• Accueil
  • > Archives pour janvier 2022

Archive pour janvier 2022

Sur le front…

Mardi 18 janvier 2022

Une chanson populaire parlant au nom des poilus
Disait « On voit Clémenceau sur le front
…Quand on est en permission »
Eh bien voili, voilà, voilou, voilu
Que Blanquer en télé « vacance »
Par ordi a géré l’école de France…
Oubliant l’obligation d’astreinte
Des proviseurs, des principaux
A préféré, s’adresser à la presse sainte
Pour notifier ses arrêts brutaux.

Faut-il en rire ou en pleurer
En faire une grande farandole
Monsieur Blanquer avec sa dulcinée
Qui croira qu’il rêvait d’école?
Il paraît qu’il s’est là décidé
A convoler en justes noces
C’est ce qu’a dit la bonne fée
Laquelle? Mais Carabosse!

Pourquoi je ne suis pas antivax

Mardi 18 janvier 2022

Radotage
Une si belle journée!
La journée s’annonçait très belle.

Annie avait mis ses atours.

Aujourd’hui, elle recevait, chez elle,

La famille de son amour.

C’était le jour de fiançailles officielles

(Depuis longtemps, anguille sous roche)

René avait caché dans sa poche

Sous bel écrin, un bijou, une merveille.

Assis dans un coin, les deux pères

Voulaient régler quelques affaires.

Les mères respiraient: au fond

ENFIN, c’est la consécration.

Un traiteur avait disposé,

Sous un immense chapiteau,

Des tables bien alignées,

Bien solides, sur tréteaux.

Annie était près de son père,

René, en face, avec sa mère.

Le repas fut délicieux,

Les vins et les spiritueux

Eurent l’honneur des convives .

Rien ne manquait pour que survive,

Longtemps,

Le souvenir de l’événement.

Juste avant que les serveurs

N’apportent, en grande pompe, le gâteau,

On sentit arriver le plus beau:

René se leva, avec ferveur,

Son père en fit tout autant.

Ils contournèrent l’installation.

Au géniteur d’Annie, fermement,

Le père demanda autorisation.

René présenta, genou en terre,

L’écrin noué avec mystère.

Annie rouge, cramoisie,

En tremblant, s’en saisit,

Et tous de s’esbaudir,

De se réjouir, d’applaudir!

Le champagne fut sabré.

Oui vraiment! quelle belle journée!

Annie se sentit un peu fiévreuse…

De l’émotion certainement…

La fête était trop joyeuse

Pour la troubler si bêtement.

Le soir, la température était telle

Qu’Annie déparlait complètement…

Voyons! Voyons! Qu’a donc a-t-elle?

Le médecin n’y comprenait rien:

Douleur à la gorge, réflexes rien…

Le lendemain à l’hôpital

On diagnostiqua le mal

Poliomyélite…

Cette histoire est véridique.

Annie est restée totalement paralysée.

C’était bien avant la date fatidique

Où la vaccination fut imposée.

Message…

Mardi 18 janvier 2022

Je reçois un message
Nous sommes le 13 janvier
De la sécu mesure sage
Pour le vaccin priorité…
De se réveiller, il est temps
Car parcours du combattant
Priorité en pharmacie?
Mais dans le froid et le verglas
File d’attente une heure et demie
C’est juste bon pour sonner le glas!

J’ai répondu évidemment
4ème 5ème ou sixième dose?
Car pour trois fois pour la chose
Ce fut parcours du combattant
Et la foutaise des numéros verts
Du çuaire code de doctolib
Est réservée à des esprits si ouverts
Qu’aux habitants comprennent nib.

Adieu Monsieur Haffmann

Lundi 17 janvier 2022

Synopsis/
Paris 1941. François Mercier est un homme ordinaire qui n’aspire qu’à fonder une famille avec la femme qu’il aime, Blanche. Il est aussi l’employé d’un joaillier talentueux, M. Haffmann. Mais face à l’occupation allemande, les deux hommes n’auront d’autre choix que de conclure un accord dont les conséquences, au fil des mois, bouleverseront le destin de nos trois personnages.

