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Archive pour décembre 2021

Joyeux Noël, joyeuses fêtes à tous!!!

Vendredi 24 décembre 2021

Pour un jour enterrons la hache de guerre, et comme les soldats dans les tranchées qui chantèrent avec les ennemis pour fêter cette nuit, VIVE LA VIE!

Radotage: la messe de minuit

Jeudi 23 décembre 2021

La messe de minuit

Lorsque nous étions enfants, assez grands pour marcher sans peur, nous allions à pied à la messe de minuit. La neige gelée crissait sous nos pieds. Nous marchions aussi vite que possible pour nous réchauffer…et aussi parce que nous n’étions quand même pas aussi rassurés que nous le prétendions et cela d’autant plus qu’il y avait toujours un grand pour courir en avance et faire des bruits de branches dans le passage de « la buissonnâ » espace où le chemin traversait la forêt. Comme une troupe emballée, les porteurs de galoches battaient des records de vitesse, les grandes pélerines leur donnaient des airs de chauve-souris géantes des Meilloux à « Clamin » et c’est un soupir de soulagement qui sortait de leur bouche en voyant les lumières du Peuil. Le reste du chemin était beaucoup plus calme : d’autres groupes s’étageaient on ne risquait plus rien.

Le retour bien souvent se faisait en voiture : on s’entassait tant bien que mal dans les traîneaux ou les voitures des voisins ou de l’oncle.

Mais quand on arrivait, même si, à quelque indice on pensait que le père Noël était passé, on ne s’approchait pas des souliers… On attendait le lendemain pour découvrir tous ensemble les trois papillottes, l’orange, et , parfois, un tricot, des gants, un bonnet, une chose utile qui nous faisait plaisir.

Cet article a été posté le Mercredi 21 décembre 2011

Ils fuient, ils fuient, ils désertent

Jeudi 23 décembre 2021

Ils avaient cru en leur vocation
Ils sentaient en eux la foi qui vibre
Ils ont longtemps accompli mission
Mais aujourd’hui fuient pour être libres.
Aussi fulgurante qu’Omicron
Les instits du temps de Macron
Se ruent vers la démission

Dans la terre gelée

Mercredi 22 décembre 2021

Mon chien est mort cette nuit…
Ce matin, la terre gelée résistait fort à la pioche…
Cela m’a rappelé cette histoire que je contais autrefois.

