On était venu les persuader
Qu’ils étaient la force puissante
Qui allait d’un coup tout changer
Par leur jeunesse savante.
Peu s’étaient, auparavant, formés
Dans le porte à porte subtil,
Pour, dans l’esprit se plonger,
Du peuple qu’ils croyaient futile,
Dans la façon de raisonner…
Fort de leurs grandes écoles,
De leurs réseaux de famille,
Ils pensaient qu’ils seraient idoles,
Se sentaient gonfler les chevilles,
Croyaient que par la baguette,
Du Messie auto projeté,
Allaient tout mener à la trompette
De Benalla seraient assistés.
Bof! Un simple général d’armée,
Qu’était-ce donc pour ces promus?
N’avaient vraiment pas capté
Combien le peuple en fut ému.
Dans leurs anciennes fonctions,
Il suffisait de licencier
Le moderne esclave « con »
Selon leur façon de penser.
Mais, très vite, vont comprendre
Qu’ils ne sont que des alibis,
Que le chef ne veut les entendre,
Devront marcher jour et nuit.
Perdu même le droit de penser!
Et quand le peuple se soulève,
Ebahis n’était pas censé
Déclencher la moindre grève.
Découverte exceptionnelle
L’employé, on le licencie,
Mais insurgés, la nouvelle…
Obligés d’entendre leurs scies!
Et puis un gouvernement
Qui ne veut que godillots….
L’expérience évidemment
Est ressentie comme fiasco.
Pauvres petits !
Il paraît que certains députés (vous savez, ceux qui n’ont eu à faire comme campagne que de mettre leur nom derrière celui d’un gourouMaître) ont vu leur permanence taguée…
Certains auraient même osé accrocher des gilets jaunes devant leur propriété…
Certains prétendent recevoir des menaces…
Il me souvient qu’en 1962 j’ai découvert sur ma boite un bien joli cercueil…
Ces gens qui n’ont jamais connu ce qu’est la politique s’émeuvent de ne pas trouver comme dans leur milieu de patrons une entière soumission à la hiérarchie!!!
Chez eux, il suffit de licencier. Bon, parfois, une chemise (sacrilège!) est déchirée…
Peut-on licencier la moitié de la population?
En uniforme?
Des députés marchant au pas…???
Demain peut-être au pas de l’oie?
Y aurait-il dans vos cabas
Un uniforme pour voter les lois?
Allez, voyons, faites un effort
Monsieur le Président des « godillots »,
Vous vous insurgez très fort
Contre un pauvre petit maillot…
Sur les bancs de l’Assemblée,
Il y en eut, des députés,
De différentes modes habillés.
Il y eut même, il me semble,
Des curés portant soutane,
Sans pour ça que la terre ne tremble,
Sans que l’Etat ne soit en panne.
Au lieu de vous insurger
Contre qui attire l’attention,
Vous feriez bien de penser
Aux droits de l’opposition.
Vos vaines préoccupations
Montrent le vide de votre existence
Non vous n’êtes pas la Nation
Vous êtes par inadvertance
_ Les écoeurés restés chez eux _
Ceux que certains crurent, sans rire,
Peut-être pas trop venimeux,
Peut-être pas forcément les pires.
Comme une vulgaire boite de nuit!
N’ont décidément rien appris
Ces soi-disant députés!
Confondre la buvette de l’assemblée
Avec une quelconque boite de nuit…
On les savait incapables
De dire autre chose que oui…
On les pensait, au moins, sortables,
Bien élevés, mais si! Mais si!
C’est vrai que ces godillots,
Pour décrypter les textes du budget,
Avaient sué sang et eau
Ce n’était pas bien leur sujet…
Autrefois, leurs aînés
Avaient au moins la distinction
De choisir des lieux privés
Pour donner libre cours à leurs pulsions…
Mais eux, ados attardés,
Ont fait gueuler la musique…
Faut-il croire qu’ils ont dansé
Sur les tables de la République?
Déjà en 2014…..
Le top du top
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale trouve insupportable le nombre des questions au gouvernement…
Lorsque nous élisons un député, nous le chargeons de discuter avec le gouvernement, de proposer des lois (et pas seulement les voter), de signaler les problèmes qui se posent dans le pays à propos de l’application de tel ou tel texte … NON ??
Je présume que pour Monsieur le Président de l’assemblée Nationale, le top du top serait que tous les députés soient muets (questions orales) et illettrés (questions écrites)… A QUOI BON UNE ASSEMBLEE NATIONALE ?????????????