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Archive pour janvier 2022

Presque (film)

Dimanche 30 janvier 2022

Igor, un handicapé, qui gagne sa vie en livrant des légumes avec un triporteur,

est renversé par la voiture de Louis, gérant d’une enseigne de pompes funèbres.

Les deux hommes n’ont apparemment aucun point commun.

Pourtant, ils vont apprendre à se connaitre lors d’une épopée 

pour acheminer le corps d’une défunte dans le sud de la France.

En regardant, tout d’abord, j’ai été profondément remué par les images qui me revenaient

de tous ces jeunes handicapés croisés au cours de ma vie.

Admiratif pour tous ceux qui ont réussi à sublimer leurs difficultés pour s’insérer dans la vie quand,

lors de leur petite enfance, les adultes voyaient à leur égard, les pires présages.

En particulier à celle à qui j’ai dédié ceci:

Rayonnante toujours

Le sort fut dur à ton égard

D’une naissance difficile

Tu n’as pris aucun retard

Pour te placer sur la file.

Tu as gardé un handicap

Mais tu as comblé le gap.

Par volonté de te défendre

Tu as trouvé mille façons

Même quand n’étaient pas tendres

Pour ton corps en chiffon.

L’oeil fixé vers l’avenir

Tu suivais toujours ton cap.

Et ton magnifique sourire

Désarmait les maudits qui jappent…

Je t’ai connue enfant.

Chaque fois que je te rencontre,

C’est un émerveillement:

Ton lumineux visage montre

Que la VIE vaut d’être vécue!

MERCI!

Cet article a été posté le Lundi 23 novembre 2020

 

La soirée d’enterrement de vie de jeune fille m’a rappelé une autre image,

il y a longtemps, dans le vieil Annecy.

 

Démones déchaînées

 
Par bande de filles déchaînées
Ce jour-là, fus assailli ,
Dans la vieille ville d’Annecy.
Futur mariage voulaient fêter…
Elles portaient toutes des cornes
Comme succubes évadées
Et entraînaient, orgie sans bornes,
Une pucelle effarouchée.
 Je dus pour satisfaire la liste
De ses égarements prescrits
M’aventurer sur leur piste
Pour un cliché un peu surpris.
Je leur offris un beau poème,
Mais les démones érotisées
N’en étaient pas à ce qu’on aime
Etaient bien trop excitées !
Elles étaient vraiment nombreuses
Pour espérer dans la nuée
Satisfaire toutes ces joueuses
Sans ressortir exténué !

Cet article a été posté le Dimanche 22 juillet 2012

 

J’ai aimé

La position de domination intellectuelle donnée à Igor, l’handicapé

Le rôle donné à l’escort girl comme la fée qui réconcilie Igor avec son corps

Les facéties d’Igor pour profiter du voyage avec celui qu’il considère comme son ami.

Les péripéties de la cérémonie d’obsèques.

 

Je n’ai pas aimé

Le manque de respect à l’égard du symbole que représente le cercueil

par ces demoiselles déchainées par la beuverie

 

J’ai abominé

L’épithète insultante utilisée par Igor à l’égard de sa mère qui le confiait à un établissement

les jours où elle devait travailler.

Une personne moins aimante et dévouée l’aurait peut-être abandonné.

 

 

 

 

Ah! Quel DANGER! Radotage

Dimanche 30 janvier 2022

 

Ah ! quel danger les communistes ! 

Ils veulent tout redistribuer 

Ils n’aiment en plus pas les papistes 

Les grenouilles de bénitier. 

Ils appellent un autre ordre 

Où la justice établie 

Interdirait de prendre 

Plus que le besoin précis. 

Un monde où les exploiteurs 

Esclavagistes sans scrupules 

Devraient rendre sous la férule 

Le bénéfice  aux producteurs 

Plus moyen selon leurs dires 

De finasser impunément 

Et ce qui serait pire 

Plus d’attente pour le châtiment. 

L’opium obscurantisme 

Dénoncé et vilipendé 

On trouverait dans matérialisme 

Toute la félicité.

Jolie rencontre

Samedi 29 janvier 2022

J’étais un peu à la dérive

Sur un parking de Rives

Elles arrivaient en petite voiture

En quête de quelque aventure.

Me voyant, je les vis hilares.

Je m’approchai dare dare:

« Dites-moi, jolies déesses,

J’ai un rendez-vous qui presse,

Comment va-t-on à la Mairie? »

L’une était belle comme Marie

L’autre bien plus jeunette

Derrière la vitre était en quête.

« Je ne suis pas qui vous savez

Je ne vais pas réciter AVE

Mais pour vous l’hymne à la jeunesse

Recevez-le comme une caresse. »

Sont reparties sans dire leur nom

Ne m’ont pas donné leur zéro 6

J’aurais pu en faire une chanson:

Ce fut un instant de délice.