L’étable ensorcelée
Le GUSTIN était désolé : toutes ses vaches s’étaient mises à crever.
Tout avait commencé ce soir du premier décembre où
la MIGNONNE avait fait deux veaux…Il fallait bien les loger , ces veaux !…Alors, il avait renvoyé son domestique qu’il ne savait plus où faire coucher. Oh ! L’autre s’était bien rebiffé, il avait dit qu’il se vengerait.
Le soir même,
la PILOUNE , la belle PILOUNE, la plus gentille, la plus belle, la plus grasse se tordait de douleur…Il l’avait bouchonnée, lui avait fait boire du vin chaud sucré, mais, rien à faire ! Le lendemain, il l’avait trouvée étirée dans le terret,* la langue baveuse et l’œil vitreux…
Elle était grosse,
la PILOUNE, au moins 800 kilos. Il lui avait fallu lier quatre autres vaches pour la traîner dans le champ où l’enterrer !…Et creuser dans la neige et dans le sol gelé, un trou assez grand pour la faire disparaître, ce n’est pas une sinécure, je vous prie de le croire !
Trois jours plus tard, c’était
la PARISE, pourtant fraîche de lait qui paraissait tarie. Elle avait l’œil brillant, le naseau sec et chaud. Elle était malade et rien à faire pour la soigner ! Le vétérinaire mandé avait bien fait une piqûre…Le soir, elle était crevée. Quelle guigne ! !
La GUSTINE aussitôt avait compris ce qui se passait : « T’aurais pas dû, je te dis, le jeter à la porte ! Il a dit qu’il se vengerait…ça peut-être que lui !…Essaye de le trouver, fais-lui des excuses…tu peux bien le loger, maintenant ! »
Mais le GUSTIN était têtu : « J’ai encore moins besoin d’un valet aujourd’hui qu’hier, et comment je le payerais, hein ? …Creuser un nouveau trou ça fait vraiment beaucoup !…
Si je demandais à MARIUS de m’aider, ça irait peut-être mieux !
_Le MARIUS !Se récria
la GUSTINE, après la raclée que tu lui as donnée le jour de la foire où tu n’étais pas rentré et où il était venu m’aider à traire ! Tu penses comme il va t’aider ! »
Alors, le GUSTIN s’est remis à creuser….et à manier la pioche vous savez le picareau*, ça vous remue les méninges et ça vous aide à penser.
« Il a ensorcelé mes vaches ! » comme un trait de lumière l’idée s’est inscrite dans son cerveau.
« Ah ! Tu parles au diable ! Ben moi je vais te parler du BON DIEU »…Et voilà le GUSTIN qui vous plante un clou sur chaque porte de l’étable et accroche à chacun un crucifix.
« ARRIERE SATAN, ICI ON CROIT EN DIEU »
Mais, le lendemain, les crucifix étaient par terre, brisés…pourtant, les clous étaient solides !…
Alors, il est parti, le GUSTIN, chercher de l’eau bénite. Il en a mis quelques gouttes dans le bassin des bêtes, il en a frotté le dos de chacune…mais la petite FROMENTE paraissait mal à l’aise…
« Ah ! NON ! PAS CELLE-LA ! c’est celle que je préfère, ma meilleure bauille* ! »…Mais le soir,
la FROMENTE se tordait. Le vétérinaire mandé d’urgence en perdait son latin : « Je n’y comprends rien !…Il faudrait analyser votre fourrage…
_Allons donc ! Elles sont ensorcelées, voilà ce qu’elles ont » répétait
la GUSTINE.
Et d’un troisième trou en moins d’un mois, ça fait beaucoup…
Le dimanche,
la GUSTINE se rendit compte que les voisins lui faisaient grise mine…Eh ! oui ! que voulez-vous ! fréquenter quelqu’un dont l’étable est ensorcelée, on ne sait pas ce que cela peut vous apporter…
Alors
la GUSTINE a demandé au curé d’exorciser l’étable….
La cérémonie a bien duré toute la journée du lundi.
Le mardi soir, veille de Noël, le grand-père est venu. Il était de RENCUREL s’y connaissait en vaches, et, des vaches qui crèvent…c’était bien le diable ! ! !
Il s’est assis, le pépé, dans le noir, dans un coin de l’étable pendant que tous les autres étaient à la messe de minuit, et il a regardé ce qui se passait.
C’est alors qu’il l’a vu LUI, LE MALIN, LE DIABLE, QUOI ! ! ! Il a vu ce vaurien de fils du voisin donner du vitriol à
la JAILLE, qui s’est mise à se tordre !
Que voulez-vous, messieurs-dames, à l’époque, on ne pouvait pas espérer qu’un plan MANSCHOLT ou un gouvernement ou une loi d’orientation agricole , une politique agricole commune, puissent un jour ruiner votre voisin afin de pouvoir lui rafler ses terres….On était bien obligé de se débrouiller soi- même ! ! !

*bauille= génisse *picareau= pioche-pic *terret= fossé réservé au fumier

Rumeur

Mercredi 22 décembre 2021

C’est il y a bien longtemps ( pensez! Macron était sans doute encore au jardin d’enfants !) pour la connaissance du village, j’avais proposé aux élèves de choisir chacun une association et de présenter un exposé. Exercice d’enquête, de rédaction, d’expression orale…

Je m’attendais à de petits textes succincts, expliquant les buts des amicales, leurs activités… Parfois les noms des responsables…

Quelle ne fut pas ma stupéfaction, moi qui débarquais dans la commune, de recevoir d’un parent d’élève une verte protestation. Sous forme vindicative, je découvris qu’une rumeur _ dont je risquais d’être le vecteur _ accusait un club sportif d’utilisation de produits dopants…

Comme quoi une initiative anodine peut frôler la catastrophe!

C’est toujours par maladresse

Que le pot aux roses est dévoilé

Aïe!

Parfois c’est une plume traitresse

Qui fait écart puis tache étoilée

Bing!

Aussitôt une rumeur fuse

Les faits longtemps subodorés

Aïe!

Cela révolte, cela amuse

Sont tout à coup avérés

Bing!

Pauvre France! Triste justice!

Maladresse dévoile vice

Snif!

radotage: Inspecteurs

Mercredi 22 décembre 2021

Une blogueuse que j’aime bien lire me fait ressasser mes vieux souvenirs…

Les inspecteurs

Ah ! ces charmants visiteurs ! qui en trois quarts d’heure viennent tous les trois ou quatre ans juger du travail de l’instit. ET LE NOTER , conditionner sa progression.

Ils sont de toutes catégories :

Le grand paternaliste ( ?) qui tenait absolument à visiter l’appartement octroyé à l’institutrice : c’est que les normes HLM doivent être appliquées fermement !… et qui partageait volontiers son dîner.

Le faux grand féroce craint de tous, vrai baron dans son baronnat capable de suivre une leçon de ski les planches aux pieds et d’exécuter sans façon les exercices demandés. Celui dont les colères rouges font trembler l’établissement mais bien capable après un mois de revenir tout souriant pour rétablir une relation cohérente.

