Ils étaient vingt et cent
Ils étaient des milliers
A gravir en suant
Le sentier escarpé
Pour saluer la voix
Qui un jour est montée
Malgré tous les abois
Des molosses titrés,
La voix de cette France,
Celle des lendemains
Celle de la souffrance
De tous ceux qui ont faim….
Les cerveaux embrumés
Des oiseaux de la nuit
Les têtes polluées
Par fumées de Paris
Comme en un cauchemar
Ont vu, n’ont rien compris
Ont cru que leur pétard
Etait trop bien rempli.
Pour venir de si loin
Et en nombre si grand
Ce n’est pas de Bertin
Qu’ils louaient le talent
Mais bien à JEAN FERRAT
Le censuré cent fois
Que depuis Aubenas
Ils soutenaient la voix
Bel hommage à un très grand homme
Dernière publication sur Rougepolar : The end
Merci!