Ils passent un pacte alors que le pays est ravagé par le conflit.
Pour « sauver les meubles » au moment où l’occupation s’installe, l’employé devient officiellement propriétaire de l’affaire, avec l’engagement moral
de la rendre sitôt la guerre terminée.
Les évènements bousculent les projets… Le patron en est réduit à se cacher dans le sous-sol en attendant une aléatoire occasion.
L’occupant allemand développe son emprise…
Lorgne sur les beautés qu’il compte s’arroger à bon prix en jouant sur la crainte…
Mais les caisses se remplissent, de quoi marcher un peu (?) sur la frange du patriotisme… Les invitations flatteuses, les soirées arrosées,
font trébucher un esprit non habitué à ce genre de relations aussi fragiles que trompeuses. Le sens moral fléchit…

Après avoir pris goût à l’argent qu’il gagne, l’honnête employé prend une mentalité de maître d’esclave, que dis-je du pire des patrons voyous.
Devant les yeux ébahis de sa femme, il inverse les rôles, en faisant du « planqué » son (esclave?) employé, forcé de travailler sur des objets volés par l’occupant…

Outre les remarques morales (vous savez cette notion qui, en temps de guerre, se trouve très malmenée) c’est le statut de la femme, de l’épouse à cette époque qui m’a sauté aux yeux. Une forme de soumission aux pires exigences.
Et malgré tout, le besoin de défendre son mari malgré ses faiblesses.

N’en déplaise à ceux qui ont des nostalgies mal placées!

Dimanche 16 janvier 2022

Formez le monôme !
A cette époque-là, les classes se déroulaient dans un silence religieux car la moindre infraction donnait lieu à une retenue… Une moitié au moins des élèves étant internes, la « privation de sortie » était monnaie courante. Les élèves, contenus comme des animaux de cirque, de temps à autre explosaient dans un grand chahut au cours duquel on voyait ce que personne n’aurait pu imaginer…Les punitions tombaient, il y avait des renvois et tout rentrait dans le silence jusqu’à la prochaine fois.
Cette année là, pour l’avant- dernier jour de classe, les lycéens de terminale s’étaient donnés le mot.
Rendez-vous dans un lieu secret à l’heure H…
Il fallait « passer » le portail, hautement surveillé par le concierge…
Le seul moment propice était une heure de sortie des externes, et, en se ruant tous en même temps, rien ne pouvait arrêter la marée humaine créée.
Ce jour-là, donc, les lycéens avaient décidé de « faire le monôme… Oh ! C’était gentil : ils se tenaient par la main, chantant quelques chansons osées, en une longue déambulation tout au long du boulevard, serpentant et arrêtant les voitures… Jusqu’au lycée de filles qu’il fallait aller délivrer de la « geôlière »…
Les filles, justement, comme par hasard, avaient refusé de rentrer dans la salle d’études, et , au cri de « formez le monôme ! » entendu dans la rue, s’étaient massées vers le portail.
Le portail avait beau être solide, elles vinrent le secouer…
Madame la Directrice( ?) se plaça à l’extérieur, pour menacer les assaillants des pires représailles, mais, c’était LE CHAHUT…
« IL FAUDRA ME PASSER SUR LE CORPS POUR ENTRER » cria-t-elle.
Un énorme géant s’avança, la regarda dans les yeux et dit : « Je veux bien être le premier !
_ Moi aussi ! Moi aussi ! hurlèrent les autres »
Complètement horrifiée par la proposition, la dame recula.
Le portail s’ouvrit et les demoiselles purent rejoindre la sarabande…
J’ai rencontré ce matin les terminales du lycée voisin, ils étaient costumés comme au carnaval et faisaient la quête pour la petite fête qu’ils organisaient, sans provocation.
Sont bien les jeunes d’aujourd’hui ! N’ont pas été détruits par un autoritarisme effréné.

Note: ce texte date de 2014!

C’était mieux avant! (radotage)

Dimanche 16 janvier 2022

C’était mieux avant!!
MAIS OUI ! c’était mieux avant

Un exemple : c’est deux semaines avant le bac, à la sortie d’un lycée.

LYCEE DE FILLES bien entendu car avant 1968, la mixité est rare à l’école.

Un garçon vient attendre une fille de terminale.