Le petit dictateur aux dadas multiples capable de se dissimuler derrière la haie pour vous surprendre à retarder l’heure de rentrer. Celui qui vous clouera au mur pour n’avoir pas sur le coin droit du bureau placé le registre d’appel à remplir dans la seconde. Celui qui vous interdira de faire lire par alphabet parce que la mode et son option sont de suivre telle nouvelle méthode. Celui dont tous dans le village surveillent les apparitions (même les parents téléphonent :« le singe arrive tenez-vous prêts ! » )

Le fonctionnaire honnête qui n’a jamais tenu de classe, mais qui en ayant les diplômes a passé le concours afin d’avoir un job varié. Celui-là, très franchement cherche à comprendre les méthodes, vérifie que les objectifs sont respectés, et ne vous fait pas un caprice si vous n’avez pas devant lui fait comme dans une église une grande génuflexion.

Le brillant pédagogue qui vous emmène derrière lui, qui sait mobiliser vos forces pour avancer sans crainte. Celui-là est agréable, mais c’est bien le plus dangereux : un jour où l’autre il s’en va laissant la place à un croûton qui viendra en quelques visites détruire tout sans rien bâtir.

Le méprisant ancien professeur venu régler ses comptes n’ayant jamais reçu en collège de promotion de type standard il pense qu’il peut, en vous niant, obtenir ce qu’il imagine. Pour lui l’instit n’a pas à réfléchir : d’autres bien plus intelligents ont pensé tout, il n’a qu’à suivre pas à pas un manuel précis.

L’ancien instit denrée très rare qui peut être selon cas soit le meilleur soit encore pire que tous les autres réunis. Celui qui a pour référence la classe qu’il eut il y a longtemps dont les enfants n’avaient pas encore été saturés de télé.

Celle qui croit que son charme fera oublier ses mesquineries, qui minaude ou vous invite en tête à tête pour une vétille

Il y en a bien d’autres encore faut-il le dire ? parmi eux, j’en ai apprécié bien peu !

Le meilleur cas que j’ai connu fut celui d’un accrochage :

Je ne nage pas, c’est bien connu, on m’a un jour sorti de l’eau et ranimé ….

Pour emmener une classe à la piscine, il faut remplir trois conditions : être capable de se sortir de l’eau, être volontaire, avoir lu les consignes de sécurité. J’arrive dans une classe qui a coutume de fréquenter la piscine. Je préviens que je n’irai pas. Le Directeur un peu piqué me dit « c’est bien ce qu’on va voir » il téléphone à l’inspectrice qui demande à me parler. « JE VOUS DONNE L’ORDRE DE CONDUIRELA CLASSE A LA PISCINE _Merci, madame, j’ai entendu, mais j’attends votre ordre écrit auquel par lettre recommandée je répondrai ceci : « Vous m’avez donné un ordre, je vais donc l’exécuter, mais je tiens à préciser :1) que je ne suis pas volontaire ;2) que je ne suis pas capable de me sortir de l’eau ;3) j’ai lu les consignes de sécurité… » ensuite, la margelle étant glissante, je suis sûr de tomber à l’eau…

Bizarre comme cette bonne femme a retiré son ordre idiot !!

Cet article a été posté le Lundi 18 avril 2011

Ni père Noël, ni Dieu providentiel

Mercredi 22 décembre 2021

Ni père Noël

Ni Dieu providentiel…

Il est beaucoup trop grand

Le costume de France

Pour certains le portant

Comme une aube d’outrance

Des simili Napoléons

Il y en eut un certain nombre

Un seul en fit un nom

De soleil régnant sur l’ombre.

Foin des pâles copies

De stuc, de toc, de pacotille

Celui qu’on nomma le petit

A Sedan toujours grésille.

Il y eut, il y a, les imitateurs

De moins en moins évocateurs

Petits,petits, petits

Mini, min., mi..,m……

Cet article a été posté le Mardi 31 octobre 2017

Ils envisagent déjà !!!

Mardi 21 décembre 2021

Ils envisagent DEJA de prolonger leur pouvoir en totale violation de la Constitution… Retour 170 ans en arrière??
Mea Culpa je n’avais pas pensé qu’ils oseraient si vite!!

