On était venu les persuader
Qu’ils étaient la force puissante
Qui allait d’un coup tout changer
Par leur jeunesse savante.
Peu s’étaient, auparavant, formés
Dans le porte à porte subtil,
Pour, dans l’esprit se plonger,
Du peuple qu’ils croyaient futile,
Dans la façon de raisonner…
Fort de leurs grandes écoles,
De leurs réseaux de famille,
Ils pensaient qu’ils seraient idoles,
Se sentaient gonfler les chevilles,
Croyaient que par la baguette,
Du Messie auto projeté,
Allaient tout mener à la trompette
De Benalla seraient assistés.
Bof! Un simple général d’armée,
Qu’était-ce donc pour ces promus?
N’avaient vraiment pas capté
Combien le peuple en fut ému.
Dans leurs anciennes fonctions,
Il suffisait de licencier
Le moderne esclave « con »
Selon leur façon de penser.
Mais, très vite, vont comprendre
Qu’ils ne sont que des alibis,
Que le chef ne veut les entendre,
Devront marcher jour et nuit.
Perdu même le droit de penser!
Et quand le peuple se soulève,
Ebahis n’était pas censé
Déclencher la moindre grève.
Découverte exceptionnelle
L’employé, on le licencie,
Mais insurgés, la nouvelle…
Obligés d’entendre leurs scies!
Et puis un gouvernement
Qui ne veut que godillots….
L’expérience évidemment
Est ressentie comme fiasco.