AUCUN GESTE DE TENDRESSE N’EST FAIT.

La surveillante générale voit les deux jeunes partir d’un même pas sans le moindre contact physique…

LE LENDEMAIN, LA FILLE EST RADIEE DU LYCEE.

Tout le monde trouve cela normal à l’époque chez les adultes

Ne vous demandez pas pourquoi mai 68 eut lieu !!!

Elle a raison!

Samedi 15 janvier 2022

Elle a raison d’être contrariée:
Dans le monde qu’il prétend défendre,
Ce genre de relation était criminalisé.
On en disait pis que pendre!
Eh! Oui! Car dans ce temps
Il n’y avait pas de mot trop violent
Pour qualifier la « pétroleuse »
La moins que rien, sardanapalesque
Ce ne pouvait qu’être une gueuse
Digne de l’enfer dantesque
Une poule, une catin, une chienne,
Une morue, une chèvre icarienne,
Qui aurait osé détourner de son devoir
Un paisible père de famille… enfin…
SURTOUT si cela devait se savoir!
Ce serait malédiction sans fin!
L’homme avait toujours le beau rôle,
Mais la gamine était une traînée!
« C’est un faible qu’elle enjôle »
Plus jeune, elle serait enfermée
Dans une quelconque « maison maternelle »
Montrée au doigt dans la communauté
Poursuivie de l’opprobre mortelle.

Très indécent

Samedi 15 janvier 2022

Je trouverais très indécent
De vieillir vraiment trop longtemps
D’aller prendre des mines fières
Au milieu de cimetières
Alors que tous mes amis
Depuis longtemps seraient partis.
Et que même mes enfants
Seraient déjà chenus, croulants.
Je trouverais très indécent
De vieillir vraiment trop longtemps
D’être desséché comme pruneau
Avant d’atteindre le tombeau.
De n’être même plus capable
De manger tout seul à table
De reconnaître mes descendants
De parler intelligemment.
Je trouverais très indécent
De vieillir vraiment trop longtemps …

Puisque ceux qui l’avaient promis
A leur promesse ont failli
Je prendrai je crois juste à temps
Les moyens pour partir sainement.

Non lieu!… C’est l’histoire d’un pauvre gars

Jeudi 13 janvier 2022

C’est l’histoire d’un pauvre gars
Ferme! Ferme, ferme la braguette
C’est l’histoire d’un pauvre gars
Par « Me-too » mis en vedette.

Entraîné dans son bureau
Ferme! Ferme, ferme la targette
Renversé sur son bureau
Elle a sorti sa quéquette.

L’outil était si mollet
Suce! Suce, suce la Suzette
L’outil beaucoup trop pliait
N’a pas du tout fait la fête.

Déçue l’horrible succube
Viol! Viol , c’est viol de fait
Devant le millimètre cube
Au juge, présenta requête.

Branle-bas des déloqueteurs:
Faut déballonner la donneuse,
C’est que le mec est directeur
Montrer que c’est elle la vicieuse!

Au tribunal, le pauvre gars
Ferme! Ferme, ferme la braguette
« Monsieur le juge je n’ai pas
Bandé pour cette nénette »

Le juge fermement déclare
Ferme! Ferme, ferme la séance
Que de viol il n’y eut pas:
Il n’y a pas de viol en France!

Pas de viol dans les rouages
Que des menteuses vicieuses
Pas de chantage aux avantages
Taisez-vous bande de gueuses!

Chouchou

Jeudi 13 janvier 2022

Chouchou, chouchou,
A l’école c’est l’oeil de Moscou
Il rapporte, il rapporte
C’est l’indic en quelque sorte.

Chouchou, chouchou,
La prof lui fait les yeux doux
Les camarades excédés
Le maintiennent de côté.

Chouchou, le pauvre isolé
Au bureau va pleurnicher
« Ils ne veulent pas me parler
Je suis trop seul, je vais pleurer »

Camarades maltraitants
Honte à votre harcèlement
Vous méritez punition
Pour vos iniques actions

Chouchou devrait être soigné
Y des bons psychos en réserve
Pour soigner la petite poignée
De petits chouchous en conserve.

12345