Ils mentirent, ils mentent, ils ne mentiront plus si…

Vendredi 28 janvier 2022

Pauvre! Pauvre! Pauvre France!

Ils ont menti pour les cahiers de doléances.

En prenant des mines fantasques,

Ils ont menti pour les masques!

Ils ont menti avec componction,

Ils ont menti pour la convention.

Ils mentent encore impunément:

Même leurs chiffres sont erronés,

Et quand on le leur fait remarquer

Bien loin de se hâter de corriger

Pour vous leurrer, ils laissent en plan .

Et cinq ans encore, ils voudraient?

Allez! Un bon coup de balai

Et ils iront mentir ailleurs!

Pour le pire? Pour le meilleur?

On peut espérer vraiment…

Du moins saumâtre!

Ne dites pas : « d’autres en feront autant »

Leur niveau est impossible à battre

 

 

 

Radotage

Vendredi 28 janvier 2022

Lettre à ceux qui se prennent pour des dieux

Lettre à tous ceux qui se prennent pour des dieux investis du devoir d’imposer aux autres une vie dont ils ne veulent plus.

Je lis avec effarement le n°137 d’ISERE MAGAZINE rubrique : « briser le tabou ».

Né du hasard de la rencontre d’un spermatozoïde et d’une ovule, l’être humain naît, se développe, se reproduit, vieillit et meurt.

A la différence des minéraux et des végétaux, il est doué d’une capacité d’action sur lui-même ou sur les autres de sa propre initiative.

Il éprouve des sentiments de joie, de peur, d’amour ou de souffrance dont le pire peut-être, est celui de dépendance.

Parmi ces êtres humains, il en est qui considèrent que ceux qui ne partagent pas leurs « valeurs »doivent y être contraints, éventuellement privés de liberté afin d’être « sauvés »( les officiers de l’inquisition raisonnaient de la même façon)

« Mon corps m’appartient » clamaient à juste titre les militantes du MLF.

N’en est-il pas de même pour tout humain ?

Ces gens donc, qui veulent « sauver » des candidats au suicide sont prêts à leur affirmer que leur corps ne leur appartient pas…Et à les enfermer (en 1916 on fusillait pour l’exemple, en 2013 on enferme ???

OU EST LE DROIT AU LIBRE ARBITRE ?

Je lis : « Il a préféré mettre fin à ses jours plutôt qu’être placé en établissement » COMME JE LE COMPRENDS !!!

J’éviterai l’humour noir sur la déconvenue de marketing de ceux qui ont vu ainsi échapper un client de leurs griffes….

Il est certain que des gens, ET C’EST LEUR DROIT apprécient qu’on les « prenne en main », qu’un gourou religieux ou scientifique décide à leur place de ce qui est bon…MAIS QU’ON LAISSE AUX AUTRES LE DROIT DE DECIDER AUTREMENT !!!!

Il est des gens qui pensent que c’est une conquête de vivre aussi vieux que Mathusalem….Mais pourquoi n’aurait-on pas le droit de trouver pour soi indécent de partir si vieux que parfois on ait enterré ses enfants ?

Je lis : « le suicide d’une personne âgée heurte  énormément »( ???)Quand le cycle est bouclé,                      cela ne devrait pas être : rien à voir avec le suicide des jeunes qui intervient en rupture du cycle naturel.

« le suicide des vieux de plus de 65 ans prend de  l’ampleur » …Ben voyons ! Aux temps de l’espérance de vie de 60 ans, aller plus loin était vécu comme un privilège qu’il fallait savoir apprécier.

« Un suicide sur 10 se passe en établissement »

C’est que 9 sur 10 cherchent à éviter les soumissions incluses dans les règles desdits établissements

Pour ce qui est de l’enfer de la cohabitation intergénérationnelle, il ne faut pas l’avoir connue pour en parler positivement (4 générations sous le même toit, j’ai connu…MERCI !)

Au lieu de déplorer « les modes opératoires d’une grande violence » il vaudrait mieux se pencher sur la manière de permettre le départ de ceux qui le souhaitent dans des conditions moins violentes que le « laisser crever » (de faim ?) de la loi actuelle.

« Les moyens à mettre en œuvre pour la(la personne) protéger »

Protéger serait la privation de la dernière liberté ?

MERCI BEAUCOUP !!!

Cet article a été posté le Vendredi 9 août 2013

Complotisme?

Jeudi 27 janvier 2022

Grave scandale autour des EHPAD
Un livre sort au bon moment
Pour relancer une affaire en rade
Faire oublier que bizarrement
On mourut beaucoup il n’y a guère
Dans ce genre d’établissements:
Dans les premiers mois de la « guerre »
Sous scellés, atrocement.