Radotage
Ils veulent prolonger…
Encore? Encore? ENCORE?
Jusqu’à notre mort?
PROLONGER
PROLONGER
PROLONGER
Ils veulent toujours prolonger
Le fameux passe sanitaire
Leurs petits pouvoirs d’opprimer
Avec des milices auxiliaires…
Quand le fameux faux policier
Soutenu au plus haut lieu
Se donnait des droits usurpés
Il recevait l’onction du « Dieu »…
Certes, oui, cette fois-là,
Le scandale fut si grand
Qu’à part un coffre-fort
La justice leur a donné tort.
Attention! Si par malheur
Par inattention taciturne
Par abstention ou langueur
Leur noms ressortaient des urnes
Ils n’auraient plus de limite
Dans leurs tristes débordements
L’arbitraire serait à l’invite
L’oppression aurait son firmament.
Privés du droit d’encore prolonger
Ils s’arrogeraient l’éternité.

Cet article a été posté le Samedi 2 octobre 2021

Ah! OUI! C’est que des sondages ne leur sont pas tous favorables!!

RADOTAGE: crèche s

Lundi 20 décembre 2021

La nouvelle crèche
Dans l’église de mon village natal,
Cette année-là, grand branle-bas,
D’où pouvait surgir le mal?
La vieille crèche n’y était pas.
Depuis moultes générations
Elle avait figuré la nativité
Avait déclenché dévotion
Des bigots et des mémés.
C’était pourtant samedi de l’avent
Elle aurait déjà du être vide
Avec le boeuf, l’âne dolent
Dans l’attente pour tous avide
Du bébé Dieu divin enfant.
Dans un coin, un tas de papier froissé
On ne sait quoi représentant
Des formes en papier rocher
Intriguait les pénitents.
Et ce jeune domestique
Placé en ferme par la Nation
Quelle pouvait être sa mystique
Que faisait-il de ces cartons?
Le lendemain, sortie de messe,
Chacun découvrit avec stupeur
Que le pauvre fils de pauvresse
Commis de ferme sans valeur
Avait construit de ses mains habiles
Une structure mécanisée
Qui s’animait de manière fébrile
Pour un village simuler.
Et dans un hameau isolé
Dans une lueur un peu faible
On distinguait une étable
Un boeuf un âne et une crèche.
Il suffisait d’une piécette
D’un cierge et d’allumer la mèche
Pour que les santons en goguette
Se mettent à chanter à tue-tête
« Venez divin Messie
Sauvez nos jours infortunés,
Venez source de Vie
Venez, venez, venez ! »

Boron, Apis et Têtue

Personne ne comprenait, en voyant Boron s’affairer : il prenait de la paille dans sa bouche et venait la poser dans une crèche vide.
Le travail n’avançait pas assez vite à son gré.
« Viens m’aider ! cria-t-il à la mule TETUE_
T’aider ? Quelle idée saugrenue ! la paille n’est point faite pour entasser dans une crèche, mais pour étaler sous les pieds. »
Et Tétue vint éparpiller au sol la provision de Boron.
Sans se décourager, Boron recommença le lendemain.
L’espiègle Tétue invita ses copines à venir jouer à « fétu qui vole » (vous savez, ce jeu qui consiste à faire voler le plus longtemps un fétu de paille en soufflant dessus).
De son œil morne, le bœuf désapprouvait ces jeux pas très sérieux.
Boron constata que tout était de nouveau éparpillé.
Tenace dans ses décisions, courageux dans l’action, il reprit son travail. Et de jour en jour, il formait un matelas, que Tétue chaque fois finissait par détruire.Un jour, c’était pour se déguiser, une autre fois, pour jouer au jonchet(vous savez ce jeu qu’on appelle maintenant « mikado »)
Le dernier jour enfin voyant que le manège avait bien trop duré, Apis le bœuf intervint.
Il aida l’âne dans son œuvre .A la mule Tétue, il déclara : tu ne mérites pas d’avoir un jour un enfant, tu abîmes la couche des nouveaux-nés.
Il se plaça menaçant devant la crèche, attendant patiemment la venue d’un bébé.

Ainsi, depuis plus de 2000 ans, le boeuf et l’âne sont honorés…Quant à… la mule étourdie, incapable de préparer un berceau , elle n’a plus jamais eu de bébé

Eau précieuse…Ne pas gaspiller!!

Lundi 20 décembre 2021

J’ai bien compris ce qu’on m’a dit
L’eau est précieuse,
Pour 2022 j’ai donc pris
Des résolutions pieuses:
Je renonce au bain semestriel
Quant à la douche, plus jamais
Sauf l’été sous pluie torrentielle
Salle d’eau deviendra palais
Pour plus précieux objets.
Le chien serviable fera vaisselle
Et sur la table, vin du Chablais…
Pour la lessive qui ruisselle
C’est terminé il suffira
D’étendre la nuit à l’étendoir
La rosée c’est sûr, ça ira.
On m’a fait remarquer narquois
Et aux toilettes, pour la chasse,
Sans eau comment cela se passe?
Ben je garderai mon caca
Pour parfumer devinez quoi
L’palais Bourbon et le Sénat!

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