas! Dans les villes
Des maires peureux craintives
Ont ôté ces sièges « vils »
Terreur! Pensez à l’alternative
Des clodos sans vergogne
Pourraient y coucher leur trogne.
La tentation totalitaire
Est le péché des puissants
Ecouter les minoritaires
Que c’est barbant ! Que c’est barbant !
Ils posent des problèmes pénibles
Qu’on aimerait voir enterrés
Ils empêchent de foncer sur cible
Comme un bélier tête baissée.
Ils voient des trous dans le gruyère
Que l’on pensait assez pressé
Ils gênent les manières de faire
Des lois, des édits bien acérés.
Il faudrait trouver des formules
Derrière des mots, dissimulées,
Pour ôter à toutes les mules
Qui refusent de tout gober
La possibilité de freiner.
Par le scrutin majoritaire
Uninominal appliqué
On avait cru en cela bien faire :
Les minuscules, éliminer.
Supprimer cohabitations
Le quinquennat devait pourtant :
Plus de récriminations
Tous derrière le président.
Mais il y a ces foutus élus
Qui ont tendance à trop penser
Qui parfois donnent des coups de cul
Veulent toujours trop amender
Ils retardent les discussions
Pour éviter de vains dangers
Voilà qu’ils posent des questions
Voilà qu’ils changent des textes
Qu’on croyait bons pour la nation
Ils arguent de satanés prétextes.
On pourrait les discréditer
Par des campagnes bien orchestrées
Crier bien fort à la volée
Qu’ils coûtent trop cher à payer
Que l’on pourrait les remplacer
Par des fantoches cooptés
Des copains sur qui on peut compter
Puisqu’on les aurait nommés.
Et dans la grande économie
Pourquoi ne pas supprimer
Tout simplement démocratie
Les (chères !) élections faire sauter !