Pendant qu’un déni de justice
Efface les griefs de plaignants
On lâche de manière subreptice
Un nom, un pseudo curieusement…
Cet « assureur » depuis trois ans
N’était-il pas prévu probable
Comme un concurrent redoutable?

Quand ils (rappelez-vous!) sont arrivés
En clamant « vieux privilégiés
Ils coûtent trop cher, ces aînés! »
C’est vrai, pour le grand âge
Des rapports il y en eut davantage
Mais chut! se taire du soulagement
Quand le COVID éclaircit les rangs…

Objectif???????

Pour liquider un concurrent
Quoi de mieux que scandale au bon moment?
RATE!!!!

Sont gonflés, tout de même!!

Jeudi 27 janvier 2022

Certains décident d’ouvrir un site de (consultation? participation? propositions?) en prévision des élections… BRAVO!!! Mais… Les cahiers de doléances qui datent tout juste de deux ans, où sont-ils? Pourquoi, alors qu’il était dit qu’ils seraient publics, sont-ils INTROUVABLES? Ah! MAIS OUI! Dans 50 ans pour les historiens!!

Circulez! Y a rien à voir!

Jeudi 27 janvier 2022

Au nom du respect du vivant
On ne tue plus les rats, atrocement,
Mais chasser la visible misère,
Pas de problème! On sait le faire!

Dans Paris tout récemment
Un homme est mort sur le trottoir
Nul ne lui a bizarrement
Tendu la main de tout le soir…
C’est vrai que, depuis quelques temps,
Dans certaines villes dont Paris
Les pauvres hères sans logis
Ne peuvent plus dormir sur des bancs!
Le coronavirus!!! A bon escient
On a profité des « gestes barrières »
Pour empêcher l’étalement
De ces populations d’ornières.
Ainsi, voir un corps sur le trottoir
N’est pas outre mesure surprenant
Circulez! Y a rien à voir!

En tournant l’espagnolette(inspiré par le blog « dis bonjour » (canalblog)

Mercredi 26 janvier 2022

C’est important que je le dise:
En tournant l’espagnolette
Chaque matin c’est la surprise
Avez-vous vu cette bête
Qui tourne en rond
Qui fait des bonds?
Est-ce un cabri en goguette
Qui aurait perdu sa biquette?
Il est parti comme venu
Ne terminera pas au menu…

Le pigeon perché qui roucoule
Cherche sa moitié dans la foule.

Avec un gros sac sur le dos
Où va donc cet écolo?

Une foule hurlante défile
Contre les passe séniles…
Certains demandent démission
Du ministre et de Macron!

La fée Carabosse en balade
Avec son grand chapeau pointu
Va-t-elle soigner quelque malade
En lui chantant « turlututu »?

Le flic gonflant son importance
Veut-il embarquer le loubard
Lui refiler une contre danse
Pour avoir fumé un pétard?

En tournant l’espagnolette
Chaque matin en cachette
Je regarde, j’épie, je guette.

Chantons pour Mélusine

Mercredi 26 janvier 2022

Chantons pour Mélusine
La fée qui se débine
Quand on veut la marier
Refuse de convoler.

Le lundi est splendide.
Les galants candides
Se traînent à ses genoux
Mon coeur, mon corps sont à vous

Chantons pour Mélusine
La fée qui se débine
Quand on veut la marier
Refuse de convoler.

Le mardi elle s’installe
Sur le banc de la halle
Les clients avec dévotion
Lui demandent des potions

Chantons pour Mélusine
La fée qui se débine
Quand on veut la marier
Refuse de convoler.

Le mercredi pour les gosses,
Elle sort un carrosse
Pour une expédition
Au pays des santons.

Chantons pour Mélusine
La fée qui se débine
Quand on veut la marier
Refuse de convoler.

Jeudi elle sert du vin
Au bar de St Savin.
Au sortir de l’usine,
« A la tienne! Mélusine! »

Chantons pour Mélusine
La fée qui se débine
Quand on veut la marier
Refuse de convoler.

Vendredi? Poissonnière,
A côté de la bouchère,
Vend du bar et du thon
Au sortir du ponton.

Chantons pour Mélusine
La fée qui se débine
Quand on veut la marier
Refuse de convoler.

Mais voilà, le week-end
De France jusqu’en Inde
On peut toujours la chercher,
Impossible à dénicher!

Chantons pour Mélusine
La fée qui se débine
Quand on veut la marier
Refuse de convoler.

Comme elle avait été sotte,
Elle devient une sirène
Et chaque fin de semaine
Se cache au fond de la grotte.

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