C’est bien agréable
Dans la douce chaleur du printemps
De trouver un siège stable
Pour se reposer un moment.
Sous le sol du champ en face,
Certaines graines se décarcassent
Un jet à droite, échec et mat
Avec ardeur, elles vibrent
Les amandines, les rattes
Poussent leurs germes vers l’air libre.
Et les pensées, les pensées s’envolent
Vers des rêves, des fariboles.
Tout revient comme l’enfance
Sérénité et confiance
Hélas! Hélas! Dans les villes
Des maires peureux craintives
Ont ôté ces sièges « vils »
Terreur! Pensez à l’alternative
Des clodos sans vergogne
Pourraient y coucher leur trogne.
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